Le passage de Boisclair au Point...
Il y a eu un simulacre de débat au Point hier soir, avec comme invités les 4 plus populaires(sic) des candidats à se présenter dans la course à la chefferie du Parti Québécois... Boisclair, Marois, Legendre et Bernard.
À la question; vous engagez-vous à tenir un référendum dans le premier mandat comme le veut le programme du P.Q., André Boisclair a répondu... Bien sûr que tous les candidats vous répondront oui à cette question, au lieu de répondre fermement... Bien sûr que j'ai l'intention de tenir un référendum sur la souveraineté dans le premier mandat. Il s'engagera du bout des lèvres un peu plus loin mais ce qu'il faut analyser, c'est ce qu'il dit immédiatement après que la question est posée... Et là il tergiverse beaucoup, avant de s'engager... mollement !
Le parti n'est pas prêt pour l'indépendance, il faut doubler le nombre de membres avant... Ben oui ! C'est urgent de reprendre nos affaires en main mais pour Boisclair, ça passe après le membership du P.Q. ! Après le 15 novembre, le nouveau chef aura deux ans pour préparer la population à l'indépendance. De toute évidence, Boisclair lui veut le pouvoir avant. Dans l'opposition, il ne peut rien faire pour faire avancer la cause... pauvre petit !
À un moment donné dans le débat, Boisclair a parlé qu'après une élection du P.Q. et toujours au sujet du référendum, il faudrait consulter pour voir s'il n'y aurait pas une coalition possible avec l'UFP et l'ADQ. De quoi y parle ? L'urgence, c'est de reprendre nos affaires en main pour qu'on mette de l'ordre dans nos finances publiques. Depuis quand il faut demander la permission à l'ADQ pour ça ?
Dans un débat il y a toujours des divergences d'opinion, sinon ce ne serait pas un débat. Voici comment Boisclair interprète la chose... Je m'imagine les électeurs nous regardé se chicaner entre nous... Parce que les candidats débattent, ils se chicanent ? Un débat mais à condition qu'il n'y en ait pas ? Il a peut-être appris ça à Harvard...
Lui dit que le P.Q. doit regagner la confiance de la population avant de déclencher un référendum. Moi je dit que le P.Q., avec un projet clair et un leader fort, doit travailler très fort, méthodiquement, un à la fois, pour convaincre la population de lui faire confiance. Et pour ça, ça prend un projet sur lequel on peut commencer à travailler.
Quand les hautes instances du P.Q. ont choisi le pouvoir au détriment de la souveraineté dans le passé, ils ont fait une erreur magistrale qui n'a pas servi les intérêts de l'ensemble des Québécois. Ils ont re-fait souvent la même "erreur" en nous mentant au sujet de leurs véritables intentions, et ce sera la même chose avec Boisclair. Est-il le pion choisi ?
Je ne serai pas un propriétaire de la souveraineté, je serai un fiduciaire de la souveraineté. Ce qu'il veut dire par cette affirmation, c'est que ce n'est pas lui qui va porter le projet d'indépendance du Québec. Il la fera quand le peuple lui demandera. Pourtant c'est d'un propriétaire que le P.Q. a besoin. Quelqu'un qui sera capable de dire clairement au Québécois, voici comment ça nous coûte pour rester dans la fédération canadienne, voici comment nous coûte les excès de Paul Martin, voici ce qui se passe quand on empiète dans les compétences provinciales.
La souveraineté du Québec ne viendra pas tout seul. Il faudra travailler pour y arriver, pas juste faire semblant !
Boisclair ce qu'il veut dans le fond, c'est juste de reprendre le pouvoir. Et une fois rendu là, on redresse les finances publiques au détriment des plus démunis, en attendant les conditions gagnantes, en ne faisant rien, en étant fiduciaire. Et pendant ce temps, le fédéral poursuivra son gaspillage éhonté, tandis que nous regarderons passer le train.
Ça vous tente ?
Guy Vandal
À la question; vous engagez-vous à tenir un référendum dans le premier mandat comme le veut le programme du P.Q., André Boisclair a répondu... Bien sûr que tous les candidats vous répondront oui à cette question, au lieu de répondre fermement... Bien sûr que j'ai l'intention de tenir un référendum sur la souveraineté dans le premier mandat. Il s'engagera du bout des lèvres un peu plus loin mais ce qu'il faut analyser, c'est ce qu'il dit immédiatement après que la question est posée... Et là il tergiverse beaucoup, avant de s'engager... mollement !
Le parti n'est pas prêt pour l'indépendance, il faut doubler le nombre de membres avant... Ben oui ! C'est urgent de reprendre nos affaires en main mais pour Boisclair, ça passe après le membership du P.Q. ! Après le 15 novembre, le nouveau chef aura deux ans pour préparer la population à l'indépendance. De toute évidence, Boisclair lui veut le pouvoir avant. Dans l'opposition, il ne peut rien faire pour faire avancer la cause... pauvre petit !
À un moment donné dans le débat, Boisclair a parlé qu'après une élection du P.Q. et toujours au sujet du référendum, il faudrait consulter pour voir s'il n'y aurait pas une coalition possible avec l'UFP et l'ADQ. De quoi y parle ? L'urgence, c'est de reprendre nos affaires en main pour qu'on mette de l'ordre dans nos finances publiques. Depuis quand il faut demander la permission à l'ADQ pour ça ?
Dans un débat il y a toujours des divergences d'opinion, sinon ce ne serait pas un débat. Voici comment Boisclair interprète la chose... Je m'imagine les électeurs nous regardé se chicaner entre nous... Parce que les candidats débattent, ils se chicanent ? Un débat mais à condition qu'il n'y en ait pas ? Il a peut-être appris ça à Harvard...
Lui dit que le P.Q. doit regagner la confiance de la population avant de déclencher un référendum. Moi je dit que le P.Q., avec un projet clair et un leader fort, doit travailler très fort, méthodiquement, un à la fois, pour convaincre la population de lui faire confiance. Et pour ça, ça prend un projet sur lequel on peut commencer à travailler.
Quand les hautes instances du P.Q. ont choisi le pouvoir au détriment de la souveraineté dans le passé, ils ont fait une erreur magistrale qui n'a pas servi les intérêts de l'ensemble des Québécois. Ils ont re-fait souvent la même "erreur" en nous mentant au sujet de leurs véritables intentions, et ce sera la même chose avec Boisclair. Est-il le pion choisi ?
Je ne serai pas un propriétaire de la souveraineté, je serai un fiduciaire de la souveraineté. Ce qu'il veut dire par cette affirmation, c'est que ce n'est pas lui qui va porter le projet d'indépendance du Québec. Il la fera quand le peuple lui demandera. Pourtant c'est d'un propriétaire que le P.Q. a besoin. Quelqu'un qui sera capable de dire clairement au Québécois, voici comment ça nous coûte pour rester dans la fédération canadienne, voici comment nous coûte les excès de Paul Martin, voici ce qui se passe quand on empiète dans les compétences provinciales.
La souveraineté du Québec ne viendra pas tout seul. Il faudra travailler pour y arriver, pas juste faire semblant !
Boisclair ce qu'il veut dans le fond, c'est juste de reprendre le pouvoir. Et une fois rendu là, on redresse les finances publiques au détriment des plus démunis, en attendant les conditions gagnantes, en ne faisant rien, en étant fiduciaire. Et pendant ce temps, le fédéral poursuivra son gaspillage éhonté, tandis que nous regarderons passer le train.
Ça vous tente ?
Guy Vandal
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