L'arrogance n'est pas une réponse !
Je commence à penser sérieusement que le dangereux fumiste ne finira pas cette course...
Ce matin dans Le Devoir, on apprend que l'ancien ministre Daniel Paillé retire son appui à André Boisclair. Ça commence bien la journée n'est-ce pas André ? Ton équipe doit commencer à avoir le moral dans les talons. J'avais préparé un texte qui te posait d'autres questions, mais je vais attendre un peu avant de le publier parce que je trouve les propos de Daniel Paillé très pertinents...
Ton affaire de coke n'était pas juste un mauvais moment à traverser; c'était une importante et prévisible crise à gérer. Tu n'as pas su le faire alors que gérer le Québec, province ou pays, comme tu y aspires, exige bien davantage. Et ce ne sont pas les quelques cas théoriques ou historiques de Harvard qui forment un leader.
Car, ce qui est lourd de conséquences, ce ne sont pas les gestes que tu as commis, c'est que tu les aies commis pendant que tu étais ministre. Ce n'est pas parce que ton boss d'alors a manqué de lucidité qu'il faut minimiser l'affaire. Un ministre doit exercer du leadership et être au-dessus de tout soupçon. Son entourage aussi. Or, ce n'est pas ce que tu as démontré. Ton entourage d'alors (bien que certains aient payé leurs dettes à la société) non plus.
C'est comme si l'histoire se répétait d'une certaine façon, car force est de constater, à la lumière des déclarations récentes de tes hommes de maintenant, que l'entourage d'aujourd'hui n'est pas celui d'un leader. Et ton attitude publique alors. Après avoir minimisé le tout, devant l'insistance d'une presse que tu connais pourtant fort bien, tu es devenu «soupe au lait». T'en prendre aux journalistes sur ton «intégrité physique» était nettement exagéré. Refuser l'entrevue de fond au Devoir ou sortir de TVA sans politesse, voilà les gestes de colère d'un enfant gâté, pas l'attitude d'un leader.
Un leader doit aussi savoir faire de simples règles de trois, surtout en matière de crédits en éducation, sinon il risque de passer pour un enfant d'école. Un leader devrait savoir combien coûtent ses propres propositions et ne pas avoir l'air étonné qu'on lui demande d'être précis.
Depuis que l'histoire de coke est réapparue dans les médias, l'équipe Boisclair a démontré qu'elle était complètement nulle dans la gestion de crise. Et c'est la même équipe que les membres du PQ éliront peut-être le 15 novembre. Ça fait réfléchir. Tout ceux qui ont profité de leur "prestige" de député du Bloc ou du PQ pour donner leur appui à Boisclair, doivent commencer à être gènés.
C'est clair et net qu'ils n'ont pas réfléchi beaucoup avant d'appuyer ce fumiste. Combien de ces arrivistes oseront faire la même chose que Daniel Paillé d'ici le 15 novembre ?
Guy Vandal
Ce matin dans Le Devoir, on apprend que l'ancien ministre Daniel Paillé retire son appui à André Boisclair. Ça commence bien la journée n'est-ce pas André ? Ton équipe doit commencer à avoir le moral dans les talons. J'avais préparé un texte qui te posait d'autres questions, mais je vais attendre un peu avant de le publier parce que je trouve les propos de Daniel Paillé très pertinents...
Ton affaire de coke n'était pas juste un mauvais moment à traverser; c'était une importante et prévisible crise à gérer. Tu n'as pas su le faire alors que gérer le Québec, province ou pays, comme tu y aspires, exige bien davantage. Et ce ne sont pas les quelques cas théoriques ou historiques de Harvard qui forment un leader.
Car, ce qui est lourd de conséquences, ce ne sont pas les gestes que tu as commis, c'est que tu les aies commis pendant que tu étais ministre. Ce n'est pas parce que ton boss d'alors a manqué de lucidité qu'il faut minimiser l'affaire. Un ministre doit exercer du leadership et être au-dessus de tout soupçon. Son entourage aussi. Or, ce n'est pas ce que tu as démontré. Ton entourage d'alors (bien que certains aient payé leurs dettes à la société) non plus.
C'est comme si l'histoire se répétait d'une certaine façon, car force est de constater, à la lumière des déclarations récentes de tes hommes de maintenant, que l'entourage d'aujourd'hui n'est pas celui d'un leader. Et ton attitude publique alors. Après avoir minimisé le tout, devant l'insistance d'une presse que tu connais pourtant fort bien, tu es devenu «soupe au lait». T'en prendre aux journalistes sur ton «intégrité physique» était nettement exagéré. Refuser l'entrevue de fond au Devoir ou sortir de TVA sans politesse, voilà les gestes de colère d'un enfant gâté, pas l'attitude d'un leader.
Un leader doit aussi savoir faire de simples règles de trois, surtout en matière de crédits en éducation, sinon il risque de passer pour un enfant d'école. Un leader devrait savoir combien coûtent ses propres propositions et ne pas avoir l'air étonné qu'on lui demande d'être précis.
Depuis que l'histoire de coke est réapparue dans les médias, l'équipe Boisclair a démontré qu'elle était complètement nulle dans la gestion de crise. Et c'est la même équipe que les membres du PQ éliront peut-être le 15 novembre. Ça fait réfléchir. Tout ceux qui ont profité de leur "prestige" de député du Bloc ou du PQ pour donner leur appui à Boisclair, doivent commencer à être gènés.
C'est clair et net qu'ils n'ont pas réfléchi beaucoup avant d'appuyer ce fumiste. Combien de ces arrivistes oseront faire la même chose que Daniel Paillé d'ici le 15 novembre ?
Guy Vandal
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