Charest, Dumont, Boisclair, même combat ?
Il faut lire beaucoup de niaiseries dans le forum d'André Boisclair avant de tomber sur des lectures intéressantes. Soit dit en passant, lui et son équipe(sic) n'ont ajouté aucun billet dans "son" blogue, depuis le 5 septembre...
Vous savez ? Le billet re-travaillé ?
Je disais donc que, une participante a relayé ce texte paru dans Le Devoir, génial...
Jeunes premiers et premiers de classe
Chantal Hébert
Le Devoir, édition du lundi 26 septembre 2005
Comme André Boisclair aujourd'hui, messieurs Charest et Dumont ont déjà été la coqueluche du Québec. Dans un cas comme dans l'autre, ces impressions favorables n'ont pas survécu à un vrai baptême du feu. L'histoire va-t-elle encore se répéter ? Ce qui est certain, c'est qu'on a vu pour la première fois dans le parcours d'André Boisclair, la semaine dernière, des éléments de la descente aux enfers vécue par ses contemporains libéral et adéquiste.
Il n'est pas vraiment question ici des démêlés du favori péquiste avec la cocaïne, encore qu'on imagine mal les Charest et Dumont s'étant jamais poudré le nez au terme d'une longue journée au Parlement fédéral ou à l'Assemblée nationale, ou encore montant sur leurs grands chevaux pour fuir un point de presse au galop.
***
Dans les faits, l'épisode de la cocaïne risque surtout de constituer pour André Boisclair un événement catalyseur qui modifie l'éclairage sous lequel il est examiné par le public. Le sentiment que le reste du Canada dépêchait M. Charest en mission commandée au Québec, le discours de Toronto et ses lourds silences sur la question nationale de Mario Dumont avaient eu le même effet sur l'image des chefs libéral et adéquiste.
En y regardant de plus près, voilà donc que plusieurs découvrent qu'André Boisclair a parfois un style hautain, que la propension aux formules creuses ou encore aux raccourcis intellectuels que certains lui reprochent est réelle. Voilà aussi que l'étiquette de coquille vide dont voudraient l'affubler ses critiques lui colle un peu plus facilement à la peau. Tout cela doit rappeler bien des choses aux chefs libéral et adéquiste.
Il est trop tôt pour savoir si l'opinion publique québécoise se montrera aussi volage et aussi sévère à l'égard d'André Boisclair qu'elle l'a éventuellement été avec les Charest et Dumont. Mais si le passé est garant de l'avenir, il est peu probable qu'il échappe au sort qui a vu ses contemporains troquer leur piédestal de gendres modèles pour les pieds d'argile d'un beau-frère plus ou moins montrable.
Vous savez ? Le billet re-travaillé ?
Je disais donc que, une participante a relayé ce texte paru dans Le Devoir, génial...
Jeunes premiers et premiers de classe
Chantal Hébert
Le Devoir, édition du lundi 26 septembre 2005
Comme André Boisclair aujourd'hui, messieurs Charest et Dumont ont déjà été la coqueluche du Québec. Dans un cas comme dans l'autre, ces impressions favorables n'ont pas survécu à un vrai baptême du feu. L'histoire va-t-elle encore se répéter ? Ce qui est certain, c'est qu'on a vu pour la première fois dans le parcours d'André Boisclair, la semaine dernière, des éléments de la descente aux enfers vécue par ses contemporains libéral et adéquiste.
Il n'est pas vraiment question ici des démêlés du favori péquiste avec la cocaïne, encore qu'on imagine mal les Charest et Dumont s'étant jamais poudré le nez au terme d'une longue journée au Parlement fédéral ou à l'Assemblée nationale, ou encore montant sur leurs grands chevaux pour fuir un point de presse au galop.
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Dans les faits, l'épisode de la cocaïne risque surtout de constituer pour André Boisclair un événement catalyseur qui modifie l'éclairage sous lequel il est examiné par le public. Le sentiment que le reste du Canada dépêchait M. Charest en mission commandée au Québec, le discours de Toronto et ses lourds silences sur la question nationale de Mario Dumont avaient eu le même effet sur l'image des chefs libéral et adéquiste.
En y regardant de plus près, voilà donc que plusieurs découvrent qu'André Boisclair a parfois un style hautain, que la propension aux formules creuses ou encore aux raccourcis intellectuels que certains lui reprochent est réelle. Voilà aussi que l'étiquette de coquille vide dont voudraient l'affubler ses critiques lui colle un peu plus facilement à la peau. Tout cela doit rappeler bien des choses aux chefs libéral et adéquiste.
Il est trop tôt pour savoir si l'opinion publique québécoise se montrera aussi volage et aussi sévère à l'égard d'André Boisclair qu'elle l'a éventuellement été avec les Charest et Dumont. Mais si le passé est garant de l'avenir, il est peu probable qu'il échappe au sort qui a vu ses contemporains troquer leur piédestal de gendres modèles pour les pieds d'argile d'un beau-frère plus ou moins montrable.
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