samedi, mars 25, 2006

L'enthousiasme est rapidement tombé

Frédéric Labrie, EX-conseiller jeune du comté de Vimont
TRIBUNE LIBRE 23 mars 2006

Vous trouverai en pièce jointe, un commentaire que m'a inspiré votre article sur André Boisclair. Ce dernier a finalement eu raison de mon implication dans ce parti pour lequel j'ai milité depuis 1996. comme quoi, il n'y a pas que des députés qui partiront, des militants convaincus et de longue date également. J'en ai marre de l'entendre me dire que les raisons qui nous font croire à l'indépendance ne sont plus actuelles. Certes, il y en a de nouvelles, mais qui s'y rajoutent sans remplacer les anciennes.

Mme Payette,

Je tiens à vous remercier pour avoir exprimé votre point de vue sur l'attitude d'André Boisclair suite au départ de Pauline Marois. Malgré le fait que vous n'ayez pas mâché vos mots, j'aurais quant à moi utilisé des qualificatifs beaucoup plus cinglants!

Je suis justement allé à une formation des conseillers jeunes des circonscriptions à Québec la fin de semaine dernière et je dois dire que la grossièreté et l'arrogance du personnage s'est aussi manifestée envers la jeunesse du parti. Je m'explique : Au dîner, le cheuf a daigné nous honorer de sa présence et d'une conversation avec la salle entière.

Il fallait voir l'enthousiasme des jeunes quand André leur a demandé pourquoi il y avait encore des fédéraliste aujourd'hui. Heureux de l'oreille attentive du chef, plusieurs se sont levés pour exprimer leurs points de vue. ( Imaginez ce que peuvent ressentir à ce moment des jeunes de 16ans qui ont tout à apprendre et qui, pour une fois, se prennent à espérer de pouvoir changer les choses.)

L'enthousiasme est rapidement tombé lorsque André Boisclair, voyant le temps filer, laisse tomber la phrase « Je suis très déçu de ce que j'entends!» comme pour crever un soufflé qui commence lentement à dorer dans le four. Toujours sur le même ton, le cheuf reprend les points de vues exprimés pour les démolir l'un après l'autre et en reprochant aux jeunes qui se sont exprimés, de ne rien apporter de nouveau! La tension était palpable, calculée, planifiée... Moi-même, à 27ans, j'ai ressenti un malaise. Comme enseignant au secondaire, je considère que ce n'est pas une façon de souhaiter la bienvenue à des jeunes de 16 ans et encore moins de les motiver à pousser leur réflexion plus loin. Le procédé employé par Boisclair à cette occasion avait quelque chose d'odieux et de bassement mesquin.

La cerise sur le gâteau n'a pas tardé à venir comme pour rajouter l'insulte à l'injure : « Quels sont ceux qui ont déjà entendu parler de l'Accord Multilatéral sur l'Investissement?» ( Trois personnes sur 150 lèvent la main) réponse : «Je m'attendais à un score plus élevé.» Comment un chef de parti peut-il se prétendre à l'écoute d'une génération s'il ne réalise même pas qu'en 98, date de l'AMI, les jeunes devant lui étaient encore à l'école primaire??? À moins qu'il n'ait choisi exprès cette question pour souligner leur ignorance.

La surprise du moment m'a empêché de me lever pour lui dire que ce n'était pas à lui de nous faire des leçons de contenu et qu'il devrait avant de faire la morale à des jeunes de son parti, commencer par répondre CLAIREMENT aux questions qu'on lui pose en abandonnant ses formules toutes faites du genre «ensemble, bâtir le Québec de demain». Ce à quoi j'ai assisté cette fin de semaine n'avait rien de rassembleur et j'estime qu'il faudrait lui rappeler que le rôle d'un conseil jeunesse au sein d'un parti est la FORMATION et non l'approvisionnement du cheuf en «idées novatrices». C'était donc tout à fait ingrat de sa part de sermonner les jeunes délégués de cette façon. Je milite au Parti Québécois depuis maintenant près de 10ans. J'ai connu 4 chefs et aucun, à part ce dernier, ne s'est montré aussi vile et indigne d'occuper cette fonction.

PS: moi, les vieux du parti, je les aime bien. Eux au moins, possèdent le respect que commande l'engagement d'une personne dans la cause.

lundi, mars 20, 2006

Qui est le plus crédible ?

André Boisclair s’attaque maintenant à la crédibilité de Jean Charest. Il est fort mal placé pour se lancer dans une telle aventure. Son passé politique reste toujours fort nébuleux. Il inquiète une bonne majorité des électeurs qui, dans le brouhaha des cafés, cherchent réponses à plusieurs questions soulevées par les médias. Les dernières révélations, au sujet de l’implantation d’une porcherie dans la région du Bic (Rimouski), alors ’il était Ministre de l’environnement, ne sont pas là pour allumer le flambeau de sa propre crédibilité.

Le chef péquiste parle sans cesse d’assainir les finances publiques. Voyant le premier ministre actuel s’attaquer, par exemple, à l’épineux problème de la dette, il n’a pas d’autres choix que d’être en accord avec la démarche du présent gouvernement. Il n’y a qu’une seule façon d’éliminer la dette énorme du Québec : aller piger l’argent dans les poches de ceux qui l’ont créée. Charest privilège la hausse des tarifs d’électricité, des plaques d’immatriculation, des taxes sur l’essence, etc. Que ferait-il André Boisclair, s’il était premier ministre, pour renflouer les coffres de l’État qui sont de plus en plus vides? Des réponses doivent venir de sa part. Le déluge de mots, dont il a l’habitude de nous affubler, ne donnent pas de solution aux problèmes. Ils l’expliquent ou l’embrouillent : ils ne règlent rien.

André Boisclair se fait payer grassement un salaire de 120,000.00$ par les militants de son propre parti. Il pourrait économiser cette somme faramineuse à sa formation politique, s’il se décidait à occuper, de droit, le poste de Chef de l’Opposition à l’Assemblée nationale. Le peuple, en démocratie, est prêt à verser des émoluments substantiels à celui qui aspire à remplacer le gouvernement en place. Bien assis dans le fauteuil de chef de l’Opposition, l’électeur pourrait juger si celui-ci à la crédibilité nécessaire pour prendre en mains les destinées de l’État, s'il a l'étoffe d'un futur premier ministre.

La crédibilité d’un homme d’État ou d’un potentiel chef d’État se mesure à l’action. Une limousine attend André Boisclair. Qu’il vienne dire ce qu’il entend faire au lieu de dire, à tout venant, ce qu’il aurait la possibilité de faire, tout en étant certain de n’être pas critiqué par ses pairs, c’est-à-dire, ceux que le peuple a élu démocratiquement.

Il y a des limites à se camoufler. De quoi a peur André Boisclair? Des journalistes? Des faits? De réalités qui pourraient le rattraper? Sa réponse doit venir et …vite! Sinon, André Boisclair sera taxé de peureux et il l'aura bien mérité.

Nestor Turcotte
Matane

samedi, mars 18, 2006

Belles phrases... vides !

Wow ! André Boisclair a élevé le ton aujourd'hui. Dire et promettre n'importe quoi, semble devenir sa spécialité. Jean Charest n'a qu'à bien se tenir...

« Le Québec indépendant que le Parti québécois imagine sera «écologiste, pacifiste, solidaire et altermondialiste». Il sera un des premiers en Amérique du Nord à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour se conformer au Protocole de Kyoto. »

« C'est le monde à 8 $ de l'heure qui en arrache, pas celui de Westmount »

« Le chef péquiste a même proposé un slogan pour la campagne : le Parti québécois veut «un Québec pour le monde». »

Source

Bien sûr, il ne dit pas comment il aidera le monde qui en arrache. Il ne dit pas non plus comment son parti est tout-à-coup devenu altermondialiste. On doit seulement se contenter de phrases creuses, de promesses farfelues, du Boisclair tout craché quoi !

Guy Vandal

lundi, mars 06, 2006

Progressiste si nécessaire, mais pas nécessairement progressiste !

C'est facile de raconter n'importe quoi quand tu n'es pas au pouvoir. Avez-vous déja remarqué que le PQ est progressiste, uniquement quand il est dans l'opposition ?

«Le défi, pour le Parti québécois, c'est d'expliquer aux gens de Sainte-Marie-Saint-Jacques que nous sommes la vraie alternative au gouvernement de M. Charest, nous sommes des souverainistes, des écologistes, des altermondialistes», a plaidé André Boisclair en présentant son candidat pour l'élection imminente.

Il faudrait expliquer à Boisclair la définition de "altermondialiste". Je ne pense pas qu'il y a beaucoup d'altermondialistes à l'IEDM(Institut économique de Montréal), là ou le fumiste puise certains de ses conseillers !

Guy Vandal