mercredi, novembre 16, 2005

Premières salves...

La prochaine campagne pourrait très bien être la plus sale de l'histoire du Québec. (Vincent Marissal)

16h00 La première conférence de presse du nouveau chef du PQ vient tout juste de commencer. J'ai hâte de voir comment il réagira à ces premières attaques des libéraux...

« Est-ce qu'un autre premier ministre pourrait nommer M. Boisclair ministre de la Sécurité publique, de la Justice, de l'Éducation ou de la Santé? La réponse est non. » (
Jacques Dupuis, vice-premier ministre dans le gouvernement Charest)

Quelques heures à peine après l'élection d'André Boisclair comme chef du Parti québécois, le ministre fédéral Stéphane Dion le traite de "radical" ajoutant que le PQ est "irresponsable" pour l'avoir élu.

Ces deux-là, ne sont pas les seuls à s'être prononcé aujourd'hui sur le cas Boisclair. Il y a eu aussi Codère, Lapierre, Pettigrew... Certains, et plusieurs chroniqueurs politiques, vont crier au meurtre pour dire que ce ne sont là que de basses attaques envers André Boisclair. Il y a aussi ceux, comme moi, qui pensent que les libéraux ne viennent de donner là qu'un mince aperçu de ce que sera la prochaine campagne électorale.

Ceux qui hurlent présentement, doivent se consoler. Ça ne durera pas.

Les journalistes devraient, en principe, lui poser une ou deux questions sur ces déclarations de ses futurs adversaires. N'importe qui n'étant pas ébloui par les "nouveaux" gourous néo-libéral, devraient analyser très sérieusement les réponses qu'il donnera.

Elles devraient nous en dire beaucoup sur la suite des choses...

M. à J: 16h20 Fin de la conférence de presse. Un vieux chroniqueur politique a dit dans cette course, que Boisclair était, avec Jean Charest et Mario Dumont, un des trois seul politiciens professionnels au Québec. C'est ce que j'ai vu dans cette première conférence de presse.

De longues réponses qui ne disent pas grand chose. Il répond que la population s'est prononcé hier, quand on le questionne sur les attaques des fédéralistes. Il faut le faire. Mélanger des sondages et le vote des membres pour dire que la population s'est prononcé, en réponse aux questions sur les déclarations de ces adversaires.

Pas très convaincant comme première prestation "officielle" !

Guy Vandal