samedi, novembre 12, 2005

Les jeux sont fait, rien ne va plus !


Un peu plus de 130 000 personnes auront la chance d'intervenir dans le cours de l'histoire du Québec du 13 au 15 novembre. Ce qui est en jeu, c'est la possible disparition du PQ, certains diront on s'en fout, mais il y a pire.

Il y a présentement, à l'assemblée nationale, un gouvernement plus bas qu'à genoux devant un gouvernement fédéral de plus en plus méprisant envers les Québécois. Et devant ce fait, André Boisclair ne sait pas encore quand il déclenchera un référendum.

Cela veut dire que pendant Boisclair attend lui aussi les conditions gagnantes, Charest va continuer de vendre les richesses du Québec à ses amis du privé. Et cela veut aussi dire que le gouvernement fédéral continuera d'en profiter, pour empiéter de plus en plus dans les compétences provinciales. Il va rester quoi aux Québécois quand ces voleurs auront terminé leurs basses besognes ?

Vous pouvez voter dans cette course ? Rappelez-vous que...

- Élire Boisclair, c'est élire un faux progressiste.

- Élire Boisclair, c'est jeter bien des électeurs péquistes sociaux-démocrates dans les bras de Françoise David, assez pour permettre aux libéraux de survivre (ou à l'ADQ de se faufiler).

- Élire Boisclair, c'est élire un Mario Dumont version urbaine.

- Élire Boisclair, c'est élire quelqu'un qui sera incapable de dialoguer avec l'aile radicale du parti, où il n'a aucun appui, pas même circonstanciel.

- Élire Boisclair, c'est élire quelqu'un qui a fui le débat sur la langue organisé par la SSJBM.

- Élire Boisclair, c'est élire un candidat qui a fui le débat à l'ÉNAP où il lui aurait fallu parler du Manifeste de Lechien Bouchard et avouer qu'il aurait fort bien pu en être un des signataires.

- Élire Boisclair, c'est élire un démagogue qui insinue que les opposants au nationalisme dit civique seraient des partisans du «droit du sang»

- Élire Boisclair, c'est le retour aux années Bouchard, et en pire.

- Élire Boisclair, c'est élire du vent, vous vous rappelez Pierre-Marc Johnson ?

- Élire Boisclair, c'est aussi élire son équipe, celle qui a si bien géré la première crise de ce dangereux fumiste.

- Élire Boisclair, c'est la continuité de l'équipe Landry et le retour des conditions gagnantes.

C'est ça que vous voulez ?

Luc Potvin et Guy Vandal

P.S. J'ai trouvé cette image sur Vigile, que j'encouragerais financièrement si j'en avais les moyens.