Fausse représentation ? Oui Lysianne...
Il y avait dans La Presse d'hier, un texte extrèmement intéressant sur la valeur du "diplôme" du dangereux fumiste. Juste à côté d'un texte de Lysianne Gagnon... Je l'ai cherché sur le Web et je n'ai rien trouvé.
Évidemment qu'on ne mentionne pas ce texte sur la première page de La Presse. C'est vrai que ce n'est pas aussi favorable que les sondages. Je ne le recopierai pas en entier ici, j'espère que Vigile le fera, mais je vais essayer de vous dire ce que moi j'ai compris de ce texte...
Au début du texte, on peut lire ceci à propos de l'auteure Carole Beaudoin: L'auteure est candidate au doctorat au département de science politique de l'Université Laval. Il faut savoir aussi qu'elle cotoie régilièrement des étudiantes et étudiants du 1er et 2e cycle en sciences politique et en analyse des politiques publiques, à titre de chargée de cours et d'auxiliaire de recherche et d'enseignement.
Le titre du texte est La voie rapide et en sous-titre on lit ceci: S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'impose que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation ici ?
Cette madame Beaudoin pose cette question, et quelques autres, à Claire M. Morris, présidente-directrice, Association des universités et collèges du Canada et à Roch Denis, président, Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.
Bon d'accord, l'intro est longue mais, comme ce texte ne fera pas la Une d'aucun média, je pense important que vous connaissiez ces détails.
Ce que dit en gros l'auteure du texte c'est que le diplôme de Boisclair n'a pas une très grosse valeur. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'on traduit des mots de l'anglais au francais, qu'ils veulent dire la même chose...
J'aimerais que vous m'expliquiez, Mme Morris et M. Denis, comment je peux continuer à encourager ces étudiants, surtout ceux qui cumulent une expérience de vie et de travail, à choisir un programme lié aux affaires publiques offert par une université québécoise ou canadienne, plutôt qu'un programme d'une université américaine, comme par exemple, la maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School of Government, de l'Université Harvard ?
Comment explique-t-on à ces étudiantes et étudiants qu'il est préférable de choisir un programme nécessitant, dans la majorité des cas, une formation universitaire de 1er cycle pour laquelle il faut avoir obtenu une note globale supérieur à la moyenne, plutôt qu'un programme n'ayant aucune exigence quant à la scolarité ?
Qu'il est préférable de choisir un programme de 45 crédits et s'étalant sur deux années, plutôt qu'un programme de huit crédits d'une prestigieuse université américaine et dont la durée n'est que deux semestres ? La maîtrise en administration publique de l'Université de Moncton prescrit même la réussite de 60 crédits !
S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'imposes que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation au Québec et au Canada ? Une maîtrise en administration publique, c'est une maîtrise en administration publique, non ? Qui s'intéresse réellement au parcours imposé aux diplomés alors qu'ils inscrivent exactement le même titre dans leur CV ?
Bien sûr, pour convaincre les étudiants, je pourrai évoquer les coûts élevés d'un programme américain si on le compare à un programme québécois ou canadien. Cependant, plusieurs étudiants trouveront avantageux de s'endetter d'avantage pour faire d'une pierre trois coup: gagner du temps et arriver plus rapidement sur le marché du travail, avoir un minimum d'exigence à rencontrer, et épater la galerie avec un diplôme d'une université américaine, tellement meilleure que nos universités québécoises et canadiennes. Au Québec, quelqu'un qui revient des États-Unis après y avoir étudié, ne serait-ce que quelques semaines, c'est la consécration !
Merci, Madame Morris et Monsieur Denis, de me rappeler la grande valeur des programmes de maîtrise liés aux affaires publiques des universités canadiennes et québécoises et de me permettre ainsi de continuer à encourager les étudiants à les choisir et, une fois qu'ils y sont inscrits, à y demeurer.
M. Perry, vous aviez raison, ce diplôme n'est que de la poudre aux yeux. Lysianne disait presque tout ça dans sa chronique où elle parlait de fausse représentation. Elle s'est excusé hier, mais elle n'avait pas à le faire. C'est vraiment de la fausse représentation.
Comme je ne travaille pas à La Presse, j'ai le droit de le dire !
Guy Vandal
P.S. Le texte est accompagné d'une photo où on dirait que Boisclair fait un salut de la main en signe d'adieu. Peut-être une photo prémonitoire...
Évidemment qu'on ne mentionne pas ce texte sur la première page de La Presse. C'est vrai que ce n'est pas aussi favorable que les sondages. Je ne le recopierai pas en entier ici, j'espère que Vigile le fera, mais je vais essayer de vous dire ce que moi j'ai compris de ce texte...
Au début du texte, on peut lire ceci à propos de l'auteure Carole Beaudoin: L'auteure est candidate au doctorat au département de science politique de l'Université Laval. Il faut savoir aussi qu'elle cotoie régilièrement des étudiantes et étudiants du 1er et 2e cycle en sciences politique et en analyse des politiques publiques, à titre de chargée de cours et d'auxiliaire de recherche et d'enseignement.
Le titre du texte est La voie rapide et en sous-titre on lit ceci: S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'impose que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation ici ?
Cette madame Beaudoin pose cette question, et quelques autres, à Claire M. Morris, présidente-directrice, Association des universités et collèges du Canada et à Roch Denis, président, Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.
Bon d'accord, l'intro est longue mais, comme ce texte ne fera pas la Une d'aucun média, je pense important que vous connaissiez ces détails.
Ce que dit en gros l'auteure du texte c'est que le diplôme de Boisclair n'a pas une très grosse valeur. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'on traduit des mots de l'anglais au francais, qu'ils veulent dire la même chose...
J'aimerais que vous m'expliquiez, Mme Morris et M. Denis, comment je peux continuer à encourager ces étudiants, surtout ceux qui cumulent une expérience de vie et de travail, à choisir un programme lié aux affaires publiques offert par une université québécoise ou canadienne, plutôt qu'un programme d'une université américaine, comme par exemple, la maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School of Government, de l'Université Harvard ?
Comment explique-t-on à ces étudiantes et étudiants qu'il est préférable de choisir un programme nécessitant, dans la majorité des cas, une formation universitaire de 1er cycle pour laquelle il faut avoir obtenu une note globale supérieur à la moyenne, plutôt qu'un programme n'ayant aucune exigence quant à la scolarité ?
Qu'il est préférable de choisir un programme de 45 crédits et s'étalant sur deux années, plutôt qu'un programme de huit crédits d'une prestigieuse université américaine et dont la durée n'est que deux semestres ? La maîtrise en administration publique de l'Université de Moncton prescrit même la réussite de 60 crédits !
S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'imposes que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation au Québec et au Canada ? Une maîtrise en administration publique, c'est une maîtrise en administration publique, non ? Qui s'intéresse réellement au parcours imposé aux diplomés alors qu'ils inscrivent exactement le même titre dans leur CV ?
Bien sûr, pour convaincre les étudiants, je pourrai évoquer les coûts élevés d'un programme américain si on le compare à un programme québécois ou canadien. Cependant, plusieurs étudiants trouveront avantageux de s'endetter d'avantage pour faire d'une pierre trois coup: gagner du temps et arriver plus rapidement sur le marché du travail, avoir un minimum d'exigence à rencontrer, et épater la galerie avec un diplôme d'une université américaine, tellement meilleure que nos universités québécoises et canadiennes. Au Québec, quelqu'un qui revient des États-Unis après y avoir étudié, ne serait-ce que quelques semaines, c'est la consécration !
Merci, Madame Morris et Monsieur Denis, de me rappeler la grande valeur des programmes de maîtrise liés aux affaires publiques des universités canadiennes et québécoises et de me permettre ainsi de continuer à encourager les étudiants à les choisir et, une fois qu'ils y sont inscrits, à y demeurer.
M. Perry, vous aviez raison, ce diplôme n'est que de la poudre aux yeux. Lysianne disait presque tout ça dans sa chronique où elle parlait de fausse représentation. Elle s'est excusé hier, mais elle n'avait pas à le faire. C'est vraiment de la fausse représentation.
Comme je ne travaille pas à La Presse, j'ai le droit de le dire !
Guy Vandal
P.S. Le texte est accompagné d'une photo où on dirait que Boisclair fait un salut de la main en signe d'adieu. Peut-être une photo prémonitoire...
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