Fumiste il est, fumistes ils sont !
Comme ma "victime" se fait très discrète présentement, je dois fouiller plus pour "nourrir" ce blogue.
À force de chercher, j'ai fini par trouver un texte qui ne parle pas de Boisclair mais, qui est quand même pertinent pour ceux qui ne comprennent pas toujours les positions ambigües du Parti Québécois. On pourrait se demander longtemps pourquoi l'équipe Landry et les dirigeants péquistes appuient le dangereux fumiste. Il n'y aura toujours qu'une seule réponse...(G.V.)
Le mythe de la promotion de la souveraineté au PQ
En mars 2005, le Conseil National du Parti québécois, qui a eu lieu à Trois-Rivières, adoptait une proposition unanime demandant aux députés du caucus péquiste de l'Aile parlementaire, de faire des liens constants et quotidiens, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Assemblée Nationale, entre le contenu de leurs dossiers sectoriaux et la souveraineté du Québec.
Cette proposition, je la connais bien, puisque c'est moi qui l'a préparée comme président (alors) de la circonscription électorale de Johnson.
A compter d'avril 2005, j'ai voulu vérifier si cette proposition était respectée. J'ai vérifié attentivement tous les communiqués de presse émis par l'Aile parlementaire depuis le 1er avril 2005 et à part un communiqué émis par Bernard Landry sur une décision de la Cour suprême, aucun communiqué de presse n'a respecté la décision unanime du Conseil National de Trois-Rivières.
À la demande de mon député, Claude Boucher, et dans l'unique but de faire respecter la proposition de Johnson, j'ai écrit à la présidente du caucus, la députée Agnés Maltais et à la leader parlementaire Diane Lemieux. Mme Lemieux ne m'a pas répondu et Mme Maltais m'a envoyé un courriel acide prenant un ton insulté en me disant que je remettais en cause l'engagement souverainiste des députés! Ayoye!
J'ai donc écrit par courriel à tous les députés leur rappelant la proposition unanime de Trois-Rivières. PAS UN SEUL N'A RÉPONDU.
Pire: je me suis fait rabrouer par le directeur du Parti québécois, Pierre Châteuvert, qui m'a dit de me mêler de mes affaires et de laisser mon député s'en occuper. Big deal!
Justement, je m'en mêlais de mes affaires, car j'étais président de l'exécutif de Johnson! D'ailleurs, pour une fois qu'un militant s'en mêle et n'a pas peur d'affronter le caucus des députés!
Tout cela pour dire que la promotion de la souveraineté est et a toujours été un mythe au Parti québécois, sauf sous Jacques Parizeau. Ces dernières années, seul Bernard Landry parlait de la souveraineté et osait dire les vrais mots: nation québécoise et indépendance nationale du Québec.
La très grande majorité des députés du Parti québécois, même s'ils nous jurent la main sur le coeur qu'ils sont tous souverainistes, seraient absolument incapables de mettre leur siège en jeu pour l'indépendance de notre patrie.
Je mets au défi quiconque sur ce forum de faire l'exercice suivant: appelez votre député péquiste de votre circonsciption et demandez lui de faire une déclaration publique dans laquelle il s'engage à mettre son siège en jeu en cas d'un référendum perdant! Si vous en trouvez une ou un, il ou elle aura mon vote!
D'autre part, qu'est-il advenu de la fameuse "École de la souveraineté" qui est devenue l'École de formation à la souveraineté dirigée par Léandre Dion?
Il y a 3 ans, j'ai communiqué avec M. Dion pour lui offrir bénévolement mes services pour mettre sur pied la section virtuelle de l'école. Il n'était pas prêt! Imagines.....
Récemment, j'ai appris que l'école est tout simplement disparue!
Autre dossier: j'ai été l'instigateur, après 5 ans d'efforts et d'embûches, du premier comité sur les NTIC (Nouvelles techologies de l'information et de la communication) au sein du Parti québécois. Cela a pris 6 mois à nommer les membres et encore là, le comité n'est pas encore opérationnel.
J'ai été le premier - et le seul - au Parti québécois à developper le concept du militantisme virtuel - en mettant sur pied des réseaux gratuits en me servant des Groupes Yahoo.
Jamais je n'ai reçu le moindre encouragement et la moindre aide. Au contraire, on a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues.
Dans Johnson, on m'a même dit que ce n'était pas au Parti québécois à faire la promotion de la souveraineté, mais au Conseil de la souveraineté!
Donc, mes amis, soyons réalistes. La promotion de la souveraineté est un mythe au Parti québécois. Je l'ai vécu. Je le vis encore et je n'ai pas assez de mots pour décrire cette espèce de mentalité "attentiste" qui y règne, particulièrement au sein de l'Aile parlementaire.
Lors du XVè Congrès, j'ai voulu m'adresser aux militantes et militants "bénévoles", c'est-à-dire, tous ceux et celles "qui ne sont pas payés pour faire de la politique". Je voulais juste leur faire comprendre que c'étaient à nous, les militantes et les militants bénévoles, de prendre le contrôle du Parti et de faire en sorte que la question nationale se règle le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection.
Je me suis fait rabrouer sévèrement par Lyne Marcoux, la présidente de l'Assemblée plénière, qui a dit que "nous étions tous des bénévoles"! Mon oeil!
On ne voulait pas manifestement que je mette le droit sur le bobo au P.Q: une démocratie contrôlée, dirigée, encadrée, manipulée habilement par une petite élite, les députés de l'Aile parlementaire, dont l'objectif principal est de se faire élire et réélire et qui utilisent la souveraineté comme une marque de commerce.
Cette petite élite de députés qui ont accès à tous les dossiers importants, sont appuyés par du personnel politique et les fonctionnaires du Parti. Ce sont eux qui mènent le bal en fonction de leurs intérêts propres, soit celle d'une petite élite qui veut le pouvoir.
Pour maintenir un semblant de démocratie, cela prend une armée de militantes et de militants bénévoles, les "twits", qui comme vous et moi, ne sommes pas payés, mais en plus payons de nos propres poches et nos énergies en attendant le Grand Jour de l'indépendance qui ne vient jamais.
Parmi ces militantes et ces militants péquistes, il y a aussi, bien sûr, les arrivistes, les carriéristes, les super-adaptés, les jeunes loups aux dents longues qui veulent des jobs, de l'influence, du pouvoir et il y a les autres: les naifs, les croyants, les fidèles, les indépendantistes, alouette! qui commencent à en avoir plein le cul et qui ne rêvent qu'à une chose: faire l'indépendance le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection, en présentant des candidates et candidats qui ne sont pas des politiciens professionnels et dont l'unique mandat serait nous emmener au Pays.
Ma confiance aux politiciens professionnels est au plus bas. Je ne les crois pas. Je ne les crois plus. Je commence à penser sérieusement que l'indépendance viendra de la société civile qui finira par se révolter contre toute cette boulechite!
Un péquiste en colère
Pierre Cloutier
Ex président de Johnson
À force de chercher, j'ai fini par trouver un texte qui ne parle pas de Boisclair mais, qui est quand même pertinent pour ceux qui ne comprennent pas toujours les positions ambigües du Parti Québécois. On pourrait se demander longtemps pourquoi l'équipe Landry et les dirigeants péquistes appuient le dangereux fumiste. Il n'y aura toujours qu'une seule réponse...(G.V.)
Le mythe de la promotion de la souveraineté au PQ
En mars 2005, le Conseil National du Parti québécois, qui a eu lieu à Trois-Rivières, adoptait une proposition unanime demandant aux députés du caucus péquiste de l'Aile parlementaire, de faire des liens constants et quotidiens, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Assemblée Nationale, entre le contenu de leurs dossiers sectoriaux et la souveraineté du Québec.
Cette proposition, je la connais bien, puisque c'est moi qui l'a préparée comme président (alors) de la circonscription électorale de Johnson.
A compter d'avril 2005, j'ai voulu vérifier si cette proposition était respectée. J'ai vérifié attentivement tous les communiqués de presse émis par l'Aile parlementaire depuis le 1er avril 2005 et à part un communiqué émis par Bernard Landry sur une décision de la Cour suprême, aucun communiqué de presse n'a respecté la décision unanime du Conseil National de Trois-Rivières.
À la demande de mon député, Claude Boucher, et dans l'unique but de faire respecter la proposition de Johnson, j'ai écrit à la présidente du caucus, la députée Agnés Maltais et à la leader parlementaire Diane Lemieux. Mme Lemieux ne m'a pas répondu et Mme Maltais m'a envoyé un courriel acide prenant un ton insulté en me disant que je remettais en cause l'engagement souverainiste des députés! Ayoye!
J'ai donc écrit par courriel à tous les députés leur rappelant la proposition unanime de Trois-Rivières. PAS UN SEUL N'A RÉPONDU.
Pire: je me suis fait rabrouer par le directeur du Parti québécois, Pierre Châteuvert, qui m'a dit de me mêler de mes affaires et de laisser mon député s'en occuper. Big deal!
Justement, je m'en mêlais de mes affaires, car j'étais président de l'exécutif de Johnson! D'ailleurs, pour une fois qu'un militant s'en mêle et n'a pas peur d'affronter le caucus des députés!
Tout cela pour dire que la promotion de la souveraineté est et a toujours été un mythe au Parti québécois, sauf sous Jacques Parizeau. Ces dernières années, seul Bernard Landry parlait de la souveraineté et osait dire les vrais mots: nation québécoise et indépendance nationale du Québec.
La très grande majorité des députés du Parti québécois, même s'ils nous jurent la main sur le coeur qu'ils sont tous souverainistes, seraient absolument incapables de mettre leur siège en jeu pour l'indépendance de notre patrie.
Je mets au défi quiconque sur ce forum de faire l'exercice suivant: appelez votre député péquiste de votre circonsciption et demandez lui de faire une déclaration publique dans laquelle il s'engage à mettre son siège en jeu en cas d'un référendum perdant! Si vous en trouvez une ou un, il ou elle aura mon vote!
D'autre part, qu'est-il advenu de la fameuse "École de la souveraineté" qui est devenue l'École de formation à la souveraineté dirigée par Léandre Dion?
Il y a 3 ans, j'ai communiqué avec M. Dion pour lui offrir bénévolement mes services pour mettre sur pied la section virtuelle de l'école. Il n'était pas prêt! Imagines.....
Récemment, j'ai appris que l'école est tout simplement disparue!
Autre dossier: j'ai été l'instigateur, après 5 ans d'efforts et d'embûches, du premier comité sur les NTIC (Nouvelles techologies de l'information et de la communication) au sein du Parti québécois. Cela a pris 6 mois à nommer les membres et encore là, le comité n'est pas encore opérationnel.
J'ai été le premier - et le seul - au Parti québécois à developper le concept du militantisme virtuel - en mettant sur pied des réseaux gratuits en me servant des Groupes Yahoo.
Jamais je n'ai reçu le moindre encouragement et la moindre aide. Au contraire, on a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues.
Dans Johnson, on m'a même dit que ce n'était pas au Parti québécois à faire la promotion de la souveraineté, mais au Conseil de la souveraineté!
Donc, mes amis, soyons réalistes. La promotion de la souveraineté est un mythe au Parti québécois. Je l'ai vécu. Je le vis encore et je n'ai pas assez de mots pour décrire cette espèce de mentalité "attentiste" qui y règne, particulièrement au sein de l'Aile parlementaire.
Lors du XVè Congrès, j'ai voulu m'adresser aux militantes et militants "bénévoles", c'est-à-dire, tous ceux et celles "qui ne sont pas payés pour faire de la politique". Je voulais juste leur faire comprendre que c'étaient à nous, les militantes et les militants bénévoles, de prendre le contrôle du Parti et de faire en sorte que la question nationale se règle le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection.
Je me suis fait rabrouer sévèrement par Lyne Marcoux, la présidente de l'Assemblée plénière, qui a dit que "nous étions tous des bénévoles"! Mon oeil!
On ne voulait pas manifestement que je mette le droit sur le bobo au P.Q: une démocratie contrôlée, dirigée, encadrée, manipulée habilement par une petite élite, les députés de l'Aile parlementaire, dont l'objectif principal est de se faire élire et réélire et qui utilisent la souveraineté comme une marque de commerce.
Cette petite élite de députés qui ont accès à tous les dossiers importants, sont appuyés par du personnel politique et les fonctionnaires du Parti. Ce sont eux qui mènent le bal en fonction de leurs intérêts propres, soit celle d'une petite élite qui veut le pouvoir.
Pour maintenir un semblant de démocratie, cela prend une armée de militantes et de militants bénévoles, les "twits", qui comme vous et moi, ne sommes pas payés, mais en plus payons de nos propres poches et nos énergies en attendant le Grand Jour de l'indépendance qui ne vient jamais.
Parmi ces militantes et ces militants péquistes, il y a aussi, bien sûr, les arrivistes, les carriéristes, les super-adaptés, les jeunes loups aux dents longues qui veulent des jobs, de l'influence, du pouvoir et il y a les autres: les naifs, les croyants, les fidèles, les indépendantistes, alouette! qui commencent à en avoir plein le cul et qui ne rêvent qu'à une chose: faire l'indépendance le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection, en présentant des candidates et candidats qui ne sont pas des politiciens professionnels et dont l'unique mandat serait nous emmener au Pays.
Ma confiance aux politiciens professionnels est au plus bas. Je ne les crois pas. Je ne les crois plus. Je commence à penser sérieusement que l'indépendance viendra de la société civile qui finira par se révolter contre toute cette boulechite!
Un péquiste en colère
Pierre Cloutier
Ex président de Johnson
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