M.Boisclair, parlez-nous de votre ex-chef de cabinet !
Puisque que le dangereux fumiste refuse d'etre plus transparent dans cette course, je vais tenter avec ce blogue d'être le plus virulent possible d'ici la fin de ce mélodrame...
Une des questions qui sera posée cette semaine au fumiste ressemblera un peu à ceci: M.Boisclair, votre ex-chef de cabinet Luc Doray a été reconnu coupable de fraude quand il était à votre service et au service du gouvernement et on sait maintenant que c'était pour se procurer de la coke. Jurez-vous que vous ne saviez rien des problèmes de consommation de Luc Doray ?
C'est moi qui vous la pose aujourd'hui, ce sera vos adversaires lors de la prochaine campagne. Celle-là et plusieurs autres !
Ça fait longtemps que j'ai le goût de poser des question à Boisclair au sujet de Luc Doray. J'aurais même voulu écrire un texte sur le sujet. J'étais sur le bord d'en composer un quand j'ai eu la géniale idée de faire avant, une recherche Doray + Boisclair sur le net. J'ai trouvé ce texte de Pierre Cloutier. Comme il exprime clairement ce que je pense, pourquoi me forcer ?
C'est la deuxième fois qu'un texte de Pierre Cloutier est publié dans ce blogue. Je pense sans le connaître que Pierre Cloutier est un vrai indépendantiste. Si je ne me trompe pas, il est "persona no grata" dans l'armada de carriéristes qu'on retrouve au Bloc et au PQ.
Merci M.Cloutier ! (G.V.)
***
Date: 21-09-2005 10:53
Il y a des partisans aveugles et inconditionnels d'André Boisclair sur ce forum et ailleurs qui veulent absolument que cette "énorme" histoire de coke concernant André Boisclair disparaisse au plus vite des écrans radars afin que leur candidat poursuive son chemin jusqu'à la victoire.
Ces partisans ne se rendent pas compte à quel point cette histoire éclabousse le Parti québécois, ternit son image et risque de lui causer un tort considérable non seulement lors des prochaines élections mais également lors du prochain référendum.
Ils vont tout faire pour enterrer l'affaire et tenter nous faire croire que la population est prête à accepter ce genre de comportement. Mais, ce faisant, ils ne rendent service ni à eux-mêmes, ni au Parti qu'il prétendre servir et ni à la population.
Il y a plusieurs choses qui n'ont pas été dites lors des derniers jours et qui, à mon avis, sont absolument essentielles à analyser et à comprendre.
La première et la plus importante - à mon avis - est de s'interroger sur les sources d'approvisionnement en cocaine de Boisclair pour chercher à savoir comment ce fait pouvait influencer un ministre en exercice dans son processus décissionnel.
A cause de son illégalité et contrairement au tabac et à l'alcool, on ne peut pas acheter de la cocaine en vente libre chez le dépanneur du coin. On doit donc s'apprivisionner sur le "marché noir".
Contrairement au cannabis qui pousse à l'air libre et dont le marché peut être partagé entre des milliers de producteurs indépendants, la cocaine est produite à l'étranger et importée au Canada par des organisations criminelles assez bien structurées, principalement au Québec et à Montréal, soit les bandes de motards criminalisés ou encore la mafia italienne.
Lorsqu'on est un ministre ou un personnage public connu, l'approvisionnement en cocaine auprès de ces organisations criminelles pose un problème très sérieux à cause du pouvoir de chantage ou de pression que l'on concède à ces organisations criminelles.
Boisclair, pour consommer de la cocaine durant les années où il était ministre, a dû s'approvisionner quelque part et c'est ce "quelque part" qu'il serait intéressant de connaître - par intérêt public - afin de pouvoir savoir de façon sûre s'il n'a pas été l'objet de chantage ou de pressions indues alors qu'il était ministre.
Qui était donc celui ou ceux qui fournissaient la coke à Boisclair? La payait-il? Si oui, à quel prix? Était-ce un prix de faveur, en retour de petits services? Passait-il par un intermédiaire ou rencontrait-il directement son fournisseur? Quelle relation s'est-il établie entre Boisclair et son "pusher"?
S'il devient chef du Parti québécois ou premier ministre du Québec, est-il permis de penser que ce "pusher" pourra encore se manifester et mettre de la pression sur le Parti québécois ou le gouvernement du Québec dirigé par André Boisclair.
On a parlé de son ex-chef de cabinet Luc Doray, qui dépendant à la cocaine, a commis des fraudes pour nourrir sa dépendance. Boisclair faisait-il acheter sa coke par Doray? Où Doray la prenait-il? Était-il vulnérable au chantage ou à des pressions politiques venant d'organisations criminelles?
Luc Doray a été accusé de fraude, d'usage de faux et d'abus de confiance comme fonctionnaire, dans le dossier portant le numéro 500-01-004297-997 (district de Montréal). Son avocat était Me Richard Brouillard, la procureure de la Couronne était Me Marie Josée Di Lallo et le policier poursuivant était M. Roland Fréchette de la Sûreté du Québec.
M. Doray a plaidé coupable à l'accusation de fraude le 21 février 2001 et la Couronne a retiré les chefs d'usage de faux et d'abus de confiance. Le juge Claude Parent l'a condamné le 25 mai 2001 à une peine d'emprisonnement avec sursis de 8 mois, plus une probation de 2 ans et une amende de 4,000$.
Tous ces faits ne sont pas des ragots et sont facilement vérifiables au plumitif du Palais de Justice.
Donc, je résume: qui fournissait Boisclair en coke? Luc Doray a-t-il joué un rôle dans cela? Si oui, qui était le "pusher" de Doray et pour qui travaillait-il? Si non, qui était le "pusher" de Boisclair et pour qui travaillait-il?
Est-ce que Boisclair a été victime de chantage ou de pressions politiques indues par son ou ses pushers et/ou l'organisation criminelle qui les "emploient"?
Sera-t-il vulnérable dans l'avenir s'il devient chef du Parti québécois ou premier ministre?
Ceux et celles qui pour des motifs de partisannerie aveugle veulent enterrer le dossier sous prétexte qu'il faut passer à d'autres choses ne rendent ni service à la vérité ni à l'honnêteté ni à la transparence ni au sens moral et de l'éthique.
Je vais avoir beaucoup de difficultés à militer dans un parti politique dont certains membres veulent nous manipuler à ce point. C'est inimaginable et inacceptable.
André Boisclair n'a pas le choix. Il doit se retirer de la course. Claude Charron a démissionné pour un vol à l'étalage. Bernard Landry, parce que 200-300 "grenouilleux" du Parti ont voté contre lui. Et André Boisclair resterait en selle après tout ce qu'on sait maintenant.
Si, comme membre du Parti québécois, nous acceptons cela, nous avons perdu tout sens moral et de l'éthique.
Et ne vous trompez pas. J'ai été, dans ma vie, un avocat - un des seuls au Canada- anti-prohibitionniste réclamant la réglementation contrôlée du cannabis, de la cocaine et de l'héroïne.
L'histoire de Boisclair, ce n'est pas une histoire de "dope". C'est une histoire de personnage public, d'actes criminels, d'organisations criminelles, de chantage, de pressions politiques et de fonds publics.
C'est ÉNORME!
Pierre Cloutier
Une des questions qui sera posée cette semaine au fumiste ressemblera un peu à ceci: M.Boisclair, votre ex-chef de cabinet Luc Doray a été reconnu coupable de fraude quand il était à votre service et au service du gouvernement et on sait maintenant que c'était pour se procurer de la coke. Jurez-vous que vous ne saviez rien des problèmes de consommation de Luc Doray ?
C'est moi qui vous la pose aujourd'hui, ce sera vos adversaires lors de la prochaine campagne. Celle-là et plusieurs autres !
Ça fait longtemps que j'ai le goût de poser des question à Boisclair au sujet de Luc Doray. J'aurais même voulu écrire un texte sur le sujet. J'étais sur le bord d'en composer un quand j'ai eu la géniale idée de faire avant, une recherche Doray + Boisclair sur le net. J'ai trouvé ce texte de Pierre Cloutier. Comme il exprime clairement ce que je pense, pourquoi me forcer ?
C'est la deuxième fois qu'un texte de Pierre Cloutier est publié dans ce blogue. Je pense sans le connaître que Pierre Cloutier est un vrai indépendantiste. Si je ne me trompe pas, il est "persona no grata" dans l'armada de carriéristes qu'on retrouve au Bloc et au PQ.
Merci M.Cloutier ! (G.V.)
***
Date: 21-09-2005 10:53
Il y a des partisans aveugles et inconditionnels d'André Boisclair sur ce forum et ailleurs qui veulent absolument que cette "énorme" histoire de coke concernant André Boisclair disparaisse au plus vite des écrans radars afin que leur candidat poursuive son chemin jusqu'à la victoire.
Ces partisans ne se rendent pas compte à quel point cette histoire éclabousse le Parti québécois, ternit son image et risque de lui causer un tort considérable non seulement lors des prochaines élections mais également lors du prochain référendum.
Ils vont tout faire pour enterrer l'affaire et tenter nous faire croire que la population est prête à accepter ce genre de comportement. Mais, ce faisant, ils ne rendent service ni à eux-mêmes, ni au Parti qu'il prétendre servir et ni à la population.
Il y a plusieurs choses qui n'ont pas été dites lors des derniers jours et qui, à mon avis, sont absolument essentielles à analyser et à comprendre.
La première et la plus importante - à mon avis - est de s'interroger sur les sources d'approvisionnement en cocaine de Boisclair pour chercher à savoir comment ce fait pouvait influencer un ministre en exercice dans son processus décissionnel.
A cause de son illégalité et contrairement au tabac et à l'alcool, on ne peut pas acheter de la cocaine en vente libre chez le dépanneur du coin. On doit donc s'apprivisionner sur le "marché noir".
Contrairement au cannabis qui pousse à l'air libre et dont le marché peut être partagé entre des milliers de producteurs indépendants, la cocaine est produite à l'étranger et importée au Canada par des organisations criminelles assez bien structurées, principalement au Québec et à Montréal, soit les bandes de motards criminalisés ou encore la mafia italienne.
Lorsqu'on est un ministre ou un personnage public connu, l'approvisionnement en cocaine auprès de ces organisations criminelles pose un problème très sérieux à cause du pouvoir de chantage ou de pression que l'on concède à ces organisations criminelles.
Boisclair, pour consommer de la cocaine durant les années où il était ministre, a dû s'approvisionner quelque part et c'est ce "quelque part" qu'il serait intéressant de connaître - par intérêt public - afin de pouvoir savoir de façon sûre s'il n'a pas été l'objet de chantage ou de pressions indues alors qu'il était ministre.
Qui était donc celui ou ceux qui fournissaient la coke à Boisclair? La payait-il? Si oui, à quel prix? Était-ce un prix de faveur, en retour de petits services? Passait-il par un intermédiaire ou rencontrait-il directement son fournisseur? Quelle relation s'est-il établie entre Boisclair et son "pusher"?
S'il devient chef du Parti québécois ou premier ministre du Québec, est-il permis de penser que ce "pusher" pourra encore se manifester et mettre de la pression sur le Parti québécois ou le gouvernement du Québec dirigé par André Boisclair.
On a parlé de son ex-chef de cabinet Luc Doray, qui dépendant à la cocaine, a commis des fraudes pour nourrir sa dépendance. Boisclair faisait-il acheter sa coke par Doray? Où Doray la prenait-il? Était-il vulnérable au chantage ou à des pressions politiques venant d'organisations criminelles?
Luc Doray a été accusé de fraude, d'usage de faux et d'abus de confiance comme fonctionnaire, dans le dossier portant le numéro 500-01-004297-997 (district de Montréal). Son avocat était Me Richard Brouillard, la procureure de la Couronne était Me Marie Josée Di Lallo et le policier poursuivant était M. Roland Fréchette de la Sûreté du Québec.
M. Doray a plaidé coupable à l'accusation de fraude le 21 février 2001 et la Couronne a retiré les chefs d'usage de faux et d'abus de confiance. Le juge Claude Parent l'a condamné le 25 mai 2001 à une peine d'emprisonnement avec sursis de 8 mois, plus une probation de 2 ans et une amende de 4,000$.
Tous ces faits ne sont pas des ragots et sont facilement vérifiables au plumitif du Palais de Justice.
Donc, je résume: qui fournissait Boisclair en coke? Luc Doray a-t-il joué un rôle dans cela? Si oui, qui était le "pusher" de Doray et pour qui travaillait-il? Si non, qui était le "pusher" de Boisclair et pour qui travaillait-il?
Est-ce que Boisclair a été victime de chantage ou de pressions politiques indues par son ou ses pushers et/ou l'organisation criminelle qui les "emploient"?
Sera-t-il vulnérable dans l'avenir s'il devient chef du Parti québécois ou premier ministre?
Ceux et celles qui pour des motifs de partisannerie aveugle veulent enterrer le dossier sous prétexte qu'il faut passer à d'autres choses ne rendent ni service à la vérité ni à l'honnêteté ni à la transparence ni au sens moral et de l'éthique.
Je vais avoir beaucoup de difficultés à militer dans un parti politique dont certains membres veulent nous manipuler à ce point. C'est inimaginable et inacceptable.
André Boisclair n'a pas le choix. Il doit se retirer de la course. Claude Charron a démissionné pour un vol à l'étalage. Bernard Landry, parce que 200-300 "grenouilleux" du Parti ont voté contre lui. Et André Boisclair resterait en selle après tout ce qu'on sait maintenant.
Si, comme membre du Parti québécois, nous acceptons cela, nous avons perdu tout sens moral et de l'éthique.
Et ne vous trompez pas. J'ai été, dans ma vie, un avocat - un des seuls au Canada- anti-prohibitionniste réclamant la réglementation contrôlée du cannabis, de la cocaine et de l'héroïne.
L'histoire de Boisclair, ce n'est pas une histoire de "dope". C'est une histoire de personnage public, d'actes criminels, d'organisations criminelles, de chantage, de pressions politiques et de fonds publics.
C'est ÉNORME!
Pierre Cloutier
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