jeudi, juin 22, 2006

Boisclair nie toute implication

Vous êtes sans doute au courant du rapport sorti hier, dévastateur pour le PQ, qui dit que Brault n'avait pas que des amis libéraux...

"Le Parti Québécois n'était pas au courant de dons d'individus qui auraient versé illégalement des contributions, a indiqué André Boisclair. Nous n'avons jamais toléré ce genre de pratiques, et, à titre de chef du Parti Québécois, je les condamne."

Vous le croyez sur parole ? Ne lisez pas ce billet.

Il a aussi dit qu'il avait parlé avec Lucien "Lucide" Bouchard. Ça rassure son homme... Il a vérifié auprès de Lucien Bouchard, qui était alors le chef du PQ. Ben oui. On l'aime tellement le lucide. S'il a dit à André que ce n'était pas vrai, c'est que ce n'est pas vrai. Tournons la page !

Dans le fond, il n'y a pas grand chose à dire sur cette nouvelle. Elle n'est qu'une confirmation de plus, démontrant que les dirigeants du PQ ne sont pas mieux que tous les autres "Jean Chrétien" de ce pays. Boisclair n'était pas gros dans ses souliers lors de son point de presse sur le sujet. Il a piteusement répondu aux questions des journalistes. 120 000 $ par année pour se faire le porte-parole d'un groupe de fumistes c'est peut-être un bon salaire, mais j'aimerais pas vivre avec sa conscience.

Ce n'est quand même pas une nouvelle anodine. Avec le PQ, il y a le peu que l'on sait... et tout ce qu'on ne sait pas. Je pense que ce rapport prouve que les dirigeants du PQ n'ont rien à envier aux acteurs du scandale des commandites, même si les montants en jeu sont moins gros.

Même si Boisclair nie !

lundi, juin 19, 2006

Flattage de bédaine...

Quand j'ai commencé ce carnet, je savais que plus on connaîtrait Boisclair plus je pourrais dire: Je vous avais prévenu !

Vous savez probablement que le fumiste a dit la semaine dernière qu'il n'était pas un kamikaze. Tout le monde à lu entre les lignes... Si les Québécois ne sont pas prêts, il n'y aura pas de référendum.

Un mois avant la fin de la course, j'écrivais ce billet...

Le problème ici, c'est que le dangereux fumiste dit à mots couverts que c'est les sondages qui vont décider quand sera déclenché le référendum, quand il débite ce slogan... « C'est vous qui allez faire la souveraineté ». Et comme les sondages ne servent qu'à manipuler ou presque, on ne voudra jamais la souveraineté. Les "vents" ne seront jamais favorable. Vous avez aimé les "conditions gagnantes" ? Vous allez adorer "Quand vous serez prêts !"

Deux mois avant la fin de la course...

Ce n'est pas vrai que Boisclair est souverainiste. Il fait semblant parce que c'est payant, point. Boisclair, c'est la continuité de Landry, c'est la droite. Les conditions gagnantes qu'il préconise, c'est la farce de la dernière décennie. Les conditions gagnantes, il ne faut pas les attendre, il faut les créer. Ce n'est pas vrai que le P.Q. veut la souveraineté parce que s'il la voulait vraiment, il la vendrait aux Québécois... il n'attendrait pas..

J'ai mis beaucoup d'effort dans ce carnet. Ma paye, c'est que je ne me suis pas trompé.

Peut-être qu'un jour il y aura enquête publique sur les dirigeants péquistes. En tout cas, j'ai bien hâte de voir comment ce parti sera traité par les historiens. Parce que sa disparition est proche, très proche. Ceux qui appuyaient inconditionnellement Boisclair ne voulaient pas le savoir durant la course à la chefferie...

Maintenant, ça leur saute en pleine face. Et ce n'est qu'un début. Gesca voulait Boisclair, c'est pas pour rien. Les libéraux ont très hâte de l'affronter, dans ce qui sera peut-être la campagne électorale la plus sale qu'aura connu le Québec.

jeudi, juin 15, 2006

Lettres: Boisclair ne fait pas le poids

Bonjour,

Les filles me demandent de vous expédier notre copie de la lettre de David Grégoire pour libérer de l'espace, au cas ou elle vous intéresse. (Serge)

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Le Devoir
ÉDITORIAL, vendredi 9 juin 2006, p. a8

André Boisclair succéderait à de grands péquistes.

En effet, après avoir pris la relève de Bernard Landry en novembre dernier, il a annoncé hier matin qu'il serait candidat dans Pointe-aux-Trembles, juste après Nicole Léger. C'était une très dure tâche que de remplacer le chef du Parti québécois, mais ce sera certainement une grande tâche que de finalement siéger à l'Assemblée nationale.

Justement, André Boisclair semble très pressé d'être élu. "Ce que je demande à M. Charest, c'est de déclencher des élections partielles le plus tôt possible", a-t-il dit hier en conférence de presse. Ce qui est étonnant dans cette attitude, c'est son absence complète du monde politique depuis plusieurs mois. M. Boisclair a eu sa chance: il aurait pu se présenter aux élections dans Outremont ou dans Verchères en décembre 2005. Si, par contre, il désirait prendre un peu de temps pour se préparer, il aurait quand même pu se présenter à l'élection d'avril dernier dans Sainte-Marie-Saint-Jacques.

Soudainement, une semaine avant la fin de la session parlementaire, le temps presse pour le chef du PQ d'avoir un siège.

Ce qui aurait pu être une grande nouvelle compte tenu de l'impopularité grandissante de Jean Charest semble finalement être un pétard mouillé. Il y avait un grand intérêt: depuis trois jours, Radio-Canada parlait de cette annonce. Et maintenant, à une tribune du midi à TQS à propos du leadership de M. Boisclair, on apprend que 55 % des téléspectateurs croient qu'il ne pourrait pas battre Jean Charest et, par le fait même, qu'il serait impossible pour lui de mener le PQ à une victoire.

Celui qui a été élu chef du Parti québécois avec 54 % des voix contre 31 % ne fait dorénavant plus l'unanimité au sein même de ses membres. Son homosexualité change-t-elle quoi que ce soit à l'opinion publique? Peut-être. Toujours est-il que mon voisin est souverainiste et péquiste depuis longtemps, homosexuel et dans la quarantaine, et il promet de ne pas voter pour le PQ aux prochaines élections. Son but est en fait de voter contre André Boisclair.

Michel David écrivait hier matin dans Le Devoir que le PQ gagnerait à donner un autre mandat à Louise Harel comme chef de l'opposition. Qui pourrait alors diriger les péquistes vers une victoire? Croira-t-on M. Boisclair autant qu'on a fait confiance à Bernard Landry ou à Lucien Bouchard?

Jean Charest a beau prendre des décisions contraires à l'opinion publique, grâce à l'opposition, il sera en place pour au moins un autre mandat.

David Grégoire : Étudiant en mathématiques et conseiller libéral, Montmorency,
le 8 juin 2006

mercredi, juin 14, 2006

La madame est pas contente !

Plus on se rapprochera des prochaines élections, plus ce carnet deviendra pertinent. On pourra dire, c'était écrit dans le carnet anti-Boisclair !

Non mais c'est vrai, Boisclair est un fumiste et c'est de plus en plus évident. Un texte dans le Devoir de ce matin, barré malheureusement, nous le prouve encore une fois...

Selon Mme Ollivier, l'attitude du chef du PQ et de son entourage à son égard dénote un manque flagrant de transparence et de sens démocratique. «C'est dommage qu'on ne s'en soit pas remis à la décision finale des militants sans que l'organisation [de M. Boisclair] ait estimé qu'il faille piper les dés [...] Ça me force à me poser des questions sur le vrai visage de mon parti», a-t-elle dit en se demandant, inquiète : «Ça, c'est des gens avec qui on veut faire un pays ?»

Continuez de vous poser des questions madame. On apprend dans le texte du Devoir que vous êtes conseillère au cabinet de Gilles Duceppe. Là aussi vous devriez regarder attentivement. Parce qu'entre Duceppe et Boisclair, la différence est ténu... pour ne pas dire très mince.

Les deux mentent sur leurs véritables intentions qui sont très simples... et de plus en plus évidentes pour le commun des mortels. Le pouvoir à tout prix.

mardi, juin 13, 2006

Dédé la «rockstar» !

Dernièrement, j'ai un peu boycotté Nestor Turcotte. Il m'envoyait des textes que je ne publiais pas, et je ne répondais pas à ses courriels. Je suis très sauvage, que voulez-vous !

Lui il trouve que Louis Bernard aurait été le candidat idéal comme chef du PQ, moi je trouve que c'est Jean-Claude St-André. C'est clair qu'il y a divergence d'opinion. Je trouve aussi que M. Turcotte frappe toujours sur le même clou. Je le trouve même un peu redondant... mais apparemment que je le suis aussi !

Mais je l'aime bien quand même ce Monsieur Turcotte...
***
Nestor Turcotte
Matane

Le dernier Conseil national du Parti québécois s’est terminé sur une note tellement disgracieuse, que tout citoyen, le moindrement intelligent, devrait se dissocier du geste posé.

Dans tous les pays du monde, le chef d’État est astreint à un certain décorum. Celui qui aspire à le remplacer accepte, volontiers, de se soumettre aux mêmes règles de civilité. Le président de la France, par exemple, accepte de se conformer à un protocole strict et les journalistes qui l’abordent ne le font jamais d’une façon cavalière. Il y a une barrière à ne pas franchir. De part et d’autre, on accepte cette convention normale qui inspire à la fois le respect et manifeste la gravité et la responsabilité de celui qui dirige la nation.

Lors du dernier Conseil national du P.Q., le nouveau chef du nouveau Parti québécois a dérogé démesurément à ces règles de fonctionnement et aux normes de dignité que lui impose son rang de chef de l’Opposition. Usant d’une désinvolture et d’une familiarité démesurées, l’aspirant député de Pointe-aux-Trembles est entré dans la salle, se dandinant comme une «rock star», affichant un sourire carnassier qui ne pouvait qu’amplifier la démarche loufoque de celui qui veut devenir premier ministre du Québec.

René Lévesque ne se serait jamais prêté à un tel cirque médiatisé. Impossible d’imaginer Jacques Parizeau, entrer dans une salle partisane, avec une attitude aussi primaire et gamine. Le premier était trop humble pour demander la prolongation des applaudissements et cessait de réclamer la fin des ovations. Le second était souvent gêné de tant de considérations et invitait, parfois maladroitement, à la modération. Rien de tel dans le cas de Dédé la «rock star». Le déhanchement de la nouvelle vedette péquiste, au son d’une musique qui n’avait rien de bien nationaliste, à la fin du Conseil national, montre que le Parti québécois a maintenant, à sa tête, un homme totalement imbu de lui-même, soucieux de son étoile personnelle, qui n’a pas la passion du Québec, mais n’a de propension que pour son ambition du pouvoir.

Manifestement, le sérieux n’y est pas. Il m’est impossible d’utiliser un geste de respect envers celui qui en manifeste si peu envers ses commettants. Il faut que quelqu’un, dans l’entourage de Dédé, dise au jeune prétentieux politicien qu’il est temps de prendre sa charge au sérieux ou tout simplement de renter à la maison. Le Québec a besoin, pour faire route vers sa maturité, plus que d’une vedette qui ne pense qu’en fonction d’elle-même. A moins que le vide politique, tout doucement, ait conduit le Québec jusqu’à la moquerie de ce qu’il y a de plus sérieux en démocratie : le noble rôle de chef d’État, gardien de la justice.

jeudi, juin 08, 2006

Officiellement candidat...

Je viens de finir d'écouter le discours Boisclair annoncant sa candidature dans Pointe-aux-Trembles. Je mériterais bien une quelconque rémunération... ;-)

Le monsieur avait une liste. Et en tête de cette liste, le développement durable, après ça le protocole de Kyoto... et puis le développement économique, et puis l'éducation.

À propos de développement économique... Il est temps que le Québec sorte de sa léthargie, qu'il dit. Les investissement privés sont en chute libre, qu'il dit aussi. Daniel Audet, sort de ce corps.

Le côté désagréable de ce billet, c'est je dois me taper tout son discours. J'attend un mot, qui n'est pas encore venu... Si j'étais aveugle j'aurais l'impression d'écouter un robot.

Il est enfin arrivé ce fameux mot, souverainisme. Oui le chef a parlé de souveraineté, mais avec des mots qu'il n'a pas choisi lui-même. Et ces mots sont peut-être convaincants aujourd'hui, mais n'oublions pas que nous avons affaire à un politicien... qui a comme conseiller spécial un représentant de l'Institut économique de Montréal.

C'est ça la réalité immédiate de ce fumiste. Et je ne pense pas que la souveraineté soit le sujet le plus populaire à l'IEDM.

La période de questions est probablement le pire moment à passer pour Boisclair. Ça parait automatiquement dans son visage. Comme d'habitude, ses réponses qui ne répondent pas sont toujours très longues.

Daniel Audet c'est un ami d'enfance que j'ai cotoyé à l'université. Je ne savais pas qu'il y avait des enfants à l'université. Peut-être qu'il voulait dire à la garderie de l'université !

Une journaliste lui demande s'il est d'accord avec les prises de positions antérieurs de son nouveau conseiller, Daniel Audet. Il patine énormément et ne répond pas du tout à la question. Et RDI coupe court à cette période de questions qui commencait tout juste à se "réchauffer".

C'est frustrant !

mercredi, juin 07, 2006

C'est confirmé...

L'IEDM aura officiellement un autre "pion", auprès d'un autre politicien...

Du nouveau autour du chef, également: l'ancien chef de cabinet de Bernard Landry, Daniel Audet, devient le conseiller spécial de M. Boisclair. M. Audet affirme que le parti veut maintenant parler davantage de ses idées et de son plan à la population québécoise.

L'Institut économique de Montréal est un "think tank" de droite, c'est connu de tous ceux qui suivent l'actualité. Est-ce une bonne nouvelle pour le PQ de savoir qu'Audet est maintenant le conseiller spécial du chef ?

Pas du tout, mais alors là... pas du tout. Mais les militants ne le savent pas encore !

P.S. Vous avez maintenant la possibilité de laisser des commentaires dans ce carnet. J'ai mis longtemps avant de les autoriser, car je voulais pas que des "twits" me fasse perdre le contrôle de ce carnet. La seule chose que je vous demande, c'est de demeurer respectueux. Si vous ne l'êtes pas, vous me connaissez... ce sera tolérance zéro. Qu'on se le dise !

jeudi, juin 01, 2006

Dommages collatéraux... c'est commencé !

Les politiciens ont pu surfer un temps... Mais ils ne pourront pas surfer tout le temps !

Le fantôme, sujet de ce carnet, déçoit de plus en plus. Il semblerait que la CSN commence à sortir de son coma. Ce n'est pas encore le cas pour la FTQ, mais on ne désespère pas...

Les profs de cégep et chargés de cours s'apprêtent à larguer le PQ Le Parti québécois risque de voir ses appuis traditionnels parmi les professeurs de cégep et chargés de cours universitaires fondre comme neige au soleil au profit de Québec solidaire, un mouvement qui pourrait même s'étendre aux étudiants.

C'est vrai que c'est pas facile de sortir de l'ombre, quand on veut y rester...

Le dirigeant syndical estime qu'André Boisclair devra s'ajuster, que son discours, à l'heure actuelle, n'est pas assez clair. Du même souffle cependant, M. Massé se porte à la défense de M. Boisclair, affirmant qu'il est difficile de se faire valoir dans l'ombre, comme chef de l'opposition.

Le président de la FTQ en sait quelque chose, lui qu'on a à peu près pas vu pendant le coup de force qu'a été l'imposition de la loi 142 par le gouvernement Charest.

Et non, je ne me suis pas trompé de carnet. Le titre de ce billet est "Dommages collatéraux... c'est commencé !". Et Boisclair en se terrant comme il le fait, ou bien en ayant qu'insignifiances à raconter, n'aide pas sa cause et la cause du PQ, oh que non. Bon, je ne suis pas déçu quand même, mais...

Si les syndiqués se mettent à abandonner le PQ, ça n'augure pas bien pour cette formation politique. Boisclair a clairement dit qu'il ne ré-ouvrirait pas la convention collective imposée de force par Charest un peu avant les fêtes.

Il faudrait que les syndiqués soit masochistes, pour appuyer ce représentant de l'IEDM. J'espère qu'ils ne sont pas tous aussi aveugles que le président de la FTQ