Espèce de poule mouillée néolibérale !
Le nouveau roitelet chef du PQ montre que j'avais raison et que l'on devait se méfier de lui : c'est un néolibéral tout craché, une poule mouillée de petite envergure. Charest, Dumont ou Boisclair sont les trois de la même école de pensée de droite ! Nous avons été trompé, a preuve l'entrevue qu'il vient d'accorder à La Presse ci-contre reproduite.
Normand Perry
philosophe
DECIPIMUR SPECIE RECTI
Nous sommes dupé par l'apparence du bien
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Le mercredi 21 décembre 2005
SECTEUR PUBLIC
Boisclair pas intéressé à rouvrir les conventions collectives
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça», a-t-il ajouté à l'occasion de sa toute première intervention depuis le coup de force du gouvernement Charest, la semaine dernière.
À la suite de l'adoption forcée de la loi d'exception décrétant les conditions de travail des 500000 employés de l'État, la CSN a exprimé son intention de demander aux partis de s'engager à rouvrir les conventions collectives - qui doivent durer jusqu'au 31 mars 2010 - s'ils remportent les élections de 2007 ou 2008.
André Boisclair n'a pas voulu prendre un tel engagement. Il s'est contenté d'affirmer que son parti, une fois au pouvoir, préparera la souveraineté et qu'avant le référendum, il fera «peu de gestes législatifs, seulement quelques-uns bien choisis».
«L'équipe du Parti québécois sera en mesure de faire ce qui doit être fait pour engager un dialogue intelligent et productif avec les employés du gouvernement du Québec», a-t-il affirmé, sans autre précision.
Interrogé pour savoir si le premier ministre Jean Charest aurait dû accorder des hausses salariales plus importantes aux syndiqués, André Boisclair a refusé de répondre. «Je ne suis pas dans ses souliers», a-t-il rétorqué.
Le chef péquiste a tout de même précisé que le premier ministre «aurait dû négocier différemment».
«Au-delà de l'échec d'un dialogue avec les employés de la fonction publique, c'est un discrédit sur tout le processus de négociation. Il est clair depuis le début qu'il n'avait pas l'intention de faire preuve d'ouverture», a-t-il expliqué.
M. Boisclair est outré par l'adoption forcée de la réforme des services de garde. «Il n'y avait aucune urgence. Rien ne le justifiait. Ça vient confirmer le fait que M. Charest est plus soucieux de servir les intérêts de son parti que ceux des Québécois», a-t-il souligné.
André Boisclair s'est montré agacé lorsque La Presse lui a demandé de commenter les plus récents propos de Jacques Parizeau. Dans une entrevue publiée dans L'Annuaire du Québec, l'ancien chef péquiste déclare que le nouveau programme du PQ est rempli de «conneries».
«Tout le monde a droit à ses idées. Je laisse aux lecteurs le soin de juger les déclarations de M. Parizeau», a-t-il affirmé.
André Boisclair se dit «très fier» de ce programme qu'il chercher à incarner depuis son retour à la vie politique active.
«M. Parizeau est un homme pour qui j'ai beaucoup de respect. Mais je me sens du bon côté quand je vois que plus de 2000 personnes ont travaillé à notre congrès et que plus de 15000 ont participé à la Saison de idées», a-t-il ajouté.
Alors que le gouvernement Charest se prépare à déposer sa réponse au jugement Chaoulli, André Boisclair a refusé de clarifier sa position sur la place du privé dans le système de santé.
«Ça me fera plaisir de vous en parler dans un autre contexte», a-t-il laissé tomber avant de renvoyer La Presse au programme du PQ, qui est muet sur la question.
Pressé de questions, il a lancé que «ce qui est clair, c'est que nous ne sommes pas des apôtres du statu quo».
À Jean Charest qui l'accuse de se «cacher», André Boisclair rétorque qu'il n'a pas à «justifier son agenda». Selon lui, en n'assistant pas à la conférence de presse dressant le bilan de son équipe parlementaire vendredi dernier, il s'est inspiré des pratiques antérieures de Jean Charest. Au printemps 1998, M. Charest, alors chef libéral mais pas encore député, n'avait pas pris part à ce type de conférence de presse.
**************************
Si vous avez lu tout ce texte et que vous avez compris que vous deviez voter Boisclair et le PQ aveuglément à la prochaine élection, vous avez tout compris. L'heure est grave. Si Boisclair persite à ne se prononcer sur rien, il sera une cible très facile pour Charest et Dumont. Et même si le PLQ est impopulaire en ce moment, c'est lui qui a le plus à gagner du comportement du fumiste.
Boisclair, c'est un véritable cadeau que le PQ offre aux fédéralistes.
Pourquoi ?
Guy Vandal
Normand Perry
philosophe
DECIPIMUR SPECIE RECTI
Nous sommes dupé par l'apparence du bien
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Le mercredi 21 décembre 2005
SECTEUR PUBLIC
Boisclair pas intéressé à rouvrir les conventions collectives
Tommy Chouinard
La Presse
Québec
Que les centrales syndicales se le tiennent pour dit: le chef du Parti québécois, André Boisclair, refuse de s'engager à rouvrir les conventions collectives imposées par le gouvernement Charest s'il est porté au pouvoir aux prochaines élections.
«Pour mériter la confiance des gens, je n'ai pas l'intention de fédérer tous les insatisfaits du gouvernement», a expliqué M. Boisclair, lors d'une entrevue accordée à La Presse, hier.
«Pensez-vous que je vais commencer à discuter, éventuellement si je suis au pouvoir, comment je vais me comporter. On est bien loin de ça», a-t-il ajouté à l'occasion de sa toute première intervention depuis le coup de force du gouvernement Charest, la semaine dernière.
À la suite de l'adoption forcée de la loi d'exception décrétant les conditions de travail des 500000 employés de l'État, la CSN a exprimé son intention de demander aux partis de s'engager à rouvrir les conventions collectives - qui doivent durer jusqu'au 31 mars 2010 - s'ils remportent les élections de 2007 ou 2008.
André Boisclair n'a pas voulu prendre un tel engagement. Il s'est contenté d'affirmer que son parti, une fois au pouvoir, préparera la souveraineté et qu'avant le référendum, il fera «peu de gestes législatifs, seulement quelques-uns bien choisis».
«L'équipe du Parti québécois sera en mesure de faire ce qui doit être fait pour engager un dialogue intelligent et productif avec les employés du gouvernement du Québec», a-t-il affirmé, sans autre précision.
Interrogé pour savoir si le premier ministre Jean Charest aurait dû accorder des hausses salariales plus importantes aux syndiqués, André Boisclair a refusé de répondre. «Je ne suis pas dans ses souliers», a-t-il rétorqué.
Le chef péquiste a tout de même précisé que le premier ministre «aurait dû négocier différemment».
«Au-delà de l'échec d'un dialogue avec les employés de la fonction publique, c'est un discrédit sur tout le processus de négociation. Il est clair depuis le début qu'il n'avait pas l'intention de faire preuve d'ouverture», a-t-il expliqué.
M. Boisclair est outré par l'adoption forcée de la réforme des services de garde. «Il n'y avait aucune urgence. Rien ne le justifiait. Ça vient confirmer le fait que M. Charest est plus soucieux de servir les intérêts de son parti que ceux des Québécois», a-t-il souligné.
André Boisclair s'est montré agacé lorsque La Presse lui a demandé de commenter les plus récents propos de Jacques Parizeau. Dans une entrevue publiée dans L'Annuaire du Québec, l'ancien chef péquiste déclare que le nouveau programme du PQ est rempli de «conneries».
«Tout le monde a droit à ses idées. Je laisse aux lecteurs le soin de juger les déclarations de M. Parizeau», a-t-il affirmé.
André Boisclair se dit «très fier» de ce programme qu'il chercher à incarner depuis son retour à la vie politique active.
«M. Parizeau est un homme pour qui j'ai beaucoup de respect. Mais je me sens du bon côté quand je vois que plus de 2000 personnes ont travaillé à notre congrès et que plus de 15000 ont participé à la Saison de idées», a-t-il ajouté.
Alors que le gouvernement Charest se prépare à déposer sa réponse au jugement Chaoulli, André Boisclair a refusé de clarifier sa position sur la place du privé dans le système de santé.
«Ça me fera plaisir de vous en parler dans un autre contexte», a-t-il laissé tomber avant de renvoyer La Presse au programme du PQ, qui est muet sur la question.
Pressé de questions, il a lancé que «ce qui est clair, c'est que nous ne sommes pas des apôtres du statu quo».
À Jean Charest qui l'accuse de se «cacher», André Boisclair rétorque qu'il n'a pas à «justifier son agenda». Selon lui, en n'assistant pas à la conférence de presse dressant le bilan de son équipe parlementaire vendredi dernier, il s'est inspiré des pratiques antérieures de Jean Charest. Au printemps 1998, M. Charest, alors chef libéral mais pas encore député, n'avait pas pris part à ce type de conférence de presse.
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Si vous avez lu tout ce texte et que vous avez compris que vous deviez voter Boisclair et le PQ aveuglément à la prochaine élection, vous avez tout compris. L'heure est grave. Si Boisclair persite à ne se prononcer sur rien, il sera une cible très facile pour Charest et Dumont. Et même si le PLQ est impopulaire en ce moment, c'est lui qui a le plus à gagner du comportement du fumiste.
Boisclair, c'est un véritable cadeau que le PQ offre aux fédéralistes.
Pourquoi ?
Guy Vandal
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