mercredi, septembre 28, 2005

Boisclair au quotidien !

(G.V.) En faisant une recherche sur André Boisclair, je suis tombé sur ce texte. Est-ce crédible ? Comme je ne suis pas journaliste, je n'ai pas les moyens de faire une enquête sur le sujet. Mais je pense que oui. Je revois son regard hautain quand il a été "agressé" physiquement dernièrement. Vous remarquerez en lisant le texte, que c'est très pratique un téléphone cellulaire...

Tribune libre: Savoir être un politicien

Monsieur André Boisclair,

L'objet de mon propos vous concerne, Monsieur Boisclair. Il touche votre attitude et votre comportement dont j'ai été témoin jeudi matin, au lendemain du débat des candidats à la direction du Parti québécois à Sherbrooke. Il est 9 h 20, je suis en compagnie de plusieurs personnes au Tim Horton de la rue King Ouest à Sherbrooke. (...)

Nous avons été témoin d'une attitude pour le moins surprenante de la part d'un personnage politique qui aspire à devenir chef du Parti québécois, et éventuellement premier ministre. Il s'agit d'un manque flagrant de bienséance et de respect à l'endroit des personnes présentes, un public de futurs électeurs...

En effet, M. Boisclair arrive au Tim Horton dans une fourgonnette identifiée au Parti québécois. Il sort de la voiture, droit comme un chêne, le téléphone cellulaire collé à l'oreille, concentré, les yeux baissés. Il entre, sans se préoccuper des personnes présentes. Il se dirige vers le comptoir, commande un café et un muffin, sans dire bonjour à la serveuse puisqu'il est toujours en communication téléphonique... Il attend, concentré et hautain, sans contact visuel avec son environnement, il reçoit sa commande, paie et ressort de la même façon, sans laisser de pourboire...

Dans le restaurant, les clients se regardent d'un air stupéfait, interrogateur et particulièrement surpris de la scène loufoque dont ils ont été témoins. (...)

Les commentaires vont bon train sur le manque de savoir-vivre de M. Boisclair! (...)

Selon moi, cette attitude est inacceptable pour un homme politique et encore plus dans la présente campagne, suivie par tous les Québecois. Ce comportement non-verbal démontre le peu de sensibilité, d'émotion et une certaine insouciance envers d'éventuels électeurs. M. Boisclair démontre, à mon avis, son inconfort par rapport à la campagne et à ce qui est convenu d'appeler "l'affaire Boisclair". (...)

Être trop cérébral est, hélas, le pire défaut d'un homme politique. (...)

Par cette anecdote, j'ai voulu témoigner d'un fait divers qui est grandement différent de ce que l'on reçoit comme information au sujet de M. Boisclair et des autres candidats. C'est peut être de moindre importance que d'autres faits qui lui ont été reprochés, mais je crois intéressant de le communiquer (...).

Richard Beauchemin
Sherbrooke