lundi, octobre 31, 2005

Loi du silence... (1)

Je prévois poser des questions aux dirigeants, ex-dirigeants, candidats à la chefferie et députés du Parti Québécois cette semaine dans ce blogue. Et je commence la semaine avec le lucide parmi les lucides, Lucien Bouchard.

Le B.A.L. (Bureau des affaires louches) a terminé la deuxième partie de son enquête. Prévoyez donc une bonne demi-heure pour lire ce texte hautement intéressant...

COCAÏNE ET POLITIQUE AU QUÉBEC (2ième partie): Un tabou persistant

Lucien Bouchard a bien dit qu'il ne savait rien de la "consommation" du dangereux fumiste. Pourtant un journaliste a bel et bien écrit que Lucien avait fait toute une scène à Boisclair concernant son comportement. Le sujet n'a pas été fouillé profondément comme d'habitude mais, le lucide a-t-il dit la vérité ?

Parce que le Lucien, y'a pas trop de misère avec les drogués...

(...) en décembre 1992, M. Lucien Bouchard, alors chef du Bloc Québécois, courtise personnellement M. Bertrand pour qu’il accepte de se présenter à l’assemblée d’investiture de la circonscription de Québec-Est en vue de l’élection fédérale à venir.
(...)
« Monsieur Bouchard, il faut que vous sachiez que j’ai des problèmes d’alcool et de drogue. J’ai suivi une thérapie en 1990. Depuis, j’ai rechuté mais, en ce moment, ça va mieux. »

« Monsieur Bertrand, j’apprécie que vous preniez les devants pour m’en parler », lui a alors répondu M. Bouchard. « C’est tout à votre honneur. J’étais au courant de vos difficultés et je comptais bien vous poser quelques questions à ce sujet. Sachez que, dans la mesure où vous persistez dans vos efforts, vous pourrez toujours compter sur mon appui. »

Lulu était au courant des difficultés de Jean-Francois Bertrand mais voulait quand même que celui-ci devienne candidat du Bloc. Intéressant. Et ce très lucide néolibéral voudrait nous faire croire qu'il ne savait rien au sujet de Boisclair...

???

Nous prenez-vous pour des valises M. Bouchard ?

Guy Vandal

P.S. Les citations sont disponibles dans le lien cité plus haut... et dans le livre de Jean-Francois Bertrand, Je suis un bum de bonne famille.