samedi, janvier 06, 2007

Que de questions...

S'il y a une déclaration à retenir de ce qu'a raconté Boisclair en 2006, c'est celle-çi...

« Il faut soulager le capital, il faut que le Québec devienne l’endroit au monde où le capital est le mieux accueilli possible, créant de l’emploi et donnant de la richesse aux gens. »

D'où une question fondamentale, comment on fait pour que le capital soit le mieux accueilli possible, tout en promettant un référendum qui "instabiliserait" la situation économique de la province ?

On attend, et entend déja, la réponse classique: Un trou dans le budget reporte le référendum aux calendes grecques !

Ceci étant, tout le monde s'accorde pour dire qu'il y aura élection provinciale cette année. Je prévois une déconfiture du PQ, peut-être même derrière l'ADQ.

Autant assumer, jusqu'à la fin... de Boisclair !

4 Comments:

Anonymous Anonyme a dit...

Avec l histoire Luc Doray qui va finir par prendre toute la place, Boisclair va s'effondrer...Dommage pour vous souverainiste,,,(je ne le suis pas :))
Il vous aura volé , considerant l'immigration et la mondialisation votre derniere chance..Tant qu' a moi je vais le remercier....

1:56 p.m.  
Blogger Guy Vandal a dit...

Hmmm...

L'histoire de Luc Doray qui va finir par prendre toute la place...

Il y a un peu de prophétie dans cette affirmation.

Il vous aura volé...

Lui n'est que le pantin. Les voleurs, c'est l'establisment péquiste.

3:16 p.m.  
Anonymous Anonyme a dit...

Si j'etais pequiste je ferais sortir l'affaire Doray rapidement afin de sauver les elections qui seront perdu a coup sur avec cette histoire qui occultera tout les debats d'idée...Boisclair aux oubliette et un nouveau chef pour la campagne....

9:09 p.m.  
Blogger anti-macon a dit...

Le crucifix de l'assemblée nationale AGACE Boisclair (je me demande pourquoi...)

Le vendredi 19 janvier 2007

Dumont et Couillard s'opposent au retrait du crucifix à l'Assemblée nationale

Martin Ouellet

Presse Canadienne

Québec

N'en déplaise au chef du Parti québécois André Boisclair, libéraux et adéquistes s'opposent à ce que le crucifix soit décroché de l'Assemblée nationale.

Le ministre de la Santé Philippe Couillard et le chef de l'Action démocratique Mario Dumont ont fait savoir vendredi qu'ils ne partageaient nullement l'agacement de M. Boisclair à l'égard de ce symbole catholique.

Dans la foulée du débat sur l'accommodement raisonnable, le leader souverainiste a soutenu dans une entrevue au quotidien Le Devoir jeudi que le crucifix accroché au-dessus du siège du président de l'Assemblée nationale n'avait «pas sa place là».



Oeuvre du sculpteur Romuald Dion, la croix en bois d'acajou témoigne des travaux des parlementaires depuis 1936.

«Ce n'est pas un objet de culte, c'est un symbole, un objet commémoratif, qui rappelle des traditions. On ne peut pas faire abstraction de la tradition catholique», a commenté Lise Grondin, chef de cabinet du président de l'Assemblée.

Mais dans une société où se côtoient des gens de diverses appartenances culturelles, «les symboles religieux n'ont pas leur place dans l'espace public», a tranché le chef souverainiste.

De passage à l'hôpital Laval à Québec pour y annoncer l'acquisition d'un tomographe par émission de positrons (TEP), le ministre Couillard s'est d'abord lui aussi prononcé en faveur de «la laïcité complète» dans les institutions publiques.

Néanmoins, il s'oppose au retrait du crucifix, qu'il considère comme l'illustration d'une histoire commune.

«Le débat sur l'accommodement raisonnable commence par l'affirmation de notre identité et de nos valeurs comme Québécois», a-t-il dit.

Cette identité comprend «une langue commune qui est le français» et une tradition historique «fortement liée à la religion catholique et au christianisme», a poursuivi le ministre.

Présent à ses côtés, le député Sam Hamad a abondé dans le même sens.

«Moi je veux qu'il reste (le crucifix). (...) Lorsqu'on vient d'une autre société, qui n'est pas la nôtre, on a un devoir, une responsabilité de s'intégrer dans la société. Cela ne veut pas dire qu'il faut laisser tomber nos valeurs, cela veut dire qu'il faut respecter les valeurs des autres tout en se respectant en même temps», a dit le député de Louis-Hébert, originaire de la Syrie.

Pour sa part, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, juge la sortie d'André Boisclair contre le crucifix plutôt étonnante.

«C'est un débat qui a été fait. On a aboli la prière, ce qui allait de soi, mais le crucifix, c'est une question de tradition», a-t-il dit.

En 1976, en dépit de l'opposition farouche du créditiste Camille Samson, la prière à l'Assemblée nationale a cédé le pas à un «moment de recueillement».

Si M. Boisclair a jugé bon de soulever la question du crucifix, c'est qu'il tente de «faire oublier l'absence de leadership» qu'il a affichée pendant le débat sur l'accommodement raisonnable, croit le député de Rivière-du-Loup.

«De toute façon, il va reculer là-dessus, j'en suis convaincu», a ajouté M. Dumont.

9:24 p.m.  

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