dimanche, novembre 06, 2005

Pourquoi ce gâchis ?

On peut prédire maintenant, à 9 jours de la fin de cette course, que le déclin du PQ est bel et bien commencé. Ce parti ne s'en remettra pas... surtout si Boisclair est élu.

J'ai commencé ce blogue le 8 septembre. À ce moment là, le passé du dangereux fumiste ne faisait pas la Une. On avait droit plutôt aux sondages favorables et aux chroniqueurs politiques qui nous disaient de nous rallier au meneur dans cette course. Quand j'ai commencé ce blogue, je trouvais épouvantable que l'establishment péquiste et tous les médias soient derrière Boisclair.

C'était le cas il y a deux mois.

Ce qui a changé depuis, c'est que les dirigeants péquistes se sont fait poser beaucoup de questions par des souverainistes crédibles après le 18 septembre. (Jour où le passé de Boisclair a refait surface) Et c'est là qu'ils ont commencé à abandonner Boisclair... au profit de Marois.

Tout a commencé avec un texte de Lise Payette paru dans le Journal de Montréal. Dans ce texte, Lise Payette attaquait sérieusement (à mot couvert) le candidat Boisclair et donnait son appui à Pauline Marois. Dans la semaine qui a suivit, les médias ont parlé positivement de Pauline à tous les jours.

Le gâchis de cette course à la chefferie était prévu... depuis le 8 octobre. Ce jour là, j'ai reçu un courriel qui me décrivait à peu de chose près, comment se passerait le reste de la course. C'est pour ça que je me permet de dire que les dirigeants péquistes ont commencé à abandonner Boisclair depuis le début octobre.

Sauf qu'ils auraient dû prévoir avant. Si cette course fait dans le vaudeville présentement, c'est uniquement parce qu'ils pensaient qu'un beau gosse leur permettrait de continuer à mentir à la population au sujet de la souveraineté. C'est vrai que le surfing leur a très bien réussi dans les dix dernières années.

J'ai hâte au 16 novembre. J'ai hâte de voir les explications des dirigeants péquistes sur ce presque scandale qu'est cette course à la chefferie. Certains ont manqué de courage, ils devront nous dire pourquoi !

Guy Vandal