lundi, novembre 21, 2005

Suivre aveuglément ? Non !

Le nouveau chef du PQ a fait sa tournée des médias la semaine passée. Si les journalistes qui l'ont interrogé ne sont pas déja découragés, ils vont le devenir très bientôt...

Je suis content d’avoir réussi à trouver les mots justes depuis une semaine pour rallier tout le monde. (A.B.)

J'ai énormément de difficulté à croire qu'on peut gagner une campagne électorale avec un discours aussi vide que celui de Boisclair. J'ai l'impression qu'il y a un peu de manipulation dans tout ça. Une chose est sûre, Boisclair a mis les journalistes dans sa poche. Dominique Poirier avait l'air vraiment découragée à la fin de l'entrevue au Point.

Les partisans de Boisclair volent tellement haut présentement, qu'ils ne parlent que de référendum gagnant et de souveraineté. Exactement comme une nouvelle histoire d'amour, exactement comme le "nuage rose" que ceux qui cessent de consommer vivent au début de leur abstinence.

Sauf qu'il y a des élections à gagner avant et ça, c'est loin d'être chose faite. Si les journalistes ne peuvent pas dire directement à Boisclair que son discours est vide, ses adversaires ne se gêneront surtout pas. Si Boisclair persiste dans cette voie, le PLQ, l'ADQ et l'UFP/OC n'en feront qu'une bouchée.

Ce n'est pas vrai qu'on peut vendre n'importe quoi aux Québécois. Si c'est le cas, c'est que les firmes de relations publiques ont trouvé de nouveaux trucs. Le mot qui est revenu le plus souvent dans cette course à la chefferie est probablement sondage. Tous les sondages publiés ont été favorables à Boisclair, et ses partisans ont abondamment utilisé cet argument.

Il faudrait juste ne pas oublier que les sondages ont déja donné un gouvernement majoritaire à Mario Dumont quelques mois avant l'élection de 2003.

On se rappelle la suite !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !