Qui tient les ficelles du chef ?
Pour devenir chef du PQ, Boisclair n'a pas eu besoin d'émettre aucunes idées précises. Durant la tournée des médias qui a suivi son accession au trône, il a mis tous les journalistes dans sa poche en ne répondant pas clairement aux questions et en disant que le débat était ailleurs...
Ça ne pouvait pas durer éternellement.
« Le premier accrochage entre le chef du Parti québécois, André Boisclair, et son aile parlementaire survient au sujet de la clause dérogatoire, quant à la pertinence ou non de l'invoquer pour exclure le privé du système de santé. La position défendue depuis le mois de juin par l'opposition officielle à ce propos diverge totalement de celle prônée mardi par le nouveau chef du parti.
M. Boisclair tient des propos très nuancés à ce sujet, alors que l'opposition officielle a adopté une position catégorique en faveur du recours à cette clause, au cours des derniers mois. Selon lui, le recours à la clause devrait tout au plus faire partie du débat, être envisagée, sans constituer la seule et unique réponse au jugement de la Cour suprême du Canada.
"La clause dérogatoire si nécessaire, mais pas nécessairement", a déclaré M. Boisclair, lors d'une conférence de presse, mardi, en se disant contre un "système à deux vitesses".» (Source)
Il y en aura d'autres divergences d'opinions entre les membres du PQ et ce dangereux fumiste. Il y en aura d'autres parce qu'on ne sait rien de ses véritables intentions. Les journalistes ont bien essayé dans les derniers mois, mais il n'y a rien à faire, ils ont frappé un mur.
Sauf que maintenant qu'il est chef, il n'aura pas le choix de prendre des décisions. Je suis convaincu depuis le début de ce blogue, que Boisclair est une copie conforme de Charest, Dumont... et Landry. C'est louche de se dire contre un système de santé à deux vitesses, alors qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir que c'est le cas présentement.
On ne peut pas lui poser de question le Boisclair car il n'est jamais clair. Et c'est franchement frustrant. Il n'y a que dans ses actions des prochains mois que nous pourrons savoir à quoi nous attendre. Et ses "actions" dans les derniers mois n'ayant pas été des plus géniales, (Choix de conseillers pendant la course, choix de stratégie de communication... toujours pendant cette course.) on doit garder l'oeil ouvert.
On dit n'importe quoi dans les médias présentement. Boisclair amène un vent de jeunesse, il fait peur à ses adversaires, les membres se sont ralliés...
C'est la normale «lune de miel». Ça ne durera pas !
Guy Vandal
Qu'on se le dise !
P.S. J'écoute présentement un reportage à RDI au sujet des nouveaux conseillers de Boisclair. On tente encore de nous faire croire au vent de jeunesse. Sauf que...
Radio-Canada a appris que l'équipe rapprochée du nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, sera dirigée par deux anciennes proches collaboratrices de Bernard Landry et de ministres tels Guy Julien, Jacques Baril et Guy Chevrette.
Il est où le "souffle de jeunesse" ? Si j'étais méchant, je dirais que ça ressemble à des cadeaux pour service rendu. Et comme je le suis, j'ajouterai cette question... Qui dirige le PQ ? Boisclair ou Landry ?
Ça ne pouvait pas durer éternellement.
« Le premier accrochage entre le chef du Parti québécois, André Boisclair, et son aile parlementaire survient au sujet de la clause dérogatoire, quant à la pertinence ou non de l'invoquer pour exclure le privé du système de santé. La position défendue depuis le mois de juin par l'opposition officielle à ce propos diverge totalement de celle prônée mardi par le nouveau chef du parti.
M. Boisclair tient des propos très nuancés à ce sujet, alors que l'opposition officielle a adopté une position catégorique en faveur du recours à cette clause, au cours des derniers mois. Selon lui, le recours à la clause devrait tout au plus faire partie du débat, être envisagée, sans constituer la seule et unique réponse au jugement de la Cour suprême du Canada.
"La clause dérogatoire si nécessaire, mais pas nécessairement", a déclaré M. Boisclair, lors d'une conférence de presse, mardi, en se disant contre un "système à deux vitesses".» (Source)
Il y en aura d'autres divergences d'opinions entre les membres du PQ et ce dangereux fumiste. Il y en aura d'autres parce qu'on ne sait rien de ses véritables intentions. Les journalistes ont bien essayé dans les derniers mois, mais il n'y a rien à faire, ils ont frappé un mur.
Sauf que maintenant qu'il est chef, il n'aura pas le choix de prendre des décisions. Je suis convaincu depuis le début de ce blogue, que Boisclair est une copie conforme de Charest, Dumont... et Landry. C'est louche de se dire contre un système de santé à deux vitesses, alors qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir que c'est le cas présentement.
On ne peut pas lui poser de question le Boisclair car il n'est jamais clair. Et c'est franchement frustrant. Il n'y a que dans ses actions des prochains mois que nous pourrons savoir à quoi nous attendre. Et ses "actions" dans les derniers mois n'ayant pas été des plus géniales, (Choix de conseillers pendant la course, choix de stratégie de communication... toujours pendant cette course.) on doit garder l'oeil ouvert.
On dit n'importe quoi dans les médias présentement. Boisclair amène un vent de jeunesse, il fait peur à ses adversaires, les membres se sont ralliés...
C'est la normale «lune de miel». Ça ne durera pas !
Guy Vandal
Qu'on se le dise !
P.S. J'écoute présentement un reportage à RDI au sujet des nouveaux conseillers de Boisclair. On tente encore de nous faire croire au vent de jeunesse. Sauf que...
Radio-Canada a appris que l'équipe rapprochée du nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, sera dirigée par deux anciennes proches collaboratrices de Bernard Landry et de ministres tels Guy Julien, Jacques Baril et Guy Chevrette.
Il est où le "souffle de jeunesse" ? Si j'étais méchant, je dirais que ça ressemble à des cadeaux pour service rendu. Et comme je le suis, j'ajouterai cette question... Qui dirige le PQ ? Boisclair ou Landry ?
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