Un cancre ?
Le dangereux fumiste a donné une entrevue l'an passé au journal étudiant de l'Université de Montréal, Quartier Libre. Pour qui sait lire entre les lignes, on apprend de Boisclair qu'il savait très bien ce qu'il faisait quand il a décidé de parfaire son "instruction" dans une filiale d'une "prestigieuse" université.
S'il est possible d'empissetter tout le monde avec un Masters, pourquoi ne pas en profiter ?
Quartier Libre : Avez-vous le sentiment d’être entré en politique trop jeune, à l’âge de 23 ans?
André Boisclair : Je suis défi-nitivement rentré en politique jeune. Trop jeune? Je ne pense pas. Mais le fait que je sois rentré jeune, et avec l’expérience qui était la mienne à l’époque, vient limiter ce que pourrait être mon engagement politique. Je sais pertinemment que si je veux rester en contact avec la jeunesse, tenir un discours sur l’excellence, inciter les jeunes à poursuivre leurs études et à s’ouvrir sur l’étranger, je ne peux pas ne pas m’imposer moi-même ce parcours. J’ai ce désir de ne pas me laisser dépasser par cette nouvelle vague de citoyens, intelligents et scolarisés comme jamais. Jonathan Valois, le député de Joliette et mon ancien attaché politique, a fait son entrée à l’opposition avec une maîtrise en sociologie. Un de mes employés est retourné faire des études alors que moi je faisais le fin à l’Assemblée nationale! Maintenant, il est sur le même parquet que moi avec sa maîtrise. Je ne peux pas laisser l’élève dépasser le maître! Je ne peux pas vivre avec cela.
G.V.: Il ne faut pas que l'élève dépasse le maître... hum ! En tout cas, Valois n'appuie pas le "maître" dans cette course. Au moment ou le dangereux fumiste a donné cette entrevue, il connaissait parfaitement le programme dans lequel il s'embarquait. La maîtrise en sociologie de Valois aura nécessité beaucoup plus de crédits que le Masters de Boisclair. Ce Masters, c'est de la poudre aux yeux et ça prouve une chose. Boisclair manipulait la vérité il y a un an, parce qu'il avait un plan de carrière déja bien établi.
Q. L. : Sentez-vous le besoin d’être un modèle?
A. B. : Je sens que je suis encore relativement jeune. Pour continuer à être utile, je dois être capable de jouer un rôle dans le monde mondialisé dans lequel nous vivons. Je ne peux plus penser la politique québécoise ou même la réalité économique québécoise sans avoir une certaine connaissance de la scène internationale. Je veux demeurer pertinent. Ce retour aux études est essentiel. La politique n’est pas l’art de frétiller dans l’actualité, c’est d’être capable de s’adapter à son temps. J’ai donc cette crainte de me sentir dépassé, malgré mon âge, et de ne pas être pas au parfait diapason avec une jeunesse qui est en concurrence avec des jeunes de partout à travers le monde.
G.V.: Un an plus tard nous sommes plusieurs à penser que le nouveau "diplômé" est non seulement inutile, non-pertinent, mais aussi dangereux. Pour ce qui est d'être au parfait diapason avec la jeunesse, le "diplôme" n'a pas encore prouvé cette efficacité jusqu'à maintenant.
Q. L. : Ce désir de retourner aux études est-il présent depuis longtemps?
A. B. : J’ai toujours porté avec moi une réelle insécurité du fait que je n’avais pas terminé mon baccalauréat en sciences économiques. J’ai toujours eu peur qu’on me voie comme un décrocheur; j’en étais un d’une certaine façon.
G.V.: Enfin la vérité. Oui, Boisclair n'a pas fini son Bacc. Et oui, pour obtenir le Masters de la filiale de la "prestigieuse" institution, finir son Bacc n'était pas nécessaire. Un compte de banque bien garni faisant l'affaire, pourquoi s'enfarger dans les fleurs du tapis. Lysianne l'a dit mais elle a préféré s'excuser. Là, on a la preuve que le dangereux fumiste n'est pas très scolarisé. Et on a aussi la preuve qu'il a fait ce qu'il faut pour contourner le "problème". Sa réponse est plus longue, mais je ne trouvais pas le reste pertinent.
Q. L. : Étiez-vous dans une zone de confort en politique?
A. B. : J’étais très à l’aise en politique. Trop peut-être. Cela me faisait peur. J’ai réussi à déplacer de gros blocs sur l’échiquier politique : la politique de l’eau, les contrats de ville avec Montréal et Québec, etc. Par contre, ces changements sont en marge par rapport à ceux que doit s’imposer la société québécoise. Il faut avoir du recul pour mettre les choses dans un contexte historique. Le défi politique est aussi d’avoir l’humilité de placer le cheminement du peuple québécois dans ce contexte; ce n’est pas vrai que chaque génération va réinventer l’histoire. Il faut ensuite avoir suffisamment de connaissances pour placer ce continuum dans une nouvelle donne internationale. Finalement, il faut trouver les mots simples, justes et percutants pour parler aux Québécois. Pour parvenir à faire tout cela, je ne vois pas d’autres moyens que de replonger dans les livres et de m’inspirer de ce qui se passe ailleurs.
G.V.: C'est rigolo de voir Boisclair parler d'humilité dans une phrase et se livrer à une profonde manipulation dans la suivante. Un an et suffisamment de connaissances ? Il devait étudier 24 heures par jour !!! À la lumière de ce qu'on a entendu de lui jusqu'à maintenant, on peut dire qu'il a bien appris sa leçon pour les mots simples, justes et percutant. Ça donne le vide que l'on entend dans ses discours.
Q. L : Pourquoi avoir choisi d’étudier à Harvard?
A. B. : Je vais faire une maîtrise en administration publique à la Kennedy School of Government, qui est affiliée à Harvard. En premier lieu, je voulais être aux États-Unis durant la présidentielle américaine. Deuxièmement, je souhaitais étudier dans un établissement réputé comme progressiste.(???) Finalement, je voulais habiter en Nouvelle-Angleterre, car il s’agit d’une partie du globe qui a un destin très proche du nôtre. Les universités américaines sont colorées politiquement: c’est un réseau de démocrates qui enseignent au Kennedy School. La question n’est toutefois pas de choisir uniquement la meilleure université. Avant tout, pour la première fois de ma vie, je voulais aller vivre à l’étranger.
G.V.: C'est intéressant de lire qu'elle était ses 4 vraies motivations avant de partir. C'est vrai que c'est trippant la présidentielle américaine. On nous apprend comment voler une élection. Je ne sais pas si l'établissement est reputé ou progressiste, mais une chose est certaine, le dangereux fumiste se sert assez bien de la "réputation". Si ce qu'on entend de Boisclair est quelque chose de progressiste, j'aimerais bien qu'on m'explique. Parce que moi ce que j'entend jusqu'à maintenant n'a rien de progressiste. Des promesses recyclés, d'accord. Mais du progrès...
Q. L. : Comment vivez-vous le fait de vous fondre à nouveau dans la masse?
A. B. : C’est avec le plus grand plaisir que je vais étudier en jeans et rouler à vélo plutôt qu’en limousine. Je vis dans un milieu où ce qui est important n’est pas ce que l’on représente, mais bien sa qualité de pensée. Lorsque je me retrouve devant une page blanche, il n’y aucun attaché politique à mes côtés. Ce ne sont pas les militants ou les membres du parti qui sont là pour tenir ma plume. Depuis quinze ans, j’ai toujours réalisé quelque chose à travers ma famille politique. C’est maintenant la première fois que je réalise quelque chose pour moi.
G.V.: Ici, il se vante de quelque chose qu'il n'a visiblement pas. Depuis que la course est commencée, on peut dire sans se tromper que sa qualité de pensée est réellement déficiente. Et là, je ne parle pas du temps qu'il était ministre, je parle de ce qu'il dit depuis un mois et demi. Du vide, du vent, des slogans, il en débite beaucoup. Pour le "consistant", on doit oublier ça pour le moment, et peut-être pour toujours.
Q. L. : À l’heure ou le Parti québécois s’entre-déchire, que signifie pour vous le droit de réserve?
A. B. : Silence radio. Je le fais par choix. Je ne peux pas partir et être constamment interrogé par les médias. Donc, essentiellement, ce sera un silence radio… à moins que je sente que les choses dérapent et je devrai alors intervenir.
G.V.: Si la phrase souligné en gras est de l'humilité, les textes que vous lisez ici sont des lettres d'amour au candidat Boisclair. J'imagine le topo. André du haut de sa prestigieuse prestance, levant le nez des 6 livres qu'il lit en même temps, enseigner l'harmonie aux membres du PQ.
Q. L. : Y a-t-il des questions pour lesquelles vous deviez quitter le Québec pour trouver des réponses?
A. B. : Je ne fuis pas que le Québec, qu’on se comprenne bien. Mais je pense que l’État québécois est pris avec un problème structurel qui va bien au-delà des conjonctures. La question de la démographie, l’étranglement fiscal que nous impose le gouvernement fédéral, la mondialisation que nous souhaitons plus humanisée. Ce sont des questions que nous avons parfois de la difficulté à articuler.
G.V.: Un an plus tard, il a encore beaucoup de misère à articuler... quelque chose de consistant. Peut-on parler d'un cancre ? L'histoire le prouvera. En attendant, il mène dans les sondages et il a la machine péquiste et la majorité des journalistes vedettes derrière lui.
Cherchez l'erreur !
Guy Vandal
Source: Quartier Libre sur le Web 15 septembre 2004 Vol 12 No 2
S'il est possible d'empissetter tout le monde avec un Masters, pourquoi ne pas en profiter ?
Quartier Libre : Avez-vous le sentiment d’être entré en politique trop jeune, à l’âge de 23 ans?
André Boisclair : Je suis défi-nitivement rentré en politique jeune. Trop jeune? Je ne pense pas. Mais le fait que je sois rentré jeune, et avec l’expérience qui était la mienne à l’époque, vient limiter ce que pourrait être mon engagement politique. Je sais pertinemment que si je veux rester en contact avec la jeunesse, tenir un discours sur l’excellence, inciter les jeunes à poursuivre leurs études et à s’ouvrir sur l’étranger, je ne peux pas ne pas m’imposer moi-même ce parcours. J’ai ce désir de ne pas me laisser dépasser par cette nouvelle vague de citoyens, intelligents et scolarisés comme jamais. Jonathan Valois, le député de Joliette et mon ancien attaché politique, a fait son entrée à l’opposition avec une maîtrise en sociologie. Un de mes employés est retourné faire des études alors que moi je faisais le fin à l’Assemblée nationale! Maintenant, il est sur le même parquet que moi avec sa maîtrise. Je ne peux pas laisser l’élève dépasser le maître! Je ne peux pas vivre avec cela.
G.V.: Il ne faut pas que l'élève dépasse le maître... hum ! En tout cas, Valois n'appuie pas le "maître" dans cette course. Au moment ou le dangereux fumiste a donné cette entrevue, il connaissait parfaitement le programme dans lequel il s'embarquait. La maîtrise en sociologie de Valois aura nécessité beaucoup plus de crédits que le Masters de Boisclair. Ce Masters, c'est de la poudre aux yeux et ça prouve une chose. Boisclair manipulait la vérité il y a un an, parce qu'il avait un plan de carrière déja bien établi.
Q. L. : Sentez-vous le besoin d’être un modèle?
A. B. : Je sens que je suis encore relativement jeune. Pour continuer à être utile, je dois être capable de jouer un rôle dans le monde mondialisé dans lequel nous vivons. Je ne peux plus penser la politique québécoise ou même la réalité économique québécoise sans avoir une certaine connaissance de la scène internationale. Je veux demeurer pertinent. Ce retour aux études est essentiel. La politique n’est pas l’art de frétiller dans l’actualité, c’est d’être capable de s’adapter à son temps. J’ai donc cette crainte de me sentir dépassé, malgré mon âge, et de ne pas être pas au parfait diapason avec une jeunesse qui est en concurrence avec des jeunes de partout à travers le monde.
G.V.: Un an plus tard nous sommes plusieurs à penser que le nouveau "diplômé" est non seulement inutile, non-pertinent, mais aussi dangereux. Pour ce qui est d'être au parfait diapason avec la jeunesse, le "diplôme" n'a pas encore prouvé cette efficacité jusqu'à maintenant.
Q. L. : Ce désir de retourner aux études est-il présent depuis longtemps?
A. B. : J’ai toujours porté avec moi une réelle insécurité du fait que je n’avais pas terminé mon baccalauréat en sciences économiques. J’ai toujours eu peur qu’on me voie comme un décrocheur; j’en étais un d’une certaine façon.
G.V.: Enfin la vérité. Oui, Boisclair n'a pas fini son Bacc. Et oui, pour obtenir le Masters de la filiale de la "prestigieuse" institution, finir son Bacc n'était pas nécessaire. Un compte de banque bien garni faisant l'affaire, pourquoi s'enfarger dans les fleurs du tapis. Lysianne l'a dit mais elle a préféré s'excuser. Là, on a la preuve que le dangereux fumiste n'est pas très scolarisé. Et on a aussi la preuve qu'il a fait ce qu'il faut pour contourner le "problème". Sa réponse est plus longue, mais je ne trouvais pas le reste pertinent.
Q. L. : Étiez-vous dans une zone de confort en politique?
A. B. : J’étais très à l’aise en politique. Trop peut-être. Cela me faisait peur. J’ai réussi à déplacer de gros blocs sur l’échiquier politique : la politique de l’eau, les contrats de ville avec Montréal et Québec, etc. Par contre, ces changements sont en marge par rapport à ceux que doit s’imposer la société québécoise. Il faut avoir du recul pour mettre les choses dans un contexte historique. Le défi politique est aussi d’avoir l’humilité de placer le cheminement du peuple québécois dans ce contexte; ce n’est pas vrai que chaque génération va réinventer l’histoire. Il faut ensuite avoir suffisamment de connaissances pour placer ce continuum dans une nouvelle donne internationale. Finalement, il faut trouver les mots simples, justes et percutants pour parler aux Québécois. Pour parvenir à faire tout cela, je ne vois pas d’autres moyens que de replonger dans les livres et de m’inspirer de ce qui se passe ailleurs.
G.V.: C'est rigolo de voir Boisclair parler d'humilité dans une phrase et se livrer à une profonde manipulation dans la suivante. Un an et suffisamment de connaissances ? Il devait étudier 24 heures par jour !!! À la lumière de ce qu'on a entendu de lui jusqu'à maintenant, on peut dire qu'il a bien appris sa leçon pour les mots simples, justes et percutant. Ça donne le vide que l'on entend dans ses discours.
Q. L : Pourquoi avoir choisi d’étudier à Harvard?
A. B. : Je vais faire une maîtrise en administration publique à la Kennedy School of Government, qui est affiliée à Harvard. En premier lieu, je voulais être aux États-Unis durant la présidentielle américaine. Deuxièmement, je souhaitais étudier dans un établissement réputé comme progressiste.(???) Finalement, je voulais habiter en Nouvelle-Angleterre, car il s’agit d’une partie du globe qui a un destin très proche du nôtre. Les universités américaines sont colorées politiquement: c’est un réseau de démocrates qui enseignent au Kennedy School. La question n’est toutefois pas de choisir uniquement la meilleure université. Avant tout, pour la première fois de ma vie, je voulais aller vivre à l’étranger.
G.V.: C'est intéressant de lire qu'elle était ses 4 vraies motivations avant de partir. C'est vrai que c'est trippant la présidentielle américaine. On nous apprend comment voler une élection. Je ne sais pas si l'établissement est reputé ou progressiste, mais une chose est certaine, le dangereux fumiste se sert assez bien de la "réputation". Si ce qu'on entend de Boisclair est quelque chose de progressiste, j'aimerais bien qu'on m'explique. Parce que moi ce que j'entend jusqu'à maintenant n'a rien de progressiste. Des promesses recyclés, d'accord. Mais du progrès...
Q. L. : Comment vivez-vous le fait de vous fondre à nouveau dans la masse?
A. B. : C’est avec le plus grand plaisir que je vais étudier en jeans et rouler à vélo plutôt qu’en limousine. Je vis dans un milieu où ce qui est important n’est pas ce que l’on représente, mais bien sa qualité de pensée. Lorsque je me retrouve devant une page blanche, il n’y aucun attaché politique à mes côtés. Ce ne sont pas les militants ou les membres du parti qui sont là pour tenir ma plume. Depuis quinze ans, j’ai toujours réalisé quelque chose à travers ma famille politique. C’est maintenant la première fois que je réalise quelque chose pour moi.
G.V.: Ici, il se vante de quelque chose qu'il n'a visiblement pas. Depuis que la course est commencée, on peut dire sans se tromper que sa qualité de pensée est réellement déficiente. Et là, je ne parle pas du temps qu'il était ministre, je parle de ce qu'il dit depuis un mois et demi. Du vide, du vent, des slogans, il en débite beaucoup. Pour le "consistant", on doit oublier ça pour le moment, et peut-être pour toujours.
Q. L. : À l’heure ou le Parti québécois s’entre-déchire, que signifie pour vous le droit de réserve?
A. B. : Silence radio. Je le fais par choix. Je ne peux pas partir et être constamment interrogé par les médias. Donc, essentiellement, ce sera un silence radio… à moins que je sente que les choses dérapent et je devrai alors intervenir.
G.V.: Si la phrase souligné en gras est de l'humilité, les textes que vous lisez ici sont des lettres d'amour au candidat Boisclair. J'imagine le topo. André du haut de sa prestigieuse prestance, levant le nez des 6 livres qu'il lit en même temps, enseigner l'harmonie aux membres du PQ.
Q. L. : Y a-t-il des questions pour lesquelles vous deviez quitter le Québec pour trouver des réponses?
A. B. : Je ne fuis pas que le Québec, qu’on se comprenne bien. Mais je pense que l’État québécois est pris avec un problème structurel qui va bien au-delà des conjonctures. La question de la démographie, l’étranglement fiscal que nous impose le gouvernement fédéral, la mondialisation que nous souhaitons plus humanisée. Ce sont des questions que nous avons parfois de la difficulté à articuler.
G.V.: Un an plus tard, il a encore beaucoup de misère à articuler... quelque chose de consistant. Peut-on parler d'un cancre ? L'histoire le prouvera. En attendant, il mène dans les sondages et il a la machine péquiste et la majorité des journalistes vedettes derrière lui.
Cherchez l'erreur !
Guy Vandal
Source: Quartier Libre sur le Web 15 septembre 2004 Vol 12 No 2
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