lundi, novembre 14, 2005

Ça s'avale difficilement !

Il faut le dire. Il l'a bien dit. Je l'ai écouté deux fois. J'ai bien entendu. Et vous?

Monsieur B. vient de déclarer, au téléjournal de ce soir, 14 novembre, que les Québécois vont le juger sur «sa transparence et son honnêteté» dans la présente campagne à la chefferie.

Il faut avoir du front tout le tour de la tête pour affirmer une telle énormité. Et il n'est pas encore chef. Or, dans les faits, tout le monde le sait, il a commencé cette campagne en affirmant que sa consommation de drogues dures étaient «des erreurs de jeunesse».

On a appris par la suite, que sa jeunesse se prolongeait dans la trentaine et que ce qu'il appelait "erreur" était en réalité un manque de jugement grave dans l'exercice de ses fonctions ministérielles.

Pour quelqu'un qui aspire à devenir chef d'un parti et de se présenter éventuellement pour aspirant au poste de Premier ministre, il faut dire que son entrée est plutôt ratée.

Y a-t-il encore un journaliste pour remettre les pendules à l'heure. A moins qu'on continue à vouloir vivre à l'heure avancée, à vivre «ailleurs» comme le disait le candidat Monsieur B. au début de sa campagne plus que turbulente.

Et ce n'est sans doute qu'un début.

Nestor Turcotte

(G.V.) C'est quoi ça Monsieur Turcotte un journaliste ?