PQ ou... GRC ?
Bonjour Monsieur Vandal,
Je sais : pas de preuve tangible, pas de pièce à conviction. Évidemment, les bandits prennent soin de balayer derrière eux. Mais, quand même, les preuves circonstancielles n'abondent-elle pas ? Ne passons pas par quatre chemins : le PQ est sous le contrôle de la GRC. Mettez ça en ligne sur votre blogue, je m'en balance, j'assume ce que j'écris. Faut bien que quelqu'un ose enfin le dire : le PQ est sous le contrôle de la GRC. Les gens dits raisonnables riront. Qu'ils rient ! Mais jamais on ne me fera croire qu'il y a une autre explication à l'intronisation en cours de Boisclair. Politiquement, cet individu est, dans le meilleur des cas, une coquille vide, un débiteur de phrases creuses, un politicien de pacotille. Dans la mouvance indépendantiste, en dehors du PQ, il n'a aucun appui. Ni Vigile, ni L'Aut'Journal, ni Le Couac, ni Le Québécois, ni L'Action Nationale, ni la SSJBM. Tous s'en méfient ou lui sont même carrément hostiles. L'écrivain Yves Beauchemin vient de donner son appui à Pauline Marois et on peut présumer que c'est surtout par opposition à Boisclair. Dans Le Devoir du 21 octobre, Pierre Vadeboncoeur a écrit : « André Boisclair ne doit pas être élu à la direction du PQ ». Alors, bordel, à part les carriéristes, les opportunistes, les apolitiques, les moutons, les coiffeurs et les libéraux, qui diable appuie Boisclair ? Qui ?
À Ottawa, le scandale des commandites n'a pas encore cessé de faire couler de l'encre. Pour ceux qui savent situer l'actualité politique dans un contexte historique, ce scandale met en évidence le caractère colonialiste et par conséquent antidémocratique du régime fédéral. Et, bien sûr, cette mise à nu de la vérité est de nature à créer, pour les indépendantistes, une conjoncture politique plus favorable que jamais.
Or, voilà, c'est ce moment en quelque sorte béni que le PQ choisit pour se donner un chef sans consistance et, qui plus est, susceptible à n'importe quel moment d'avoir affaire à la police et aux tribunaux !
Simple hasard ? Pure coïncidence ? Allons donc ! Le PQ a été fondé en 1968, il a donc 37 ans, il a eu à ce jour cinq chefs, un bon (le troisième), deux quelconques et deux pourris, mais aucun assez imbécile pour risquer délibérément la prison. De 1968 à 2004, année où le scandale des commandites a fini par éclater, le PQ a donc eu 36 ans et quatre occasions pour tenter cette expérience tout à fait inédite qui consiste à se donner un délinquant comme chef. Mais, bon, il a fallu qu'il attende un petit peu plus, juste le moment précis où ça tombe on ne peut mieux pour l'ennemi !
Alors, non, il n'y a pas de hasard là-dedans. Surtout quand on sait que Boisclair est en quelque sorte le fils politique de Lechien Bouchard, ce caméléon dont il se réclame et avec qui il a en commun la manie de tourner en rond autour de la « souveraineté » pour mieux nous imposer son néo-libéralisme, un néo-libéralisme dénationalisant.
Ah ! il a bien manœuvré, ce Lechien Bouchard ! Vous ne trouvez pas que les astres se sont merveilleusement bien alignés pour permettre à son rejeton politique de s'emparer du PQ ? En 2004, Boisclair démissionne pour aller faire une drôle de maîtrise à Harvard. Il revient un an plus tard, prétendument pour quelques mois seulement, le temps de se préparer à aller faire un stage à Toronto. Le peuple s'en fout bien, mais la Bazzo en profite pour l'inviter à la radio. Il passe aussi à une émission télé légère (C'est dans l'air) et La Presse, toujours sérieuse, nous apprend que (entre deux lignes) il se fait du rizotto… Puis, bang ! Landry démissionne, Duceppe renonce et Legault se désiste. L'ersatz de Bouchard n'a donc devant lui qu'une Pauline Marois guère inspirante et peu populaire, les sept autres candidats manquant pour leur part soit de notoriété, soit d'expérience, soit d'organisation, soit d'argent, soit de tout cela à la fois.
Trudeauiste en 1968, Lechien Bouchard s'est retrouvé ambassadeur d'Ottawa en France à la fin des années 80 et on a souvent dit qu'à ce titre, il ne laissait pas un pouce, pas même un millimètre à la Délégation générale du Québec. Et voilà que, grâce au lien Internet que vous avez mis en ligne sur votre blogue le 31 octobre, j'apprends que, comme chef du Bloc québécois, il a tout fait à l'époque pour s'adjoindre les services d'un autre sniffeux, Jean-François Bertrand, à qui nul autre que Jean Pelletier, sbire de Jean Chrétien, avait fait appel, en 1989, pour lui succéder, heureusement sans succès, à la mairie de Québec. Comme c'est drôle, tout ça ! Jean-François Bertrand en excellents termes avec un Jean Pelletier, comme Lechien Bouchard l'est avec un Marc Lalonde, à qui il doit une lettre de recommandation. Je n'ai pas le câble, donc je n'ai pas LCN, mais n'est-il pas vrai que Jean-François Bertrand a déjà été invité par cette station à commenter certains des débats organisés dans le cadre de la course à la chefferie du PQ ? Et n'est-il pas vrai qu'il s'y montrait plutôt favorable à Boisclair ?
Mais c'est que ce Boisclair a tout pour plaire à un Bouchard comme à un Bertrand. En avril 2005, la revue l'Actualité nous apprenait ou nous rappelait qu'il vient d'une bonne famille libérale et fédéraliste d'Outremont. En 1980, il fit du porte à porte pour le NON avec Monique Ryan, la fille de l'autre et future épouse de son meilleur ami, au sens courant du terme, Marc-André Blanchard, actuel président... du parti libéral du Québec (http://www.konradyakabuski.com/articles/2005_02.html). Il était jeune, déjà, c'est vrai, il n'avait que 14 ans, mais quand même… C'est quelque part entre 1980 et 1985, donc vers 16 ou 18 ans, qu'il serait devenu « souverainiste » (je n'ose dire « indépendantiste » puisqu'il n'emploie jamais ce mot). Comment la conversion s'est-elle opérée ? À la faveur d'un voyage qu'il fit alors dans l'est du Québec, une région où il n'était jamais allé auparavant, mais dont il a apprécié les paysages et dont les habitants lui ont paru si sympathiques que cela lui a donné subitement l'idée qu'on pouvait faire de belles choses au Québec. Est-ce en leur tenant un discours aussi édifiant qu'il a réussi à convertir ses parents ? Ça, on l'ignore, mais il faut croire qu'il les a vraiment convertis car il a déjà dit que sa famille lui apporte un soutien total depuis toujours. Enfin, oui, c'est bien possible qu'il ait ainsi converti sa famille, même si ses parents avaient pour amis Claude Forget, ancien ministre libéral sous Bourassa, et son épouse, Monique Jérôme-Forget, actuelle ministre libérale sous Charest, de même que Gérald Tremblay, lui aussi ancien ministre libéral sous Bourassa. Oui, c'est toujours possible que, d'un tel milieu, ait émané un « souverainiste ». Tout est possible, au fond, en ce bas monde... Y compris des profs de Brébeuf ou de quelque autre école huppée qui refilent à Ottawa les noms d'ados en qui ils voient de futurs bons agents, lesquels sont par la suite recrutés et dressés, comme de bons petits chiens, les uns pour aller servir le parti libéral, les autres pour aller s'infiltrer au PQ et le paralyser de l'intérieur…
J'exagère ? Je divague ? Peut-être. Mais une chose est sûre : quelle que soit la conjoncture, mais surtout dans la conjoncture actuelle, l'élection de Boisclair à la tête du PQ n'a absolument, mais absolument rien de rationnel, en ce sens que cela n'augmente sûrement pas, mais au contraire diminue nos chances de réaliser l'indépendance. Or, les indépendantistes ne sont pas tous des imbéciles, tout de même. Il faut donc que ce qui arrive aujourd'hui soit la conséquence d'une opération conçue à l'extérieur du PQ puis menée de l'intérieur, autrement dit il faut que ce qui arrive soit le résultat d'une intrusion, d'une infiltration. C'est l'explication la plus terre-à-terre de ce qui se passe actuellement.
Alors, qu'on ne dise pas que c'est inconcevable. Pendant une dizaine d'années, le PQ a bel et bien eu comme Numéro Deux un type qui travaillait pour la GRC. Celui-ci aurait-il eu un successeur, plus habile encore, en la personne d’un individu qui, à la faveur d’un poste élevé, aurait posé ici et là, dans le parti, des mines qui, hélas, ne font peut-être que commencer à exploser ?
Je sais, Monsieur Vandal, mon texte est long. Aussi, compte tenu de sa longueur et de certaines choses que j'y affirme, vous êtes libre de le publier ou non, intégralement ou partiellement. Mais, personnellement, je suis de plus en plus convaincu que, si on n'ose pas s’interroger sur des gens comme Lechien Bouchard, eh bien, on devra endurer Boisclair et ce sera la fin.
Ce soir, 1er novembre, Radio-Canada diffuse un reportage sur « l'énigme Boisclair ». Y parlera-t-on de son ancien chef de cabinet ? D'après ce qu'on lit sur le site de Radio-Canada, c'est peu probable. En ce cas, ce reportage risque tout juste de nous valoir un autre sondage bidon. Entretemps, le téteux de chefs Sylvain Simard nous refera probablement le coup des « forces fédéralistes qui s'attaquent à André Boisclair ». Comme si, là, pour reprendre les mots d'Éric Tremblay sur Vigile, le 30 octobre, on ne leur offrait pas la proie, une proie facile, sur un plateau d'argent…
Luc Potvin
Je sais : pas de preuve tangible, pas de pièce à conviction. Évidemment, les bandits prennent soin de balayer derrière eux. Mais, quand même, les preuves circonstancielles n'abondent-elle pas ? Ne passons pas par quatre chemins : le PQ est sous le contrôle de la GRC. Mettez ça en ligne sur votre blogue, je m'en balance, j'assume ce que j'écris. Faut bien que quelqu'un ose enfin le dire : le PQ est sous le contrôle de la GRC. Les gens dits raisonnables riront. Qu'ils rient ! Mais jamais on ne me fera croire qu'il y a une autre explication à l'intronisation en cours de Boisclair. Politiquement, cet individu est, dans le meilleur des cas, une coquille vide, un débiteur de phrases creuses, un politicien de pacotille. Dans la mouvance indépendantiste, en dehors du PQ, il n'a aucun appui. Ni Vigile, ni L'Aut'Journal, ni Le Couac, ni Le Québécois, ni L'Action Nationale, ni la SSJBM. Tous s'en méfient ou lui sont même carrément hostiles. L'écrivain Yves Beauchemin vient de donner son appui à Pauline Marois et on peut présumer que c'est surtout par opposition à Boisclair. Dans Le Devoir du 21 octobre, Pierre Vadeboncoeur a écrit : « André Boisclair ne doit pas être élu à la direction du PQ ». Alors, bordel, à part les carriéristes, les opportunistes, les apolitiques, les moutons, les coiffeurs et les libéraux, qui diable appuie Boisclair ? Qui ?
À Ottawa, le scandale des commandites n'a pas encore cessé de faire couler de l'encre. Pour ceux qui savent situer l'actualité politique dans un contexte historique, ce scandale met en évidence le caractère colonialiste et par conséquent antidémocratique du régime fédéral. Et, bien sûr, cette mise à nu de la vérité est de nature à créer, pour les indépendantistes, une conjoncture politique plus favorable que jamais.
Or, voilà, c'est ce moment en quelque sorte béni que le PQ choisit pour se donner un chef sans consistance et, qui plus est, susceptible à n'importe quel moment d'avoir affaire à la police et aux tribunaux !
Simple hasard ? Pure coïncidence ? Allons donc ! Le PQ a été fondé en 1968, il a donc 37 ans, il a eu à ce jour cinq chefs, un bon (le troisième), deux quelconques et deux pourris, mais aucun assez imbécile pour risquer délibérément la prison. De 1968 à 2004, année où le scandale des commandites a fini par éclater, le PQ a donc eu 36 ans et quatre occasions pour tenter cette expérience tout à fait inédite qui consiste à se donner un délinquant comme chef. Mais, bon, il a fallu qu'il attende un petit peu plus, juste le moment précis où ça tombe on ne peut mieux pour l'ennemi !
Alors, non, il n'y a pas de hasard là-dedans. Surtout quand on sait que Boisclair est en quelque sorte le fils politique de Lechien Bouchard, ce caméléon dont il se réclame et avec qui il a en commun la manie de tourner en rond autour de la « souveraineté » pour mieux nous imposer son néo-libéralisme, un néo-libéralisme dénationalisant.
Ah ! il a bien manœuvré, ce Lechien Bouchard ! Vous ne trouvez pas que les astres se sont merveilleusement bien alignés pour permettre à son rejeton politique de s'emparer du PQ ? En 2004, Boisclair démissionne pour aller faire une drôle de maîtrise à Harvard. Il revient un an plus tard, prétendument pour quelques mois seulement, le temps de se préparer à aller faire un stage à Toronto. Le peuple s'en fout bien, mais la Bazzo en profite pour l'inviter à la radio. Il passe aussi à une émission télé légère (C'est dans l'air) et La Presse, toujours sérieuse, nous apprend que (entre deux lignes) il se fait du rizotto… Puis, bang ! Landry démissionne, Duceppe renonce et Legault se désiste. L'ersatz de Bouchard n'a donc devant lui qu'une Pauline Marois guère inspirante et peu populaire, les sept autres candidats manquant pour leur part soit de notoriété, soit d'expérience, soit d'organisation, soit d'argent, soit de tout cela à la fois.
Trudeauiste en 1968, Lechien Bouchard s'est retrouvé ambassadeur d'Ottawa en France à la fin des années 80 et on a souvent dit qu'à ce titre, il ne laissait pas un pouce, pas même un millimètre à la Délégation générale du Québec. Et voilà que, grâce au lien Internet que vous avez mis en ligne sur votre blogue le 31 octobre, j'apprends que, comme chef du Bloc québécois, il a tout fait à l'époque pour s'adjoindre les services d'un autre sniffeux, Jean-François Bertrand, à qui nul autre que Jean Pelletier, sbire de Jean Chrétien, avait fait appel, en 1989, pour lui succéder, heureusement sans succès, à la mairie de Québec. Comme c'est drôle, tout ça ! Jean-François Bertrand en excellents termes avec un Jean Pelletier, comme Lechien Bouchard l'est avec un Marc Lalonde, à qui il doit une lettre de recommandation. Je n'ai pas le câble, donc je n'ai pas LCN, mais n'est-il pas vrai que Jean-François Bertrand a déjà été invité par cette station à commenter certains des débats organisés dans le cadre de la course à la chefferie du PQ ? Et n'est-il pas vrai qu'il s'y montrait plutôt favorable à Boisclair ?
Mais c'est que ce Boisclair a tout pour plaire à un Bouchard comme à un Bertrand. En avril 2005, la revue l'Actualité nous apprenait ou nous rappelait qu'il vient d'une bonne famille libérale et fédéraliste d'Outremont. En 1980, il fit du porte à porte pour le NON avec Monique Ryan, la fille de l'autre et future épouse de son meilleur ami, au sens courant du terme, Marc-André Blanchard, actuel président... du parti libéral du Québec (http://www.konradyakabuski.com/articles/2005_02.html). Il était jeune, déjà, c'est vrai, il n'avait que 14 ans, mais quand même… C'est quelque part entre 1980 et 1985, donc vers 16 ou 18 ans, qu'il serait devenu « souverainiste » (je n'ose dire « indépendantiste » puisqu'il n'emploie jamais ce mot). Comment la conversion s'est-elle opérée ? À la faveur d'un voyage qu'il fit alors dans l'est du Québec, une région où il n'était jamais allé auparavant, mais dont il a apprécié les paysages et dont les habitants lui ont paru si sympathiques que cela lui a donné subitement l'idée qu'on pouvait faire de belles choses au Québec. Est-ce en leur tenant un discours aussi édifiant qu'il a réussi à convertir ses parents ? Ça, on l'ignore, mais il faut croire qu'il les a vraiment convertis car il a déjà dit que sa famille lui apporte un soutien total depuis toujours. Enfin, oui, c'est bien possible qu'il ait ainsi converti sa famille, même si ses parents avaient pour amis Claude Forget, ancien ministre libéral sous Bourassa, et son épouse, Monique Jérôme-Forget, actuelle ministre libérale sous Charest, de même que Gérald Tremblay, lui aussi ancien ministre libéral sous Bourassa. Oui, c'est toujours possible que, d'un tel milieu, ait émané un « souverainiste ». Tout est possible, au fond, en ce bas monde... Y compris des profs de Brébeuf ou de quelque autre école huppée qui refilent à Ottawa les noms d'ados en qui ils voient de futurs bons agents, lesquels sont par la suite recrutés et dressés, comme de bons petits chiens, les uns pour aller servir le parti libéral, les autres pour aller s'infiltrer au PQ et le paralyser de l'intérieur…
J'exagère ? Je divague ? Peut-être. Mais une chose est sûre : quelle que soit la conjoncture, mais surtout dans la conjoncture actuelle, l'élection de Boisclair à la tête du PQ n'a absolument, mais absolument rien de rationnel, en ce sens que cela n'augmente sûrement pas, mais au contraire diminue nos chances de réaliser l'indépendance. Or, les indépendantistes ne sont pas tous des imbéciles, tout de même. Il faut donc que ce qui arrive aujourd'hui soit la conséquence d'une opération conçue à l'extérieur du PQ puis menée de l'intérieur, autrement dit il faut que ce qui arrive soit le résultat d'une intrusion, d'une infiltration. C'est l'explication la plus terre-à-terre de ce qui se passe actuellement.
Alors, qu'on ne dise pas que c'est inconcevable. Pendant une dizaine d'années, le PQ a bel et bien eu comme Numéro Deux un type qui travaillait pour la GRC. Celui-ci aurait-il eu un successeur, plus habile encore, en la personne d’un individu qui, à la faveur d’un poste élevé, aurait posé ici et là, dans le parti, des mines qui, hélas, ne font peut-être que commencer à exploser ?
Je sais, Monsieur Vandal, mon texte est long. Aussi, compte tenu de sa longueur et de certaines choses que j'y affirme, vous êtes libre de le publier ou non, intégralement ou partiellement. Mais, personnellement, je suis de plus en plus convaincu que, si on n'ose pas s’interroger sur des gens comme Lechien Bouchard, eh bien, on devra endurer Boisclair et ce sera la fin.
Ce soir, 1er novembre, Radio-Canada diffuse un reportage sur « l'énigme Boisclair ». Y parlera-t-on de son ancien chef de cabinet ? D'après ce qu'on lit sur le site de Radio-Canada, c'est peu probable. En ce cas, ce reportage risque tout juste de nous valoir un autre sondage bidon. Entretemps, le téteux de chefs Sylvain Simard nous refera probablement le coup des « forces fédéralistes qui s'attaquent à André Boisclair ». Comme si, là, pour reprendre les mots d'Éric Tremblay sur Vigile, le 30 octobre, on ne leur offrait pas la proie, une proie facile, sur un plateau d'argent…
Luc Potvin
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