mercredi, novembre 30, 2005

À méditer...

Avez-vous entendu parler de Boisclair dernièrement ? Pas moi. Et ce n'est pas que je ne cherche pas...

En cherchant, j'ai trouvé ce petit poème. Comme il est rempli de sagesse, j'ai pensé que ça pourrait vous intéresser. (G.V.)

Le peuple ?
Qu’une émotion,
Unie par la raison,
Qui lui bâtit prison.
Il est troupeau de moutons,
Gardé par des fripons,
Dans grand jardin de lions.

Russel Bouchard,
Journal intime,
19 avril 2003.

mardi, novembre 29, 2005

Tremblez manant, Boisclair sort ses griffes...

Certains attendaient une réponse vigoureuse du dangereux fumiste au sujet du retournement de Pierre-Marc Johnson. C'est fait. Est-ce vigoureux ? À vous de juger...

« Je veux aujourd'hui dire publiquement, devant vous tous, mon désaccord profond sur le fond avec M. Johnson. Non seulement parce qu'il appuie un candidat qui, prétend il serait capable de ramener de l'harmonie, alors qu'il se présente pour un parti qui a semé le désordre social comme peut de gouvernement l'ont fait. Mais surtout parce que M. Johnson oublie dans l'équation l'élément le plus fondamental qui est celui d'une représentation plus importante des gens des communautés culturelles à l'Assemblée nationale. »

Si le candidat Libéral dans Outremont n'a pas chié dans ses culottes après cette sortie de Boisclair, c'est qu'il est vraiment très courageux !

Ces propos de Boisclair sont tellement "percutants", qu'ils ne sont disponibles que sur le site de Radio-Canada pour le moment.

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

Réaction: Cette affirmation de Boisclair concernant l'importance des communautés culturelles en réponse à l'attitude pour le moins dérangeante de l'ancien chef du PQ, sent l’opportunisme à plein nez. Quelqu’un peut-il lui demander comment il se fait que lorsque est venu le temps de lui trouver un successeur dans son comté, il n’a rien fait pour appuyer une candidate de valeur, Dominique Ollivier, d’origine haïtienne, et qu’il a mis tout son poids pour appuyer son clone, Nicholas Girard? (Diane G.)

lundi, novembre 28, 2005

L’inutile élection

Non seulement je suis complètement d'accord avec les propos que vous lirez dans ce billet, mais je suis même un peu jaloux. J'aurais voulu l'écrire ce texte... (G.V.)

Le gouvernement minoritaire de Paul Martin tombera dans quelques heures. L’Opposition n’en peut plus d’attendre. Dix-sept mois après l’élection du mois de juin 2004, les électeurs seront conviés aux urnes pour élire un nouveau Parlement, et cela en pleine saison hivernale.

Comme les sondages sont assez fiables habituellement, il est à parier que les libéraux seront à nouveau réélus. Minoritaires sans doute. Peut-être majoritaires, avec une opposition dispersée à travers le pays. Les Conservateurs conservant l’Ouest. Les néo-démocrates prenant quelques sièges en Ontario et en Colombie-Britannique. Les bloquistes raflant une autre fois le Québec, en se donnant «le vrai pouvoir» (slogan de 1993), tout en restant dans l’Opposition éternellement. Les Québécois forment bien une société distincte. Ils sont les seuls dans l’histoire politique du monde à élire des députés qui font comme profession de foi électorale de rester dans l’Opposition en ne voulant jamais prendre le pouvoir. On vote habituellement pour changer les choses. En votant bloquiste, on vote pour le statut quo, le «chialage» perpétuel.

Cette élection est tout à fait inutile. Plus de 250 millions dépensés dans le vide. Les contribuables ont déjà payé largement le scandale des commandites. Ils ont payé un montant supérieur aux commandites, en frais d’avocats, pour savoir si c’était bien vrai que le dit scandale avait eu lieu. Et ils en paieront davantage pour punir ceux qui les ont faits, particulièrement au Québec, où la situation sera évoquée une deuxième fois en campagne électorale. Cette double évocation (juin 2004 et novembre 2005) permettra la ré-élection du Bloc québécois. Pas loin d’un milliard de dollars tirés de nos poches pour dire et se faire redire ce qu’on savait déjà. Les libéraux ont mal agi avec nos impôts. Les bloquistes se sont faits élire en 2004 et se feront réélire en 2006 en dénonçant la situation. C’est l’absurdité au carré!

Le scandale des commandites alimentera les conversations autour de la dinde et de la bûche de Noël. Les convives devraient discuter aussi d’un scandale tout aussi navrant, à savoir la présence des bloquistes dans ce Parlement. Ils devaient être là uniquement pour préparer le référendum de 1995. Douze ans plus tard, certains se préparent à un quatrième mandat dans un Parlement où, éventuellement, ils ne voudraient plus siéger. L’affaire est payante, pourquoi pas en profiter! Et qu’on ne vienne pas me dire que les bloquistes sont là pour aider la cause de l’indépendance. En 2003, ils étaient là et le P.Q. a obtenu un score inégalé de 33% de l’électorat.

Le salaire moyen de ces députés, depuis dix ans, a été de 120,000.00$. Si on fait une moyenne de 45 députés durant les trois mandats, on peut dire que les contribuables canadiens ont versé à ces personnes qui veulent détruire «leur pays», environ 65 millions en salaires. Et je ne parle pas des pensions que ces personnes, bien intentionnées, iront chercher lorsqu’elles auront quitté le Parlement dans lequel ils siègent, si l’indépendance ne se fait pas.

Je trouve cela tout aussi immoral que l’immoralité des commandites. Quand on ne croit pas à une réalité, on ne reste pas à l’intérieur de celle-ci pour la détruire et en tirer les gros bénéfices. René Lévesque était contre cette forme d’exploitation du système, et avec raison. Je suis toujours du côté du grand disparu.

Nestor Turcotte
L’auteur habite Matane

Que sont les amis devenus ?

Monsieur Vandal,

Dans un premier temps, permettez-moi de vous dire que je me régale de votre blogue. (n.d.l.r. Merci !)

J'y ai depuis quelques temps mes habitudes quotidiennes.

Je voulais revenir sur le sujet de "Qui tient les ficelles...". Avant la consécration du nouveau chef, nous avons appris que Daniel Audet était un conseiller important. Pourtant depuis la consécration, son nom n'a jamais plus été nommé.

Je serais très curieuse de connaître son rôle aujourd'hui. Ma curiosité s'est amplifiée en prenant connaissance des propos "nuancés" d'André Boisclair sur le système de santé ou à tout le moins, sur la clause dérogatoire.

Nous pouvons présumer que Daniel Audet, par son rôle d'administrateur, appuie les études de son organisme, l'IEDM. A partir de ce principe, pouvons-nous nous questionner quant à la possibilité qu'il ait pu conseiller à André Boisclair de prendre sérieusement connaissance des publications suivantes ?

Pour ce qui est des territoires indiens du Québec, je m'informe à ce sujet.

Toutefois, mon intérêt premier demeure, les conseillers, ces éminences grises non élus. D'ailleurs, j'aimerais bien connaître le nom du bureau de Toronto où une job attendait André Boisclair. Qui pouvait être ces dirigeants prêts à recevoir un "supposément" souverainiste rassembleur et passionné?

Moi, simple citoyenne non militante, me voilà à en faire une obsession de ce nouveau chef.

Francine Trudeau

P.S. Boisclair devait en principe travailler pour cette entreprise. Plus de détails ici... Comme je ne maîtrise pas tout à fait la langue anglaise, j'ai un peu de difficulté à comprendre ce que fait cette firme qui voulait embaucher le dangereux fumiste. (G.V.)

dimanche, novembre 27, 2005

Montréaliser le rêve ? Pas si les métis ont leur mot à dire !

(G.V.)Je ne connaissais pas Russel Bouchard avant de l'avoir lu cette semaine sur Vigile. Et plus je le lis, plus il m'intéresse. Cette semaine dans ce blogue, j'ai mis le lien d'un de ses textes. Il disait clairement... Il faut voir les choses telles qu’elles sont : dans la réalité des faits, l’opposition péquiste est en train de… défendre la souveraineté du fédéral sur les territoires indiens du Québec !!!

Et aujourd'hui, il récidive...
***
Lettre aux Canadiens français et aux Métis : Les nationalistes québécois piégés par leur doctrine new age.

Le Québec n'aura jamais été aussi près du « pays », clament en coeur les nationalistes. Qu'ils commencent à comprendre qu'ils sont plutôt en train de manquer leur troisième et dernier rendez-vous avec l'Histoire. Car sans les Métis, foi de Métis, ce Pays ne se fera pas. Ceux qui ont pris l'habitude de parcourir les forums du journal le Québécois en l'absence de Vigile l'auront inévitablement remarqué, les Métis ont eu la cote au cours de la semaine du 20 novembre. À la lueur de ce qui a été âprement débattu, il est, notamment, ressorti une constance : les nationalistes québécois ont perdu tout contact avec la réalité présente, une réalité humaine, sociale et identitaire qui s'est fondamentalement modifiée depuis la dernière défaite référendaire.

Exit les Canadiens français !

Refuser de voir la réalité en face ne l'élimine pas pour autant, une réalité qu'ils n'ont pas l'heur de comprendre. Des slogans ! Rien que des slogans.! Voilà quand les idées font défaut, quand on a perdu de vue la raison première qui a initié la lutte, quand on a perdu l'idée de ce qu'est un vrai pays. Aucune vision de la réalité. Deux mondes irréconciliables s'affrontent. Pendant qu'ils (les nationalistes québécois) s'appliquent à sculpter leur discours pour tâcher de rallier les derniers arrivants, ils ont oublié, qu'au-dessous de tout ça, il y a toujours le Québec, le Québec profond, celui des fondateurs, bougeant comme un volcan qui en appelle à son heure. Autrement dit, les lois des hommes et leurs espoirs ne voient pas qu'ils vont se heurter tantôt à la puissance des lois naturelles et à la mémoire : décroissance démographique meurtrière, vidange des régions du Québec au profit de Montréal, appauvrissement des économies régionales tiersmondisées au profit de Montréal, réveil des ethnies fondatrices, etc.
Depuis le fameux « vote ethnique » de M. Parizeau, les Nationalistes québécois se sont tellement préoccupés de se soulager de cette épine, qu'ils ont entrepris de séduire les nouveaux arrivants, essentiellement regroupés dans le périmètre de Montréal. Pendant que certains parlaient de la « nation civique » et que d'autres leur recommandaient de « jeter les souches canadiennes-françaises au feu de la St-Jean-Baptiste » (une infâmie !), ils se sont mis à définir la nation québécoise comme une nation totalement neuve (le syndrome du Nouveau-Monde, toujours reprendre à zéro, faire table rase de ce qui peut nous rappeler ce que nous sommes, le new age idéologique) ; une nation qui ne peut être désormais que « civique », « inclusive » et « Franco-québécoise » ; une nation où l'identité ethnique ne devait plus être un considérant. Pour montrer qu'ils n'étaient pas racistes, ils ont donc ouvert leurs bras au Haïtiens, ce qui est fort bien ; ils ont dit aux Musulmans nous respectons ce que vous êtes, ce qui est encore louable ; et ils ont dit à tous ces gens venus d'ailleurs, nous sommes tous égaux sous le drapeau que nous vous offrons.

« Les Saguenéens doivent aussi s'intégrer aux nouveaux arrivants », titre le journal régional « Le Réveil », de ce dimanche, 27 novembre 2005 : S'intégrer aux nouveau arrivants !!! Voilà le résultat de la « nation civique » « franco-québécoise » ! Voilà le résultat de nos abandons ! Voilà ce qu'on a fait de nous ! Dans ce pays que nous proposent les nationalistes new age, on peut être de la communauté haïtienne, irlandaise, juive, italienne ou autre. On peut se dire de l'Association Africo-Américaine et se promouvoir dans des associations asiatiques voire russes, ce dont je m'accommode fort bien du reste. On peut même obtenir une médaille pour se déclarer de l'archiconfrérie des collectionneurs de poignées de portes ! Mais, en aucune façon, on peut se réclamer des communautés canadienne-française et métisse, celles qui ont combattu le fusil à la main, souffert, peiné, trimé, déssouché cette forêt pour y faire pousser une âme, fleurir un pays. Le monde à l'envers !...

La mémoire annihilée !!

Pendant qu'ils se sont employés ainsi à façonner leur discours pour rallier toutes les minorités visibles et invisibles de ce pays en devenir, ces minorités qui, il faut le répéter, se retrouvent essentiellement dans le pôle urbain de Montréal ; pendant qu'ils se sont occupé de construire le pays «civique et franco-québécois», ils ont éliminé de tous leurs discours les Canadiens français et les Métis des régions, des collectivités ethno-culturelles qui ne faisant pas parler d'elles pour une raison et pour une autre (toujours la majorité de la population québécoise). Ils ont cassé les socles de leurs héros (Hémon, Groulx, Savard, la liste est sans fin) pour mieux trafiquer la mémoire collective ; ils ont dénaturé l'histoire ; et ils ont complètement détraqué de l'objet premier de leur lutte, qui était jusqu'alors celle de la « survivance » canadienne-française. Et pour être bien certains que le cadavre de la « race » (sic) n'allait jamais sortir de terre pour venir les hanter, ils se sont appliqués à décomposer la population vivant en sol québécois en deux entités totalement distinctes et homogènes : les Franco-québécois et les Indiens qu'ils ont confondus dans le tout autochtone, ce qui, en plus d'être une totale négation de la diversité ethno-culturelle du tout Québec, est une négation de l'existence de tous les autres qui n'entrent pas dans ce cadre : nommons les Métis, les Canadiens français, les Acadiens et les Néo-Écossais, des entités collectives qui, curieusement se regroupent plus spécifiquement dans les « régions ressources » (sic) du Québec, l'entrepôt à matières premières du Québec (aussi bien dire de Montréal). Le dictionnaire n'a qu'un mot pour expliquer ce programme : un Génocide ethno-culturel. Et ce sont d'abord les nationalistes québécois qui l'ont programmé, mis en place et déployés... avec l'aide d'Ottawa qui n'en demandait pas tant.

Pour officialiser ce programme, les élites nationalistes et les chefs ont concocté un plan, qui se résume à une série de traités officiels favorisés par la Constitution canadienne et la jurisprudence de la Cour suprême du Canada, où on s'entend sur le partage du territoire et de ses ressources. Or, dans ce traité qu'on se prépare à signer avec les Ilnutsh (l'Approche commune), il est question d'Indiens (confondus dans les seuls autochtones – à peine 1% de la population), de Franco-Québécois (tout ce qui n'est pas Indien) et de... « Tiers », c'est-à-dire 98% de la population de ces régions, ce que les Indiens appellent des « Riens », des sans-noms, des errants, des sans patrie, une singulière population dont la très très grande majorité est formée de Canadiens français et de Métis, avec un grand «M».

Le réveil des Métis !!!

L'article 35 de la Constitution canadienne définit ce que sont les peuples autochones : notamment, les Métis, les Indiens et les Inuits, ce qui ouvre la porte aux Canadiens français, aux Acadiens et aux Néo-Écosais. Entendons maintenant que, selon ces règles constitutionnelles et jurisprudentielles, les Métis sont ces gens dont les origines ethniques relèvent, a fortiori, du mélange de l'Indien et de l'Euro-canadien, entendons qu'ils ont également une culture spécifique (ni indienne ni euro-canadienne), et qu'ils sont regroupés dans une communauté qui a ses règles, son code et ses coutumes.

Pour votre gouverne, les communautés métisses officielles au Québec se sont remises en route dans le milieu des années soixante, après avoir été persécutées pendant 150 ans par le Canada. Comme l'ours noir enfermé dans sa ouache pour l'hiver, elle se sont réveillées à ce nouveau printemps de leur histoire dans le dégel du Québec, et, depuis, elles n'ont cessé de reprendre du poil de la bête. Depuis 2003, depuis que la Cour suprême du Canada a statué en notre faveur dans l'affaire Powley (qui impliquait des Métis de l'Ontario), les Métis de tout le Canada ont vu leur code d'appartenance constitutionnel (inclus dans l'article 35) officiellement activé. Une date historique. Par ce revers que nous attendions tous avec beaucoup d'impatience, les gens se sont mis à ne plus avoir honte de leur identité, la fierté s'y est mise et la liste des demandes d'adhésion ne cesse de s'allonger depuis. Et, aujourd'hui, nous entendons faire comprendre aux Québécois, comme aux Canadiens et comme aux autres, que nous sommes un peuple avec tout ce que cela implique, que nous ne voulons faire de mal à personne, que nos traditions sont pacifiques et que nous méritons d'être respectés pour ce que nous sommes. Des MÉTIS !

Conclusion, en ayant essayé d'éliminer les peuples fondateurs du Québec pour un bien vague projet national complètement dénaturé, en niant notre existence dans l'Approche commune, on a contraint ces peuples à se reprendre en main (Canadiens français et Métis) et on a actionné des maîtres ressorts dont personne n'a de contrôle. Finalité de l'histoire, un Traité avec les Ilnutsh, le Québec et le Canada, pourquoi pas vu que nous y sommes (même que nous le souhaitons) ; un pays indépendant, encore là l'affaire n'est pas impossible. Mais qu'on se le dise tant à Québec, Montréal et Ottawa, rien ne se fera plus sans NOUS !...

Russel Bouchard
Métis et historien
Le Fils de l'Étoile du Matin
Chicoutimi
27 novembre 2005

P.S. Pour qui voudrait en savoir plus sur Russel Bouchard, je vous invite à lire le sujet Péquistan qu'il a initié dans le forum du Québécois. C'est très long à lire mais l'effort en vaut la peine, car ce monsieur Bouchard est très articulé et il connait son sujet.

De quel contrat M. Boisclair ?

Josée Legault, chroniqueuse dans le journal The Gazette a titillé ma curiosité vendredi midi à l'émission de Benoit Dutrisac. Elle parlait de quelque chose que le dangereux fumiste aurait dit à l'émission Les coulisses du pouvoir...

J'ai bien lu le texte de Josée Legault sur Vigile, mais ma compréhension de l'anglais étant limité, je n'arrivais pas à comprendre complètement ce qu'elle écrivait. Je viens de ré-écouter Les coulisses du pouvoir du 20 novembre et là, je comprend mieux.

C'est à la première question de l'entrevue. Le journaliste demande à Boisclair... Est-ce que les Canadiens ont raison d'avoir peur de vous ? Boisclair patine un peu comme d'habitude, mais il finit par dire...

« Je pense aussi que ce sera dans les intérêts des Canadiens de s'asseoir à table avec nous pour négocier ce qui se passera après un référendum sur la souveraineté. L'idée c'est de revoir notre contrat d'association, mais il n'y a aucun mépris, aucune méfiance à l'endroit des Canadiens anglais. »

Je ne sais pas quel chemin fera cette autre "paraphrase" de Boisclair, mais ça mérite des explications supplémentaires, je pense. Pour le moment, la discussion est ouverte sur le forum du Conseil de la souverainété.

On accuse ceux qui osent critiquer le PQ, de faire le jeu des adversaires, de diviser le vote. Pourtant, si ce parti politique était honnête avec tous ses militants, ça fait longtemps que le débat sur l'indépendance du Québec serait terminé.

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

P.S. En cherchant sur le sujet, j'ai fait une intéressante découverte. Un mini dossier, gracieuseté de Vigile, sur le passage de Josée Legault au Parti Québécois...

Avril 2001, M. Landry a indiqué mardi qu'elle sera pour lui ce que Jean-Fançois Lisée était à Lucien Bouchard.

samedi, novembre 26, 2005

Faits divers: Un escroc fait la manchette !

La scène politique québécoise s'est légèrement agitée hier avec la sortie de Pierre-Marc Johnson. Cet homme qui a toujours eu des convictions malléables, a prouvé avec sa sortie qu'il ne faisait que se ranger du côté où était ses intérêts...

Avoir des convictions en politique, si ça sert la société, c'est souhaitable. Quand Johnson dit que le débat est rendu ailleurs, c'est peut-être que ses convictions personnelles lui dictent qu'il y a encore une petite fortune à faire avec le fédéral.

Parce que si on se fie au lien suivant, c'est payant pour Johnson de contracter avec le gouvernement du Canada...

Nom du vendeur : Pierre Marc Johnson
Numéro de référence : NRT-2005008
Date du contrat : 2005-04-14
Devis descriptif : 0491 - Services de conseillers en gestion
Durée du contrat : 2005-04-14 au 2005-05-20
Date de livraison :
Valeur du contrat : 24 931,00$
Commentaires : Contrat visant la production d’un document de 10 à 15 pages sur une proposition de cadre pour l’évaluation des intérêts nationaux du Canada relativement au changement climatique
.

24 931,00$ pour un document de 10 à 15 pages, c'est assez bien payé merci.

En continuant ma recherche sur le pire escroc à avoir dirigé le PQ, j'ai découvert un lien relativement pertinent. Les PPP (Partenariat public-privé) font aussi parties de ses centres d'intérêts. L'Institut Canadien a organisé un forum au début de cette année... Forum québécois sur les Partenariats public-privé.

Et le président de la première journée de ce forum n'était nul autre, que celui qui nous a dit hier que ce n'était pas le temps de faire un autre référendum. C'est clair que les intérêts du gus sont contraires aux "perturbations" que pourrait causer l'indépendance du Québec. Il ne doit pas avoir encore assez d'argent en réserve, pour s'assurer une retraite dorée !

Sachant que je reparlerais de Johnson dans ce blogue, un lecteur m'a envoyé un commentaire que j'endosse entièrement...

« Quand on voit que Bachand est soutenu par Johnson, Johnson pour qui Bouchard, père politique de Boisclair, avait une grande admiration, Johnson avec qui on rapporte que Landry s'entretenait régulièrement jusqu'à sa démission en juin dernier, disons que ça suscite de troublantes questions. Il ne s'agit pas de tomber dans l'amalgame, bien sûr. Mais, en politique, d'habitude, qui s'assemble... se ressemble !

En tant qu'indépendantiste, j'ai de plus en plus de mal à me défaire de l'impression d'être roulé, royalement roulé par tous ces dirigeants en qui on voudrait que j'aie confiance. Puissent les jours, les mois, les années à venir me donner tort ! Mais je crains plutôt que mon impression se renforce... »

J'ai absolument la même impression que ce lecteur... et c'est pour ça que je continue ce blogue. On aura beau dire qu'en ce faisant je fais le jeu des adversaires, ça ne m'atteint pas. Je veux vraiment l'indépendance du Québec. Et je pense que les adversaires de ce projet ne sont pas uniquement ceux que l'on croit.

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

vendredi, novembre 25, 2005

À suivre de près !

Il était prévisible que ce blogue connaîtrait un ralentissement. Boisclair n'aime pas assez les médias pour les convoquer à tous les jours...

Il y a 76 % des membres du PQ qui ont voté le 15 novembre. Ça veut dire près de 35 000 membres qui n'ont pas voté. C'est assez surprenant, considérant que les voteurs n'avaient pas à se déplacer. Ce serait intéressant que les résultats détaillés soient publiés sur le site du PQ. On pourrait essayer de comprendre qu'est-ce qui s'est passé...

En attendant, j'ai deux textes à vous proposer ce matin, gracieuseté de Vigile. Le premier a été publié le 18 novembre. L'auteur donne son avis sur la course que les dirigeants péquistes ont imposé à leurs membres...

« À les observer lors des combats de «coq», excusez moi, lors des débats organisés par le PQ, dirigés d'une main dictatoriale par Mme Marcoux, on se serait cru à un cours d'art oratoire organisé par une école, peut-être une école secondaire, mais certainement pas de niveau universitaire. (...) Lorsqu'au début des années 60 , avec des milliers d'autres, je me suis joint au RIN, puis au PQ, on n’aurait jamais osé se présenter, même au micro, encore moins à un poste de dirigeant, avec si peu de bagages intellectuels et sociaux. »

Le deuxième texte est un peu troublant. L'auteur fait référence à deux articles parus dans le Journal de Québec, que je n'ai pas lu. De plus, je ne connais pas le dossier. Si vous lecteurs, en savez plus que moi sur le sujet, exprimez-vous...

« Dites-moi que je rêve ! Ce cauchemar me devient insupportable. Il faut voir les choses telles qu’elles sont : dans la réalité des faits, l’opposition péquiste est en train de… défendre la souveraineté du fédéral sur les territoires indiens du Québec !!! »

Et toujours sur Vigile, Pierre Daviau lance un appel aux vrais indépendantistes...

C'est tout ce que j'ai à proposer pour le moment.

À venir... Un rejet appuie un vire-capot.

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

mercredi, novembre 23, 2005

Qui tient les ficelles du chef ?

Pour devenir chef du PQ, Boisclair n'a pas eu besoin d'émettre aucunes idées précises. Durant la tournée des médias qui a suivi son accession au trône, il a mis tous les journalistes dans sa poche en ne répondant pas clairement aux questions et en disant que le débat était ailleurs...

Ça ne pouvait pas durer éternellement.

« Le premier accrochage entre le chef du Parti québécois, André Boisclair, et son aile parlementaire survient au sujet de la clause dérogatoire, quant à la pertinence ou non de l'invoquer pour exclure le privé du système de santé. La position défendue depuis le mois de juin par l'opposition officielle à ce propos diverge totalement de celle prônée mardi par le nouveau chef du parti.

M. Boisclair tient des propos très nuancés à ce sujet, alors que l'opposition officielle a adopté une position catégorique en faveur du recours à cette clause, au cours des derniers mois. Selon lui, le recours à la clause devrait tout au plus faire partie du débat, être envisagée, sans constituer la seule et unique réponse au jugement de la Cour suprême du Canada.

"La clause dérogatoire si nécessaire, mais pas nécessairement", a déclaré M. Boisclair, lors d'une conférence de presse, mardi, en se disant contre un "système à deux vitesses" (Source)

Il y en aura d'autres divergences d'opinions entre les membres du PQ et ce dangereux fumiste. Il y en aura d'autres parce qu'on ne sait rien de ses véritables intentions. Les journalistes ont bien essayé dans les derniers mois, mais il n'y a rien à faire, ils ont frappé un mur.

Sauf que maintenant qu'il est chef, il n'aura pas le choix de prendre des décisions. Je suis convaincu depuis le début de ce blogue, que Boisclair est une copie conforme de Charest, Dumont... et Landry. C'est louche de se dire contre un système de santé à deux vitesses, alors qu'il faudrait être aveugle pour ne pas voir que c'est le cas présentement.

On ne peut pas lui poser de question le Boisclair car il n'est jamais clair. Et c'est franchement frustrant. Il n'y a que dans ses actions des prochains mois que nous pourrons savoir à quoi nous attendre. Et ses "actions" dans les derniers mois n'ayant pas été des plus géniales, (Choix de conseillers pendant la course, choix de stratégie de communication... toujours pendant cette course.) on doit garder l'oeil ouvert.

On dit n'importe quoi dans les médias présentement. Boisclair amène un vent de jeunesse, il fait peur à ses adversaires, les membres se sont ralliés...

C'est la normale «lune de miel». Ça ne durera pas !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

P.S. J'écoute présentement un reportage à RDI au sujet des nouveaux conseillers de Boisclair. On tente encore de nous faire croire au vent de jeunesse. Sauf que...

Radio-Canada a appris que l'équipe rapprochée du nouveau chef du Parti québécois, André Boisclair, sera dirigée par deux anciennes proches collaboratrices de Bernard Landry et de ministres tels Guy Julien, Jacques Baril et Guy Chevrette.

Il est où le "souffle de jeunesse" ? Si j'étais méchant, je dirais que ça ressemble à des cadeaux pour service rendu. Et comme je le suis, j'ajouterai cette question... Qui dirige le PQ ? Boisclair ou Landry ?

mardi, novembre 22, 2005

Crois ou meurs !

Certains diront que le dangereux fumiste a raison...

« André Boisclair compte imposer aux élus péquistes «une discipline de fer» comme le fait le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe à Ottawa, c’est-à-dire une «tolérance zéro» envers la dissidence sur la place publique. »

Moi, ça me dérange un peu.

Si la dissidence ne peut pas être publique, ça veut dire qu'il ne peut y avoir dissidence. Les députés devront suivre aveuglément le nouveau "cheuf" sinon, par ici la sortie. Celui qui osera rouspèter en privée risque de connaître rapidement le syndrome "Pierre Paradis", si vous voyez ce que je veux dire.

Le problème avec le PQ, c'est qu'il défend en même temps un programme et un projet de société. Sauf que le Québec n'étant pas encore indépendant, Boisclair aura une province à gouverner avant. Et il est là le hic. Même s'il fait semblant de vénérer le programme du PQ, on a l'impression qu'avec Boisclair, c'est plutôt une gestion à la sauce Dumont qui nous sera servie.

Changement de sujet...

On sait que le valet rampant n'a pas beaucoup de chance de faire élire des candidats au Québec lors de la prochaine élection fédérale. Si son parti devient majoritaire, ça se fera sur le dos du Québec. Et en fin de semaine, Boisclair a donné une arme à ces voleurs en disant qu'il ne respectera pas la loi sur la clarté.

Ça ne marchera pas au Québec, mais ça risque de faire du chemin au Canada anglais !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

lundi, novembre 21, 2005

Suivre aveuglément ? Non !

Le nouveau chef du PQ a fait sa tournée des médias la semaine passée. Si les journalistes qui l'ont interrogé ne sont pas déja découragés, ils vont le devenir très bientôt...

Je suis content d’avoir réussi à trouver les mots justes depuis une semaine pour rallier tout le monde. (A.B.)

J'ai énormément de difficulté à croire qu'on peut gagner une campagne électorale avec un discours aussi vide que celui de Boisclair. J'ai l'impression qu'il y a un peu de manipulation dans tout ça. Une chose est sûre, Boisclair a mis les journalistes dans sa poche. Dominique Poirier avait l'air vraiment découragée à la fin de l'entrevue au Point.

Les partisans de Boisclair volent tellement haut présentement, qu'ils ne parlent que de référendum gagnant et de souveraineté. Exactement comme une nouvelle histoire d'amour, exactement comme le "nuage rose" que ceux qui cessent de consommer vivent au début de leur abstinence.

Sauf qu'il y a des élections à gagner avant et ça, c'est loin d'être chose faite. Si les journalistes ne peuvent pas dire directement à Boisclair que son discours est vide, ses adversaires ne se gêneront surtout pas. Si Boisclair persiste dans cette voie, le PLQ, l'ADQ et l'UFP/OC n'en feront qu'une bouchée.

Ce n'est pas vrai qu'on peut vendre n'importe quoi aux Québécois. Si c'est le cas, c'est que les firmes de relations publiques ont trouvé de nouveaux trucs. Le mot qui est revenu le plus souvent dans cette course à la chefferie est probablement sondage. Tous les sondages publiés ont été favorables à Boisclair, et ses partisans ont abondamment utilisé cet argument.

Il faudrait juste ne pas oublier que les sondages ont déja donné un gouvernement majoritaire à Mario Dumont quelques mois avant l'élection de 2003.

On se rappelle la suite !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

dimanche, novembre 20, 2005

Indépendantiste, oui. Boisclairiste, non !

Il y a eu beaucoup de réaction suite à la victoire de Boisclair et pas que des positives évidemment...

« Il y a ceux qui ont triomphé dans le bruit et la lumière et il y a ceux qui ont triomphé dans l'ombre. André Boisclair était sur scène, dans la lumière, livrant un discours ampoulé et pompeux qui aurait pu être lu par un des comédiens qui avaient été chargés de lire des discours des anciens chefs plus tôt dans la soirée. Le comédien y aurait mis plus de coeur que le nouveau chef qui avait choisi d'«exécuter» un texte bourré de clichés et de belles phrases. »

« Dans l'ombre il y avait les anciens, les Marc-André Bédard dont les deux fils étaient les organisateurs principaux de Boisclair et aussi Yves Duhaime, deux hommes qui, même de l'extérieur, s'arrangent toujours pour être du côté du pouvoir. Ils tiennent les ficelles depuis si longtemps qu'André Boisclair sait déja qu'il ne pourra se passer d'eux. Ils tiennent la laisse de Boisclair. » (J. de Mtl, 17 novembre)

J'ai trouvé ce commentaire de Lise Payette assez songé pour le reproduire ici. Quand elle écrit que le discours de Boisclair le soir de sa victoire, était bourré de clichés et de belle phrases, je suis parfaitement d'accord. Et je ne doute pas non plus de ce qu'elle dit de Bédard et Duhaime.

On se rappellera que les Bédard et Duhaime ont fait une sortie pour appuyer leur favori juste un peu avant le vote !

C'est la lune de miel présentement pour les partisans de Boisclair. Il est beau, il parait calme, il parle de souveraineté... exactement comme le ferait un candidat "clef en main". Les médias et les libéraux vont le laisser tranquille dans les prochains mois. Il ne veut pas être au coeur de l'action (Assemblée nationale), il aime mieux prêcher la bonne parole.

Sauf que cette lune de miel ne durera pas. Le vent se vend difficilement au Québec. Les Québécois ne sont pas dupes.

J'ai eu l'impression en consultant les médias depuis le 16 novembre, qu'il n'était pas politiquement correcte de continuer de critiquer ce dangereux fumiste.

Ça ne me touche pas, je n'ai jamais été politiquement correcte !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

samedi, novembre 19, 2005

Langue de... bois-Clair

Le nouveau chef du P.Q. continue à faire les gorges chaudes des médias. Les commentateurs sont unanimes pour dire que le «Kennedy du nord», comme l’appelle Claude Charron, prête aisément flanc à la critique.

On lui reproche, tout particulièrement, de parler trop vite, d’assommer son auditoire avec un déluge de mots, de pratiquer la langue de bois. Les réseaux de télévision ne manquent pas d’attaquer le nouveau chef du P.Q. sur son passé relié à la cocaïne. L’émission, fort écoutée, This hour has 22 minutes» diffusée sur le réseau CBC, vendredi le 18 novembre dernier, le dépeint comme un mégalomane, enfariné jusqu’aux yeux, bazooka en mains, chassant ceux qui menacent son intégrité. Belle image du futur président de la République! Qu'est-ce qu'on doit dire de nous dans la presse étrangère?

Utiliser la langue de bois, c'est camoufler la vérité par le « politiquement correct ». André Bloisclair est un spécialiste dans le domaine. Il parle, parle, parle et en bout de piste, on ne sait toujours pas ce qu’il a dit ou ce qu’il a voulu nous dire. Sa pensée est fondue dans un ensemble de clichés, d’expressions à la mode, de vocabulaire imprécis. C’est l’homme du prêt à porter, comme du prêt à jeter. La réponse à donner à la question posée est toujours prête, et même, commence à se formuler, avant même que la question soit terminée. C’est l’homme cassette, le politicien clip, l’image pré-fabriquée, le cliché bouche-trou. Il est du style vaporeux, éthéré, caméléon, couleuvre vous glissant entre les mains, insaisissable, venu de nulle part et allant dans toutes les directions.

Et dire que c’est cet homme qui veut mener le Québec à l’indépendance nationale. Ai-je le droit de ne pas utiliser la langue de bois et de croire qu’il ne pourra pas résister longtemps à ceux qui lui demanderont des précisions sur sa vision des choses? On s’ennuie d’un homme au langage direct, - sans langue bois - que fut Jacques Parizeau.

Mais les Québécois n’aiment pas ce genre de politicien. Ils préfèrent coucher avec leurs émotions du moment plutôt que la dure réalité des faits. Et pourtant, on ne bâtit pas un pays avec une avalanche des mots creux. Le nouveau chef devra bien, dans un avenir rapproché, dire à la population, en termes précis, comment il veut réaliser son projet. De toute urgence, ses conseillers doivent le calmer, lui apprendre à utiliser les mots cimentés dans la rigueur et la précision.

Pour le moment, c’est langue de bois-Clair et... je ne peux pas m’en satisfaire.

Nestor Turcotte
Matane.

Le nouveau chef du PQ semble aussi déterminé à ne rien dire de substantiel que l'était le candidat à la succession de Bernard Landry. À vrai dire, c'était encore pire que tout ce qu'on a entendu au cours des cinq derniers mois. La collègue Dominique Poirier était visiblement exaspérée de le voir esquiver systématiquement chacune des questions qu'elle lui posait. Il donnait même l'impression de lui rire au nez.

Michel David, Le Devoir via Vigile

Petits potins, petites vedettes !

L'animateur de La part des chose a eu ce commentaire très judicieux pour commenter la "game" qu'il a animé mardi soir passé...

Bernard Drainville se dit satisfait du déroulement de la soirée. «On avait un bon rythme. La puck se passait bien entre la table d'analyse et les reporters sur le terrain».

Au Centre Bell aussi ce soir là, la puck se passait bien. Le Canadien à gagné en prolongation, grâce à un but de Saku Koivu !

Potin suivant...

« Le réseau TVA confirme toutefois qu'il négocie présentement avec Bernard Landry pour l'ajouter à sa liste de collaborateurs de LCN et Argent, mais «pas pour l'antenne principale», précise Nicole Tardif. L'entente ne serait pas encore officialisée. »

Nathalie Elgrably, Joseph Facal, Sheila Copp... et maintenant Bernard Landry. Manifestement, ça tourne à droite chez Quebecor Média !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

vendredi, novembre 18, 2005

Encore un "bon" show M. Mongrain, mais...

J'ai fait quelque chose hier que je n'avais jamais fait auparavant, écrire à TQS. Je n'ai jamais écrit aux autres réseaux non plus, mais ça, c'est une autre histoire. Je n'avais pas beaucoup d'espoir que Jean-Luc mentionne mon commentaire dans son show. Non mais, le spectacle hier était important, il portait sur l'affaire Cloutier et ses dérivés commerciaux...

Hier, en parlant du lien entre un conseiller d'André Boisclair et l'IEDM, Luc Potvin demandait: Pourquoi diable les médias n'en ont-ils pas parlé avant aujourd'hui ?

Et bien moi ce matin, j'ai le goût de demander: Pourquoi cette information, parue dans le Globe and Mail, est passée complètement inaperçue dans nos médias francophones ?

Ce n'est pas normal qu'une information, très importante à mon avis, ne paraisse que dans les médias anglophones. Surtout quand elle nous concerne.

Voici donc le commentaire que j'ai envoyé au show de Jean-Luc à 17h02...

Bonjour,

Mon opinion ne concerne pas l'affaire Cloutier...

Ne trouvez vous pas curieux cette nouvelle nous apprenant qu'un conseiller d'André Boisclair, Daniel Audet, soit administrateur à l'IEDM (Institut économique de Montréal) ?

Ce qui est encore plus curieux, c'est que cette nouvelle ne soit parue que dans un journal anglophone !!!

Est-ce qu'il y a des choses que les francophones ne doivent pas savoir ?

Je trouve inacceptable que cette information n'ait pas été reprise par les médias francophones. Pendant qu'on dit aux anglophones que le futur chef du PQ a comme conseiller un administrateur de l'IEDM, nos médias eux, nous disent que les membres du PQ se sont choisi un chef de la "nouvelle génération", un chef qui incarne la "jeunesse" !!!

C'est une insulte à l'intelligence des Québécois. C'est une autre exemple qui démontre que les médias ne sont pas là pour nous informer, mais nous abrutir. Aujourd'hui, on nous gave de "p'tit Simard" à la Une dans tous les médias mais..., on nous cache encore cette nouvelle.

Donc ce matin, ma question est celle-ci: Quel sera le premier média francophone à publier la nouvelle parue dans le Globe and Mail mercredi, qui dit que Daniel Audet est administrateur de l'IEDM... en même temps que conseiller d' André Boisclair ?

Nous aussi, on a le droit de savoir !

Guy Vandal

P.S. J'ai espéré jusqu'à 18h30... mais Jean-Luc n'a rien dit à propos du commentaire que je lui ai envoyé. Pourtant, il a reçu ce même Boisclair dans son show hier, il aurait pu en profiter pour lui poser la question... Qui est Daniel Audet ? Mais non, Mongrain s'est plutôt contenté de questions insipides... pour que l'autre puisse continuer de patiner !

jeudi, novembre 17, 2005

Clef en main, transparence en moins ! (2)

Le texte qui vous est proposé par M. Potvin aujourd'hui, est extrèmement significatif pour qui n'est pas victime d'une passion démesurée pour ce dangereux fumiste qu'est le nouveau chef du PQ. L'Institut économique de Montréal est loin de ce qu'on appelle un organisme de bienfaisance. (G.V.)
***

Bonjour M. Vandal,

Quand on dit que Boisclair est un néolibéral, il s'en trouve pour nous accuser d'exagérer ou même de divaguer.

Or, avez-vous déjà entendu parler de l'Institut économique de Montréal (IEDM) ? Le maire actuel de Montréal, Gérald Tremblay, y a déjà joué un grand rôle. En fait, c'est ce qu'on appelle un «think-tank» de droite. C'est vraiment un institut néolibéral où l'on vénère non seulement Adam Smith mais aussi le grand manitou de l'école dite de Chicago, Milton Friedman lui-même, dont se réclamait fièrement à l'époque Margaret Thatcher et dont se réclame non moins fièrement aujourd'hui Monique Jérôme-Forget.

Or, avez-vous déjà entendu parler de certains membres de la direction de l'IEDM ? Il y en a onze. Adrien D. Pouliot, de la famille Pouliot autrefois propriétaire de CFCF, en est le président. Sur le site Internet de l'IEDM, on a la liste des onze avec leurs photos. Au troisième rang, juste au-dessus de Mme Hélène Desmarais, conjointe de Paul Desmarais fils lui-même, que voit-on ? Je vous le donne en mille : le nom et la binette de Daniel Audet, jusqu'à tout dernièrement du Cabinet de relations publiques National inc., désormais conseiller... d'André Boisclair !

Pas beau, ça ?

Voici le lien Internet menant à la liste des directeurs de l'IEDM sur le site de cet institut.

C'est un article du Globe & Mail repris aujourd'hui (16 novembre) sur Vigile qui m'a mis sur la piste. Le journaliste Rhéal Séguin y écrit ce qui suit : «Mr. Audet is a director of the right-wing think-tank, the Montreal Economic Institute, which has promoted higher university tuition fees, a parallel private health-care system and reducing the province's debt. ».

Après avoir lu ça, j'ai cherché le site de l'IEDM pour vérifier. Séguin disait vrai. Pourquoi diable les médias n'en ont-ils pas parlé avant aujourd'hui ?

L'IEDM, avec ses Pouliot, Desmarais et autres Carter, serait-il devenu un institut indépendantiste ? Tant mieux si c'est le cas ! Mais on peut-y avoir de gros, gros, gros doutes ?

Chose sûre, en tout cas, l'IEDM est toujours ultralibéral.

Charest, Dumont, Boisclair : plus que jamais, un vide immense est en train de se créer à gauche, et comme la nature a horreur du vide, eh bien on peut prédire que le futur parti de Mme Françoise David va commencer à le combler. Et aux dépens de quel autre parti, pensez-vous ? Pour la première fois, la gauche hors-PQ se donne pour chef une personnalité connue, articulée, réaliste et plutôt sympathique de prime abord. Et c'est ce moment-là que le PQ choisit pour dire à son aile sociale-démocrate d'aller jouer dans le trafic. Brillant !

Vraiment très brillant ! Avec des génies comme ceux-là, on n'a vraiment plus besoin d'imbéciles...

Luc Potvin

P.S.
Pour vous donner une petite idée de l'IEDM, sachez qu'il y a une nouvelle chroniqueuse depuis peu dans le Journal de Montréal, directement issue de cet institut. Je ne sais pas si vous avez lu quelques unes de ses chroniques, mais c'est la même, Nathalie Elgrably, qui a vigoureusement défendu le Manifeste des extra-lucides de Lechien Bouchard. Je ne suis pas certain que tous les membres du PQ ont voté en connaissance de cause le 15 novembre... (G.V.)

mercredi, novembre 16, 2005

Premières salves...

La prochaine campagne pourrait très bien être la plus sale de l'histoire du Québec. (Vincent Marissal)

16h00 La première conférence de presse du nouveau chef du PQ vient tout juste de commencer. J'ai hâte de voir comment il réagira à ces premières attaques des libéraux...

« Est-ce qu'un autre premier ministre pourrait nommer M. Boisclair ministre de la Sécurité publique, de la Justice, de l'Éducation ou de la Santé? La réponse est non. » (
Jacques Dupuis, vice-premier ministre dans le gouvernement Charest)

Quelques heures à peine après l'élection d'André Boisclair comme chef du Parti québécois, le ministre fédéral Stéphane Dion le traite de "radical" ajoutant que le PQ est "irresponsable" pour l'avoir élu.

Ces deux-là, ne sont pas les seuls à s'être prononcé aujourd'hui sur le cas Boisclair. Il y a eu aussi Codère, Lapierre, Pettigrew... Certains, et plusieurs chroniqueurs politiques, vont crier au meurtre pour dire que ce ne sont là que de basses attaques envers André Boisclair. Il y a aussi ceux, comme moi, qui pensent que les libéraux ne viennent de donner là qu'un mince aperçu de ce que sera la prochaine campagne électorale.

Ceux qui hurlent présentement, doivent se consoler. Ça ne durera pas.

Les journalistes devraient, en principe, lui poser une ou deux questions sur ces déclarations de ses futurs adversaires. N'importe qui n'étant pas ébloui par les "nouveaux" gourous néo-libéral, devraient analyser très sérieusement les réponses qu'il donnera.

Elles devraient nous en dire beaucoup sur la suite des choses...

M. à J: 16h20 Fin de la conférence de presse. Un vieux chroniqueur politique a dit dans cette course, que Boisclair était, avec Jean Charest et Mario Dumont, un des trois seul politiciens professionnels au Québec. C'est ce que j'ai vu dans cette première conférence de presse.

De longues réponses qui ne disent pas grand chose. Il répond que la population s'est prononcé hier, quand on le questionne sur les attaques des fédéralistes. Il faut le faire. Mélanger des sondages et le vote des membres pour dire que la population s'est prononcé, en réponse aux questions sur les déclarations de ces adversaires.

Pas très convaincant comme première prestation "officielle" !

Guy Vandal

Courrier du lecteur...

J'ai reçu un courriel très poli, merci, qui mérite d'être publié ici. L'auteur n'est pas d'accord avec ma démarche et il m'explique pourquoi. Je pense qu'il a un peu manqué son coup cette fois-çi, mais on doit louer la tentative...

Cher Monsieur Vandal,

Je suis persuadé que je ne vous apprendrai rien sur le résultat de la course a la direction du PQ. Je tiens cependant à vous exposer mon point de vue, en cette fin de campagne à la chefferie et en ce début, si je puis me le permettre, de campagne pré-référendaire.

Tout au long de cette course, vous avez manifesté, sur différents forums et blogues, votre point de vue. Nous vivons dans un Québec d'ouverture où toute opinion peut prendre sa place. Votre pessimisme n'aura, néanmoins, été d'aucune efficacité.

G.V.: En effet, ça n'aura pas eté utile si on considère que l'objectif premier de ce blogue n'a pas été rempli.

Je n'éprouve aucun mépris envers votre personne. Mais je ne suis pas moins dégouté face aux rumeurs ridicules, voire stupides, que vous avez tenté d'étaler pendant la course.

G.V.: C'est là que ça se gâte. Pour écrire ça, ça prend des preuves. Y'en a pas dans ton courriel. Mais je te donne la chance de te reprendre, ce blogue est public. Autrement dit, trouves moi un seul texte dans ce blogue, où j'ai propagé une rumeur ridicule, voire stupide. Et si c'est le cas, je te promet de m'excuser dans un billet et de retirer la ou les dite(s) rumeur(s).

Monsieur Vandal, vous avez été le premier à dire de ne pas se fier aux médias. Vous avez été également le premier à sortir cette rumeur sordide venant du quotidien Le Soleil.

G.V.: Quelle rumeur sordide venant du quotidien Le Soleil ? Comprenez qu'il y a plus de 140 textes dans ce blogue présentement et que c'est difficile pour moi de me rappeler de chacun d'eux.

Les contradictions dans vos propos sont grandes. J'espère sincèrement qu'un jours vous saurez faire part de plus d'ouverture. Nous ne sommes pas à l'heure de l'arnarchie que vous proposez partout sur la toile, mais au grand raliement pour la cause souverainiste.

G.V.: Encore là, un exemple de contradiction aurait aidé à la compréhension de ce que vous affirmez. En principe, si ce que vous dites est vrai, vous ne devriez pas avoir de misère à en trouver dans tous les textes qui ont été publiés ici. Quand vous dites partout sur la toile, je trouve encore là, que vous exagérez un peu. Le forum de Boisclair n'est pas toute la toile M. Gagnon. Et ce n'est pas le petit nombre de commentaires que j'ai laissé ici et là dans quelques blogues qui font que j'ai été partout sur la toile. Mon fiel, je l'ai semé ici... et ça m'a tenu très occupé.

Le plus respectueusement possible,

G.V.: Ai-je été assez respectueux ?

Jean-Frédérick Gagnon, FINS
Jonquière, Québec
jean_frederick1@hotmail.com

Ave Caesar, morituri te salutant !

Ave Caesar, morituri te salutant !
(Salut César, ceux qui vont mourir te saluent !)

- Lettre adressée hier soir à Monsieur André Boisclair,

"En démocrate que je suis, je suis obligé de m’incliner devant ce verdict de 54% d’appui à votre endroit au premier tour de scrutin et reconnaître cette victoire qui est la vôtre.

Cependant :

Vos idées que je discerne à droite de l’échiquier politico-économique sont à l’opposé même de ce pourquoi je me suis lancé en politique en début 2005, c’est-à-dire un combat à l'endroit du néo-libéralisme.

Ce que je porte au plus intime de mes convictions politiques au plan de l’éthique se trouve en bute devant André Boisclair et tout ce que l’on sait désormais à propos de son histoire.

Je ne crois point et ne prête aucune foi en votre profession souverainiste non plus.

Par conséquent, je ne peux, par honnêteté envers ma propre conscience me rallier.

Désormais je ne suis plus membre du Parti québécois et c’est de l’extérieur que je vais poursuivre mon combat à l’endroit du néo-libéralisme et pour la cause de l’indépendance nationale du Québec. S’il est vrai que le PQ a été un porte-flambeau extraordinaire de la cause souverainiste depuis 1968, il faudra vous faire à l’idée qu’il n’en détient pas la propriété intellectuelle et exclusive de cette même cause. En janvier 2006, le Québec va recevoir le cadeau tout neuf d’un autre porte-flambeau de cette cause, lors de la fondation d’un véritable parti politique de gauche et ce n’est pas l’envie qui me manque d’y faire le saut.

En démocrate que vous êtes (je le suppose), je vous demande monsieur Boisclair de ne déployer aucun effort à mon endroit pour tenter de vous gagner mon ralliement, que ce soit par vous-même ou par personne interposée. La réponse est clair, sans équivoque et irrévocable tant que vous serez chef de cette formation politique : NON.

Quand un volcan crache le feu, le souffre et une lave bouillante (cela ressemble à mon état d’âme actuellement), on prend bien garde de s’en approcher pour ne point s’y brûler!

Normand Perry
Philosophe
Ex-président péquiste de Soulanges

Landry content ? Méfions-nous !

« M. Landry dit avoir pleinement confiance en son successeur, rappelant qu'il l'avait nommé ministre et qu'il l'avait trouvé excellent dans ses fonctions. »

« Bernard Landry n'a pas mis de temps à se porter volontaire pour jeter un pont entre la vieille garde et la génération qui s'installe aux commandes. Il semblait d'excellente humeur. De la victoire de M. Boisclair ou de la sévère défaite de Mme Marois, on pouvait se demander ce qui lui faisait le plus plaisir. » (Michel David)


Si vous vous demandez comment est mon moral ce matin, ne vous inquiétez pas, ça fait longtemps que je suis l'actualité de près...

C'est vrai que la nuit porte conseil car je voulais terminer ce blogue cettte semaine avec la fin de la course, mais j'ai changé d'idée. C'est bien sûr que je n'y mettrai pas autant d'heure que dans les deux derniers mois, mais je veux continuer à surveiller ce dangereux fumiste.

Ce blogue aura réussi deux faits notables dans cette course. Au début, l'adresse du blogue de Boisclair était tout simplement www.andreboisclair.org pour ensuite changer pour www.andreboisclair.ca/blogue. Et maintenant c'est www.andre-boisclair.org/blogue... Tout ça grâce à la tentative de Google bombing, dangereux fumiste !

Ce blogue aura aussi réussi à faire sortir une nouvelle qu'on voulait cacher. C'était "seulement" ce que pensait vraiment Duceppe sur le passé de Boisclair. Sans oublier qu'un peu avant que je commence ce blogue, après quelques interventions de ma part, une partie d'un texte publié sur son blogue a disparu...

"Ces derniers jours ont été particulièrement occupés. Je poursuis, avec mon équipe, notre tournée du Québec pour discuter avec les Québécoises et Québécois. Quelque chose me frappe tout particulièrement : nous ne discutons plus du pourquoi, ni même du comment. Nous nous demandons maintenant quand pourrons-nous enfin faire du Québec un État souverain."(A.B.)

Ce sont des petites victoires comme ça qu'il faut considérer. La révolution blogue est commencée, elle n'est pas encore gagnée. Elle est grosse la "machine". Ce matin, j'écoute en sourdine les manchettes dans les médias télés, et j'entend un peu trop souvent le mot "jeunesse" quand les commentateurs parlent de Boisclair.

Mon OEIL la jeunesse du candidat, quand on sait très bien que c'est grâce à la vieille garde péquiste que Boisclair est devenu chef de ce parti
.

Je continuerai donc ce blogue, mais beaucoup moins intensivement. De toute façon, je m'attend à ce que Boisclair se fasse très discret dans les prochains mois.

Guy Vandal

Les libéraux en liesse !

Bonsoir M. Vandal,

53,68%. Ce n'est pas un triomphe, considérant que Boisclair avait l'appui de l'establishment du parti, celui de la bande à Landry et celui de Power Corp.

Landry a démissionné en juin dernier parce qu'environ 24% des délégués au Congrès lui ont refusé leur appui.

Au premier tour, plus de 46% des membres du PQ n'ont pas voté pour Boisclair. Ne devrait-il donc pas démissionner immédiatement ?

Bien sûr, son nom a dû apparaître quelques fois deuxième, troisième ou quatrième sur les listes des votants, celles des partisans de Legendre en particulier. Néanmoins, la base de Boisclair n'est pas forte. Ses appuis ne sont pas diversifiés. Ils se trouvent massivement du côté des héritiers du MSA, ceux pour qui l'indépendance peut toujours attendre, et non du côté des héritiers du RIN, ceux pour qui l'indépendance est LA priorité. Ils se trouvent tout aussi massivement du côté de ceux qui pensent que l'État doit commencer à céder la place au secteur privé. C'est ça, un rassembleur ?

Personnellement, je ne digérerai jamais que, lors de l'un des sept ou huit débats formatés, il ait traité de « partisans du droit du sang », aussi bien dire de racistes, les opposants au nationalisme purement civique dont il se réclame. Là, on a bien vu ce qui dépassait : le jupon trudeauiste de celui qui a fait du porte-à-porte pour le NON en 1980. Mais ça ne m'a pas surpris du tout. Sa mentalité trudeauiste, on la connaissait déjà depuis longtemps. Il est de ceux qui rejettent non seulement la langue et la culture comme fondements de la nation, mais même l'histoire. Même l'histoire ! Or, si ce n'est pas l'histoire quatre fois séculaire de notre peuple qui fait du Québec une nation ayant droit à l'indépendance, alors quoi ?

Il faut souhaiter que ce type qui n'a jamais publié un seul texte de fond n'affronte jamais le sinistre Stéphane Dion dans un débat public. Parce que, c'est bien plate à dire, mais Dion aurait un malin plaisir à lui mettre le nez dans ses contradictions. Quand on se veut d'une nation sans langue, sans culture et même sans histoire particulières, alors pourquoi ne pas être fédéraliste ? En effet, ce genre de nation anonyme, il en existe déjà une avec Ottawa comme capitale.

Si on veut l'indépendance, ce n'est pas pour des niaiseries, c'est parce qu'il existe une nation au Québec, la nation victime de la Conquête anglaise, qui risque de subir bientôt le même sort tragique que sa diaspora nord-américaine : reprolétarisation et louisianisation. Cacher cette vérité, c'est laisser entendre que, finalement, l'indépendance n'est qu'une sorte de bibelot dont nous pourrions toujours nous passer, alors que, bien au contraire, elle est absolument indispensable à la survie même de notre peuple.

Bref, Boisclair, c'est juste Bouchard rajeuni. Le Bouchard du Congrès du miroir, celui de l'affaire dite Michaud, celui du Manifeste des pseudo-lucides.

Évidemment, il y a aussi l'histoire de la coke consommée quand il était ministre. Déjà, sur Cyberpresse, il se trouve des gens, des internautes, pour accuser les péquistes de complaisance envers un type qui, quand il était ministre, a enfreint la loi. Ce n'est qu'un début. Power Corp voulait Boisclair comme chef du PQ pour ensuite mieux couler le PQ, alors le coulage commence.

Car c'est ça, le problème, dans cette histoire de coke : ministre, Boisclair a enfreint la loi. Oublions la cocaïne, tellement ce mot de cocaïne semble évoquer des choses plus ou moins scabreuses. Imaginons à la place un ministre qui irait commettre un petit vol à l'étalage dans un magasin. Piquer un livre, un CD ou un T-Bone, est-ce qu'on s'entend pour dire qu'il s'agit d'un délit plutôt anodin et qu'il y a, dans le vaste monde, des crimes bien pires ? Bien sûr, on s'entend là-dessus. Mais est-ce qu'on s'entend aussi pour dire qu'un ministre qui irait commettre un tel vol à l'étalage ferait preuve du même coup d'un terrible manque de jugement ? Certains partisans de Boisclair ont accusé leurs adversaires de puritanisme. Il n'y a pas de puritanisme là-dedans, il y a simplement un énorme doute sur la faculté de jugement d'un individu. Un ministre qui commettrait un vol à l'étalage, geste relativement anodin si l'on veut, n'en mériterait pas moins la porte, pour cause d'imbécillité. Même chose, évidemment, pour un autre qui se procurerait de la coke.

Alors, bref, pour conclure : ça doit trinquer chez les libéraux ce soir !

Luc Potvin

PS : J'ai lu que, dans son discours de remerciements, Boisclair a de nouveau parlé de l'éducation comme de sa première priorité (suivie de la dette, sans doute). Avec son début de bac pas fini et sa simili-maîtrise contre espèces sonnantes, c'est vrai que l'éducation doit être l'une de ses priorités. Moi, je n'ai qu'un DEC, et un début de bac en suspens depuis bien des années, c'est vrai... Mais je n'aspire pas non plus aux plus hautes fonctions !

mardi, novembre 15, 2005

Nouveau messie ou dangereux fumiste ?


Les organisateurs ont trouvé une façon d'étirer la sauce. Des vieux discours insipides et terriblement ennuyants... récités par des comédiens.

Les résultats étaient supposés être dévoilés à 20h15. Il est présentement 8h28 et ça déblatère encore. Le comédien invité se fait interrompre par des partisans de Landry.

8h31 On appelle enfin les candidats.
8h32 Marois semble très heureuse. Y'aura-t-il un deuxième tour ?
8h34 Un discours de Louise Harel. :-(
8h34 Boisclair serre encore des mains dans la salle. Il retarde le dévoilement.
8h36 Harel parle encore...
8h40 ...
8h43 Mme Harel, c'est long...
8h44 Disons-le, Mme Harel, c'est assez !
8h45 Fin... enfin ! (1) À LCN, une courte entrevue avec Landry.
8h46 Mme Harel revient pour lire un message de Gilles Duceppe. Soupir.
8h48 Fin... enfin ! (2)
8h48 Un discours de la présidente qui devrait durer 7 minutes, si je me fie à ce que j'ai entendu à LCN.
8h50 Je pense que ces discours sont un vrai supplice pour les candidats. Si Boisclair gagne au premier tour, certains ne trouveront pas drôle cette soirée, que Raël aurait probablement mieux animé.
8h52 Il n'était pas nécessaire votre discours Mme Richard. Vous nous avez déja radoté tout ça dans cette course. Vous allez faire une bonne équipe avec Boisclair, si celui-ci gagne. Des clichés, il n' a répété que ça pendant les cinqs derniers mois !
8h54 LCN. L'animateur fait parler Landry, Auger, Charron pendant ses invités pendant le discours de la présidente. Ils y vont de leur pronostics.
8h57 La présidente des élections.
8h58 Ouimet 247, Lebel 458, J.C. St-André 951, Pierre Dubuc 1282, Louis Bernard 5775, Richard Legendre 7877, Pauline Marois 32166, Et je déclare donc élu...

9h01 Que dire ? Je me console en me disant que ce n'est pas tout à fait Boisclair qui a gagné cette course, mais plutôt l'équipe que Landry et l'«establishment péquiste» lui ont servi sur un plateau d'argent.

Guy Vandal

P.S Pendant que je corrigeais ce billet j'écoutais en sourdine le discours du gagnant. Il doit être rendu a son 156e merci...

Le couronnement médiatique... avant le résultat.

Dans ce billet, vous ne lirez que des impressions. Démagogique ? Probablement. Vous êtes prévenus !

Le show est commencé à LCN et à RDI. Un vrai show.

Les protagonistes à LCN sont, en direct de Québec, Claude Charron, Michel C. Auger, Jean-François Lisée, Bernard Landry... Il y a aussi un animateur, l'ineffable "reporter" Paul Larocque et un autre dont j'ai oublié le nom. De nos jours, il y a beaucoup de dynamisme dans la présentation des nouvelles. Et Dieu sait que l'équipe de TVA n'en manque pas. Ça promet !

À RDI, la crème(sic)..., Bernard Drainville, Vincent Marissal, Joseph Facal, François Legault et Sylvain Simard. Ils se prennent vraiment au sérieux et Drainville lui, roucoule. Pour le moment, il fait plus animateur de Musique Plus en nous présentant des reportages... qu'on a entendu toute la journée, et qu'on ré-entendra probablement dans les prochains jours. Pas fort.

Il y a beaucoup plus de pub à LCN. Il y a des spectacles qui nécessitent plus de budget que d'autres !

Entrevue avec Landry. Il y avait tellement de candidat... Campagne trop longue. Ce que les sondages ont démontré c'est que les sondages ont favorisé Boisclair chaque fois qu'on a parlé de cocaine. Ça fait drôle d'entendre ça dans la bouche de cet "économiste", sachant que aucun sondage n'a interrogé uniquement les membres. Vous comprenez maintenant pourquoi il a attendu les conditions gagnantes si lontemps ?

RDI. Un animateur interroge deux jeunes dans la salle. J'entend le même genre de questions qu'à LCN. C'est normal ils n'ont rien de bien consistant a dire de cette campagne. On interroge la vedette montante Elsie Lefebvre. Elle a appuyé Legendre, mais ne veut pas dire qui est son deuxième choix. La journaliste tente de lui sortir les vers du nez au sujet de la cocaine. Elle ne réussi pas.

Elle interroge Francois Gendron. Il patine lui aussi, ne dit pas son deuxième choix. Elsie et François protègent leurs arrières.

La mère de Marois. Le reporter lui pose des questions stupides, les réponses ne peuvent pas être édifiantes.

Drainville interroge Sylvain Simard, François Legault et Joseph Facal au sujet de leurs deuxièmes choix. Eux non plus ne veulent pas répondre... Drainville pose une question à Facal, je change de poste.

LCN. Je viens de manquer un reportage sur les roulottes des candidats de Paul Larocque. Zut. Avant la pause publicitaire, l'animateur nous annonce que Larocque va rester près des roulottes pour voir arriver les candidats. Passionnant !

RDI: Facal: Le carriérisme au PQ, n'est pas très fréquent, c'est une minorité... ou quelque chose comme ça. Vous avez raison M. Facal, les simples militants ne sont pas tous arrivistes. Ce sont les dirigeants qui le sont. Ça prendrait un vrai grand ménage.

Legault: Revient avec l'histoire de ses deux jeunes enfants qui seraient la raison pourquoi il ne s'est pas présenté dans cette course à la chefferie. (Pfff...)

LCN: Le président de la firme Léger Machin y va de son "expertise". Complètement inutile, mais puisqu'il faut remplir l'émission.

RDI: Drainville interrompt tout le monde pour parler de la mallette qui vient d'arriver... en même temps que Marois.

Pause 19h35

RDI: Marc-André Bédard parle de la jeunesse de Boisclair. Duhaime pense que la campagne a été correcte.

19h52: On entend À partir d'aujourd'hui, demain nous appartient. Une vieille chanson recyclée...

Dans un peu plus de 15 minutes les premiers résultats seront dévoilés.

Guy Vandal

P.S. Le prochain billet portera sur le résultat...

S.V.P., ne vous laissez pas berner par les médias !

« Dans son dernier essai, le sociologue suisse Jean Ziegler y va d’un point de vue engagé, révolté. Il dénonce les grandes multinationales, qui se sont approprié les richesses et qui maintiennent les pays pauvres dans un état de soumission. Comment? En ayant recours, selon lui, à deux armes de destruction massive: la dette et la faim. C’est ce qu’il appelle L’empire de la honte.

L’auteur de La Suisse lave plus blanc et des Nouveaux maîtres du monde sait de quoi il parle. Depuis cinq ans, il est rapporteur des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Il est donc un observateur privilégié de la misère et de la désolation dans le monde. Ce sont justement les exemples qu’il présente qui font la force de son livre, un livre qui a le grand mérite de réveiller les consciences. »

Céline Galipeau reçoit Jean Ziegler.

L'empire de la honte
Jean Ziegler
Éditeur: Fayard
ISBN: 2213623996
À livre ouvert


Ça, c'est un reportage diffusé le 11 septembre à l'émission Le Point. Pourtant, les mêmes mots dits par Jean-Claude St-André et/ou Léo-Paul Lauzon n'ont pas droit à une aussi belle couverture médiatique.

Pourtant il disent la même chose.

Qu'en pensez vous M. Lafrance ? Pensez-vous que Radio-Canada devrait re-devenir un vrai réseau d'information ? Ça ferait différent de TVA et TQS. Et qui sait, ça ferait peut-être remonter les côtes d'écoute.

Guy Vandal

P.S. Remarquez bien comment les différents acteurs qui sévissent autour de vos présentateurs de nouvelles préférés, tenteront de se défendre d'être une partie de la cause... du désastre que fût cette course à la chefferie.

C'était même pas drôle !

J'ai finalement décidé ce matin que je ne voterai pas. Je ne suis plus membre du PQ. Ma carte n'est pas expirée, elle est à la poubelle.

C'est vraiment dommage que les médias aient tassé les "marginaux". Ce sont eux qui avaient les meilleurs idées. La retransmission des débats dans les médias a été un scandale. À LCN, pendant que les candidats émettaient leurs idées, on devait écouter J.F. Lisée ou J. Parisella !!!

Après chaque débat, deux belles-soeurs sévissaient à l'émission La part des choses. Drainville et Marissal. Elles ont tenté de faire semblant de dire des choses intelligentes. Elles ont réussi à faire semblant de faire de l'information !

Un point positif, le PQ, via son site web, diffusait les débats. Puis-je vous dire que j'ai vite abandonné John et Jean-François à leurs élucubrations quand je l'ai su !

Je ne connaissais pas du tout Jean-Claude St-André avant les débats. Et je pense aujourd'hui que s'il y a eu un seul gagnant dans cette course, c'est lui. Lors du dernier débat, il était sublime. Un vrai leader, avec des idées claires et des projets précis. Ce 7ieme débat étant accessible sur le site du PQ, dans les archives, prenez un jour, le temps d'écouter la prestation de St-André.

Ce serait intéressant de savoir pourquoi un gars aussi intelligent, n'obtient jamais de responsabilité dans ce parti. Ce serait intéressant de savoir pourquoi les médias le décrivent comme étant radical. Je veux dire, avec des raisons logiques. Entre le premier et le dernier débat, Jean-Claude St-André a pris de la confiance, il s'est calmé, il a démontré qu'il avait vraiment les qualités d'un vrai leader.

C'est dommage que la stratégie de l'UFP et de l'Option Citoyenne soit d'avoir deux leaders à la tête de leur future formation politique. Ils auraient l'occasion de recruter un véritable leader qui s'est exprimé très honnêtement dans cette course. Sauf que je pense que deux leaders comme le souhaite UFP-Option citoyenne, c'est un de trop.

Peut-être que je me trompe, mais il semble que ça ouvre la porte à toutes sortes de jeux de coulisses...

Ceci étant, si j'avais voté, voici quels auraient été mes 4 choix...

1- St-André: ...

2- Marois: En me pinçant le nez. Si vous gagnez ce soir Mme Marois, rappelez-vous que l'auteur de ce blogue pense que vous êtes la version féminine du dangereux fumiste... en un peu moins pire. Si vous gagnez, je vais vous laisser tranquille pour un temps. Si Pierre Dubuc, Gilbert Paquette et Jean Ouimet se sont rallié à vous, c'est soit une stratégie anti-Boisclair, soit ils ont vu des choses qui m'ont échappés. Vous aurez beaucoup de travail, mais avec de l'honnêteté, vous pourriez peut-être y arriver. À suivre...

3
- Paquette: A relativement bien performé dans les débats. Sauf que pour soulever des foules, ça prend un peu plus de dynamisme. M. Paquette est très sérieux (trop ?) et ses idées n'ont pas été fabriquées par des firmes de relations publiques. Il serait mon deuxième choix si je ne devais pas faire un vote stratégique(sic) !

4- Dubuc: Contenu assez solide. Qualité de leader à améliorer. À écouter; son intro et sa conclusion lors du dernier débat. Et si vous voyez encore des compagnies pharmaceutiques dans les soupers de financement du PQ, posez-vous des questions !

5- Ouimet: Parce qu'il fallait donner 4 choix et que s'il n'y avait pas eu cette "stratégie" anti-Boisclair, je n'aurais jamais voté pour Marois !

Guy Vandal

P. S. Si je n'ai pas voté, c'est qu'ayant suivi cette course de très près depuis le début, j'en ressors dégoûté. Complètement. Les dirigeants péquistes ont voulu nous refiler du vent, le même vent que proposait Landry, avec l'aide des médias. Et ma conscience m'empêche de participer à cette parade, pour ne pas dire mascarade.

Le choix de nos dirigeants ne devraient pas appartenir aux médias !


En huit semaines, André Boisclair a maintenu une moyenne de 49% de la couverture médias accordée au PQ, contre 28% pour Pauline Marois

Il est fascinant ce tableau. On voit où était Boisclair au départ... grâce à des sondages douteux gracieuseté de Gesca. Il a réussi a ramasser 49% de toute la couverture médias de cette course, même s'il s'est poussé des médias le plus souvent possible !!!

Entre le 2 et le 15 octobre, la candidate Marois a bénéficié d'une plus grande couverture médiatique. Ça discutait très fort dans les coulisses à ce moment là...

Les médias tenteront de ridiculiser le PQ avec cette semblant de course parce qu'il n'y a pas eu de débat, mais ils auront leur grande part de responsabilité. Avez-vous remarqué la couverture médias des candidats dits marginaux ?

Qui décide que ces candidats sont marginaux ?

Guy Vandal

Y'a l'expression: "Se faire passer un sapin"...

Ce soir il en naîtra une nouvelle: "Se faire passer un bois clair" !

« " Je ne regrette rien de la façon dont les choses se sont faites. Je pense que ce qui paie, c'est la transparence, l'honnêteté " »

« " Je dois encore travailler auprès des membres du parti. Il y a plusieurs endroits où il y a un potentiel de nouveaux membres à aller chercher. Il y a des activités de financement qu'il nous faudra organiser. C'est à ça que j'ai l'intention de m'atteler dans les prochaines semaines " »

« Malgré ces déclarations, André Boisclair a nié qu'il soit en train de préparer la transition. »

« André Boisclair s'est contenté de dire que Daniel Audet, qui travaille à sa campagne, ne serait pas son chef de cabinet. »

Je suis de plus en plus pessimiste, mais pas déprimé. Le dangereux fumiste devrait en principe gagner cette course mais je me console, son règne sera court. Que restera-t-il du PQ après ?

Des souvenirs !

Guy Vandal

Alea jecta est

Ce blogue tire à sa fin, comme cette course à la chefferie. Je ne peux pas, ne pas remercier ceux qui m'ont aidé tout au long de cette aventure.

Merci dangereux fumiste, sans toi ce blogue n'aurait jamais existé...

Merci à ma muse, elle se reconnaîtra...

Merci Monsieur Potvin... merci ÉNORMÉMENT Monsieur Potvin. Je ne vous connais pas autrement que par nos échanges des dernières semaines. Ce qui nous a réuni, c'est notre envie de ne pas voir un fumiste à la tête du PQ. Vos textes ont toujours été très lucides, sans jamais que vous n'affichiez votre préférence. Je communique régulièrement avec vous depuis le début de ce blogue et vous êtes le seul de mes "collaborateurs", dont je ne sais pas quel est le candidat préféré. Je ne vous l'ai pas demandé, vous ne me l'avez pas demandé, c'était parfait. Un très gros MERCI.

Merci Vigile. M. Potvin a connu ce blogue grâce à votre site. S'il y a des gens fortunés qui lisent ce blogue, prenez le temps de vous demander si l'information doit être indépendante ou déformée. Et si vous optez pour indépendante, rappelez-vous que ce n'est pas gratuit... et pas facile !

Merci M. Turcotte. Je n'ai pas été poli avec vous dernièrement en ne répondant pas à vos courriels. Si vous voulez savoir pourquoi, écrivez-moi...

Merci Pierre Daviau. Il y a un texte de vous dans ce blogue et il m'a vraiment allumé.

Merci Pierre Cloutier. Deux textes, très instructif !

Merci Jean-Yves Durocher. Grâce à vous les médias ont fini par sortir la nouvelle qui disait que la coke, ça ne s'achetait pas au dépanneur, dixit Gilles Duceppe.

Merci Normand Perry. Au moins un texte. Vous avez démissionné de votre poste de président péquiste du comté de Soulanges il n'y a pas longtemps. Vous invoquiez la victoire de Boisclair alors que la course n'était pas finie. Ça m'a un peu surpris. Vous ayant parlé au téléphone une fois, j'aurais dû me douter qu'il se passait quelque chose. Est-ce que vous avez finalement conclu que les dirigeants péquistes n'auraient pas le courage de poser des questions à Boisclair ???

Merci Élodie. Elles étaient fameuses les images que tu m'as envoyé.

Merci à tous ceux qui m'ont envoyé des courriels d'encouragement. Je pense avoir répondu à chacun et si j'ai oublié quelqu'un, je m'en excuse.

Merci à Cyberpresse, (2 fois) La Presse, Radio-Canada et au Devoir pour avoir parlé de ce blogue. Ça a donné un sérieux coup de main aux statistiques de fréquentations...

Merci au forum d'André Boisclair ou je sévissais sous le pseudonyme "Un bon mouton". Ce fût très ardu à lire souvent, mais j'y ai trouvé des textes anti-Boisclair vachement intéressants. Néo publiait tout ce que les journalistes écrivaient sur Boisclair. Pour ou contre. Même pas besoin de chercher !

Merci aux blogueurs "politiquement correcte" qui sévissent dans la blogosphère québécoise et qui n'ont jamais osé mentionner que Guy Vandal tenait un blogue anti-Boisclair.

Merci à tous ceux que j'ai oublié de remercier...

Et vous lecteurs, je vous dit salut. Vous avez aimé ce blogue ? Tant mieux ! Sinon, je dois souligner votre politesse. Car sur 182 courriels reçus jusqu'à maintenant, je n'ai reçu aucun courriel insultant. Zéro. Et je trouve ça exceptionnel !

Guy Vandal

lundi, novembre 14, 2005

Un peu de poésie ?

Reçu ce courriel...

Un poème édifiant sur le forum d'André Boisclair...

http://andre-boisclair.org/forum/viewtopic.php?t=779

André notre héros
Fini le temps des vieux barbus au P.Q.!
ça prend quelqu'un pour faire du ménage dans toute cette vieille garde gauchiste.
À Tribord toute!
André est le candidat préféré des gens de la droite, c'est pour ça qu'il va réussir
à nous donner un vrais pays.
S'il n'est pas élu, je déchire ma carte du parti, et ma chemise avec!
Il est le digne successeur des patriotes, mais en plus, avec une cravate.
Il est le fier héritier des felquistes, mais au moins, il est l'ami des banques et des compagnies.
Il est dans la droite ligne des héros
Il a la tête à Papineau
Il est moderne et il est beau
Il veut privatiser notre eau
Il bouge comme un beau grand robot
Avec Lui, le Québec lucide
Va vers une victoire limpide
Il va mater les syndicats,
Les profiteurs, les scélérats,
Vous ne crerrez même pas à ça
Il va nous rendre compétitif
Envers les marchés émergeants
Récompenser les dirigeants
Et punir les improductifs
Lui il sait parler des vrais choses
Il représente la jeunesse
Les blancs, les noirs, les jaunes les roses
Chantons le chant de l'allégresse.
Victoire je te vois qui s'en viens!
On va cicker des cul, certain!
On va lutter jusqu'à la fin!
André nous te suivront toujours
Tu es le soleil de mes jours
Tu es la lune de mes nuits
Tu effaces tous mes soucis
André les criss de vieux chiens sales
Qui te veulent sans arrêt du mal
André, laisse-moi les haïr
André, on veut les voir partir
Tu vas nous faire un bon ménage
Contre les vieilles pourritures
Qui sont encore dans un autre âge
Sans rien comprendre du futur
André tu es le bâtisseur
Le seul qui peut faire le pays
André partout, André ici
André tout-puissant créateur
Je veux rien savoir du P.Q.
Si ta lumière n'y est plus
À parts nous autres( les plus forts)
Il n'y a que des dinosaures
Avant de se fossiliser
Le parti peut encore vibrer
Et c'est seulement grâce à toi
Tu es trop bon. Eux sont trop bas.

Enweye André nous on est là
Tous unis pour un idéal
Incarné par ce mec génial
A chanter ton nom d'une voix
Allez mène nous au combat
Nous mettrons nos pas dans tes pas
Peut importe où ce qu'on y va
pourvu que ce soit avec toi.

Vive le Québec libre!

jivre

Ça s'avale difficilement !

Il faut le dire. Il l'a bien dit. Je l'ai écouté deux fois. J'ai bien entendu. Et vous?

Monsieur B. vient de déclarer, au téléjournal de ce soir, 14 novembre, que les Québécois vont le juger sur «sa transparence et son honnêteté» dans la présente campagne à la chefferie.

Il faut avoir du front tout le tour de la tête pour affirmer une telle énormité. Et il n'est pas encore chef. Or, dans les faits, tout le monde le sait, il a commencé cette campagne en affirmant que sa consommation de drogues dures étaient «des erreurs de jeunesse».

On a appris par la suite, que sa jeunesse se prolongeait dans la trentaine et que ce qu'il appelait "erreur" était en réalité un manque de jugement grave dans l'exercice de ses fonctions ministérielles.

Pour quelqu'un qui aspire à devenir chef d'un parti et de se présenter éventuellement pour aspirant au poste de Premier ministre, il faut dire que son entrée est plutôt ratée.

Y a-t-il encore un journaliste pour remettre les pendules à l'heure. A moins qu'on continue à vouloir vivre à l'heure avancée, à vivre «ailleurs» comme le disait le candidat Monsieur B. au début de sa campagne plus que turbulente.

Et ce n'est sans doute qu'un début.

Nestor Turcotte

(G.V.) C'est quoi ça Monsieur Turcotte un journaliste ?

Leader transparent et honnête recherché !

Comme le vote est commencé, il faut bien qu'André se montre un peu... et ouvre la bouche. L'idéal pour lui, aurait été de faire toute la course en ne disant pas un mot. Mais bon, y'a les maudits journalistes...

Aujourd'hui, il a fait un mini bilan de sa campagne et en a profité pour mentir deux fois. Il a nié qu'il ait déjà formé une équipe en prévision d'une victoire, et sur sa consommation de cocaïne, il dit ne pas avoir planifié de stratégie de communication. Il a aussi placé cette phrase... « Selon lui, les Québécois vont retenir sa transparence et son honnêteté. »

Ben oui André, on te croit sur parole. Daniel Audet ne devait être là que pour mettre de la crème dans ton café !!!

Au sujet de la gestion de sa crise... « J'en ai entendu qui ont dit que j'ai très bien fait ça, d'autres ont dit que c'était terrible. Ecoutez, il n'y avait pas de stratégie là-dedans, tout simplement de l'honnêteté et de la transparence. »

Patiner et/ou mentir, c'est ce qu'il a fait pendant toute la course.

Guy Vandal

Ramper pour un peu de prestige !

Avez-vous déja envoyé un texte d'opinion aux journaux Le Devoir ou La Presse ? Moi non et je ne le ferai jamais, parce que je sais que je ne serai jamais publié !

Un ami de Boisclair se cherche du travail. Il a laissé son "c.v." sur le site du Devoir et celui de Cyberpresse. C'est le texte le plus pénible que j'aurai lu dans cette course à la chefferie. Essayez pour voir !

Pour ceux qui ne seraient pas capable de lire cette lettre d'amour au complet, quelques extraits...

« André Boisclair, un jeune progressiste internationaliste à l'image Landry. Le libre-échangiste à la bonne parole convaincante : notre père spirituel à tous qui nous amèneraient au ciel de l’indépendance. »

« Ce plus jeune député a vite été celui qui donnait l’exemple à suivre et est devenu une sorte d’idole brillante rayonnant sur toute une génération. »

« Son éloquence n’a pas d’égal pour nous emporter vers les plus hauts sommets qu’un peuple puisse espérer. »

« Dans ces grandes lancées oratoires, André est de la trempe des René Lévesque, Jacques Parizeau, Bernard Landry, Lucien Bouchard et Pierre Elliot Trudeau ou John F. Kennedy. »

« Il est l’enfant de notre patrie. Le frère de notre génération. Un membre de notre grande famille péquiste que l’on veut entendre parler et inviter à la maison ! Le futur père spirituel des enfants du Québec qu’il n’aura pas lui-même. »

« André, je ne t’ai pas laissé tomber au fil des années et je ne te laisserai jamais tomber. Sinon c’est notre génération qui tombe ainsi que ses valeurs d’ouverture pour un monde meilleur. »

Jean Cloutier
Futur candidat dans Vanier si André Boisclair remporte la chefferie du PQ.