mercredi, septembre 21, 2005

On ne l'annonce pas le Foglia...

Il y a de ces réalités étranges...

En ce mardi 20 septembre, La Presse donne à l'affaire Boisclair une partie de sa UNE et ses 5 pages suivantes. On annonce en première page, la chronique de Marissal et de Boisvert. Et à la page 3, on fait la pub de l'éditorial d'André Pratte en page A20 et de l'opinion des lecteurs en page A21, mais rien sur la chronique de Foglia en page A5...

Pourtant, c'est Foglia qui nous donne l'heure la plus juste dans cette désormais triste saga... (Les caractères gras sont de moi.)
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"Si c'est pour reprendre le pouvoir et en faire à peu près ce que M.Charest en fait, M. André Boisclair est la meilleure chose qui pouvait arriver au PQ. Charest-Boisclair même dogme néo-libéral, même conviction de porter le modernisme, même conviction (presque divine) qu'ils ont été appelés pour la réaliser au Québec , et même confiance en la science économique pour l'imposer."

"De tous c'est M. Boisclair que j'aime le moins."

"Rien qu'à le voir nous regarder sans nous voir parce que son regard embrasse déja le Québec dans son entier , je peux vous dire à quoi il se shoote en ce moment, je peux vous dire qu'il est passé à une drogue beaucoup plus dure: le pouvoir."

"Mais ce qu'il faut dire surtout, c'est qu'avec la coke, soudain, tu sais. Tu sais quoi ? Tout ce que l'autre ne sait pas. Tu sais à sa place."

"Alors que le peuple bien sûr, ce con, ce nul, ne sait pas lui-même ce qui est bon pour lui."

"On reproche à Boisclair d'avoir tiré une ligne de temps en temps, on fait toute une histoire d'un faux pas sans voir que ce jeune homme un peu vide qui laisse une légère odeur de savonnette dans son sillage est un junkie complètement accro d'une drogue autrement plus dure et plus dommageable pour la collectivité: le pouvoir."

Guy Vandal