vendredi, septembre 30, 2005

Google, bombing, sondage, et chants chrétiens...

Comme je ne suis pas connu, je vois en consultant les statistiques que certains cherchent à savoir qui suis-je dans Google. Je voudrais juste préciser que je ne compose pas de chants chrétiens...

Ça n'a aucun rapport avec Boisclair mais je voudrais vous annoncer une très bonne nouvelle. C'est fascinant le web. Quand vous cherchez valet rampant dans Google et que vous cliquez sur "J'ai de la chance" le premier résultat vous mène directement ici...

Contrairement à Lebel, je ne donne pas encore la victoire à Boisclair. Mais si jamais c'est le cas, il aura le sien, c'est sûr !

J'ai les sondages en horreur. La plupart du temps, ils sont manipulés. À Radio-Canada aussi on le sait que c'est de la manipulation, mais on ne le dit pas quand les sondages sont publiés, ça ne donnerait pas l'effet escompté...

Les derniers sondages donnent M. Boisclair largement en avance sur Pauline Marois et Richard Legendre dans la course. Toutefois, ces sondages sont basés sur un échantillonnage choisi dans la population en général et non uniquement auprès des membres du Parti québécois.

Ce serait logique que les sondages ne consultent que des membres du P.Q. Il n'y a que eux qui voteront le 15 novembre. Pourquoi alors, donne-t-on la Une à ces sondages ? Pourquoi la partie du haut de la première page de La Presse encore cette semaine ?

Il n'y a pas 36 réponses à ces questions.

Guy Vandal

C'est léger une image...

"J'ai répondu à toutes ces questions", a répété à plusieurs reprises M. Boisclair aux journalistes qui lui demandaient de préciser comment il s'approvisionnait en poudre blanche alors qu'il était ministre.

Non André, tu n'as pas répondu à toutes ces questions. Tu mens quand tu dis ça. Et les journalistes ne te lâcheront pas. Ils ne te lâcheront pas parce que tu ne réponds pas aux questions et que tu es peut-être un peu trop condescendant avec eux.

Il n'y a personne qui aime se faire regarder de haut. J'ai déja écrit dans ce blogue que tu n'étais pas encore président, qu'il ne fallait pas te mettre les journalistes à dos. Quoi de plus frustrant pour un journaliste que de poser des questions et n'avoir jamais de réponses. Ils ont deux choix, parler de tes idées ou de la coke. Comme tu ne dis pas tout sur la coke, et que tu n'as que des réponses préfabriquées au sujet de tes idées, ils s'acharnent.

Mais tu as peut-être finalement choisit la bonne stratégie.

C'est mieux que les journalistes focussent sur la coke. Parce que s'il faillait qu'ils se mettent à décortiquer les promesses que tu fais, quand le Québec sera souverain et que la croissance économique s'y prêtera, tu serais autrement plus dans le trouble.

C'est fragile ton affaire André. Très fragile !

Guy Vandal

jeudi, septembre 29, 2005

André, tes fans ne se peuvent plus...



Au début de la course, André était très enthousiaste par rapport à son blogue. Probablement qu'il croyait que ce blogue et plus tard son forum, amèneraient des idées que lui n'avait pas !

Tout ça pour souligner qu'André n'a rien écrit de nouveau dans son blogue(sic) depuis qu'il a retiré cette partie de son billet du 5 septembre...

"Ces derniers jours ont été particulièrement occupés. Je poursuis, avec mon équipe, notre tournée du Québec pour discuter avec les Québécoises et Québécois. Quelque chose me frappe tout particulièrement : nous ne discutons plus du pourquoi, ni même du comment. Nous nous demandons maintenant quand pourrons-nous enfin faire du Québec un État souverain."

Plus de détail, ici...

On s'ennuie André !

Guy Vandal

Deuxième débat: Le téléspectateur perd des points...

Dans ce deuxième débat où je suis encore arrivé en retard, voici mes impressions...

J'entend Louis Bernard dire Nous sommes prêts. J'ai su de source sûre que Pierre Pettigrew et son opposante bloquiste ont utilisé tout les deux... "Nous sommes prêts" lors de leur investiture en fin de semaine dernière. Charest est à la veille de réclamer des redevances !!!

Mme Marois suggère de se débarasser de Mailloux... histoire de susciter quelques applaudissement. C'est payant d'être contre Mailloux aujourd'hui, mais je ne suis pas sûr qu'elle ait marqué des points. Le bloc Marois, Bernard, Lebel, est de loin le plus ennuyant. Louis Bernard à propos des travailleurs de la Beauce: Il aiment mieux travailler à des salaires plus bas pour amener du pain dans leur foyer.

Bernard ne saura jamais de toute sa vie, comment c'est de vivre à un salaire moindre pour amener du pain au foyer. Il peut bien parler. Ils ne sait pas que les travailleurs acceptent parce qu'ils ont le couteau sur la gorge, comme dans le cas d'Olymel. C'est ça la droite, aucune conscience.

Marois essaie d'attraper le plus de temps de parole possible. Un comportement un peu égoiste. Ghislain Lebel a remonté un peu dans mon estime en faisant cette déclaration... On virera pas le gouvernement Charest pour faire la même la même chose...

L'animateur à LCN ne voit définitivement pas le même débat que moi...

Richard Legendre en parlant de l'énergie éolienne; Il y a du vent au Québec. Moi j'aurais rajouté... la preuve est à ma droite.

Boisclair sent le préfabriqué. Regardez bien ce slogan... Allez encore plus loin. C'est vide mais payant et Boisclair l'utilisera abondamment dans les prochaines semaines.

Legendre pose une question relativement claire à Boisclair. Demain je rencontre des agriculteurs. Je leur dis quoi des pots cassés de ton passage à l'environnement ? Tes mesures concrètes c'est quoi exactement ?

Il ne répond pas à la question et est hué par l'auditoire. Mais selon les trois clowns de LCN, c'est la foule qui a un problème. Les gens qui écoutent le débat à la télé ont compris eux.

Legendre répète sa question... c'est quoi les mesures concrètes avec le méa-culpa. Boisclair répond finalement en faisant des promesses aux agriculteurs. Où va-t-il prendre l'argent si le déficit zéro est dans la mire ? Pour devenir chef du PQ, Boisclair est prêt à promettre n'importe quoi.

Au sujet des travailleurs forestiers dont les emplois sont menacés, Boisclair promet... Il faut accompagner les travailleurs dont les emplois sont menacés. Ça aussi ça coutera de l'argent. À moins que les projets de André soient de les accompagner jusqu'à l'Armée du Salut !

Si Marois n'a pas gagné de points en parlant de Mailloux, que dire de cette remarque de Boisclair à Legendre qui venait de lui demander quand il déclenchera un référendum ? Boisclair répond Moi je ne suis pas un personnage de bande dessinée capable de tirer plus vite que son ombre. Pour répondre ça, c'est que les questions de Legendre commence à le déranger royalement. C'est une évidente perte de contrôle, encore une fois.

L'animateur remarque que le favori est le seul à être hué. La salle est le problème selon Parisella. J'ai hâte de voir comment les téléjournaux traiteront l'affaire. Boisclair a parlé comme un porte parole toujours selon Parisella. La dessus, je lui donne raison, mais sûrement pas quand il dit que Boisclair n'a pas perdu de point. À mon avis, chaque fois que Boisclair ouvre la bouche, il perd des points. C'est pour ça qu'il ne l'ouvre pas souvent.

Lisée trouve pour sa part que Boisclair en a marqué des points. Bah je me console... en les écoutant, j'ai entendu ceci... Mme Marois avait l'air dynamique. Dynamique ? Moi elle m'a encore endormi.

L' animateur à LCN fait cette remarque pleine de "sens" à propos des interventions de Legendre... André Boisclair est élu et vous vous retrouvez avec un poste insignifiant au conseil des ministres.

J'ai bien aimé le bloc des "purs et durs". Il n'y a pa eu débat entre ces trois là, mais il s'est dit des vraies affaires. Si l'information était vraiment de l'information, ces trois candidats ne seraient pas marginaux. Je viens tout juste d'entendre un reportage de ce débat à RDI. Zéro mot sur ces trois candidats... zéro !

C'est ça qu'on appelle la démocratie ?

Guy Vandal

mercredi, septembre 28, 2005

Petites joies...

C'est pas toujours avec enthousiasme que j'écris dans ce blogue. J'écris plus souvent fâché que content. Par contre, quand je vois ce qui suit, je suis disons... très content !

Pour arriver sur ce site, certains font des recherches, dont les résultats sont assez étonnants...

equipe boisclair

Boisclair

Il est intéressant le nouveau moteur de recherche pour les blogues de Google. Je me suis amusé un peu...

question boisclair

réponse boisclair

avant boisclair

après boisclair ?

Question: Avez-vous des problèmes quand vous visitez ce blogue ? Est-ce lent ?

Ici, c'est parfois tellement lent que j'ai l'impression que c'est gelé ! Mais ça finit toujours par dégeler, pour le moment...

Pour répondre à la question et pour tout autre commentaire, c'est ici... Noooonnnnn !

Guy Vandal

P.S. Je pense avoir trouvé une solution au problème de lenteur...

Boisclair au quotidien !

(G.V.) En faisant une recherche sur André Boisclair, je suis tombé sur ce texte. Est-ce crédible ? Comme je ne suis pas journaliste, je n'ai pas les moyens de faire une enquête sur le sujet. Mais je pense que oui. Je revois son regard hautain quand il a été "agressé" physiquement dernièrement. Vous remarquerez en lisant le texte, que c'est très pratique un téléphone cellulaire...

Tribune libre: Savoir être un politicien

Monsieur André Boisclair,

L'objet de mon propos vous concerne, Monsieur Boisclair. Il touche votre attitude et votre comportement dont j'ai été témoin jeudi matin, au lendemain du débat des candidats à la direction du Parti québécois à Sherbrooke. Il est 9 h 20, je suis en compagnie de plusieurs personnes au Tim Horton de la rue King Ouest à Sherbrooke. (...)

Nous avons été témoin d'une attitude pour le moins surprenante de la part d'un personnage politique qui aspire à devenir chef du Parti québécois, et éventuellement premier ministre. Il s'agit d'un manque flagrant de bienséance et de respect à l'endroit des personnes présentes, un public de futurs électeurs...

En effet, M. Boisclair arrive au Tim Horton dans une fourgonnette identifiée au Parti québécois. Il sort de la voiture, droit comme un chêne, le téléphone cellulaire collé à l'oreille, concentré, les yeux baissés. Il entre, sans se préoccuper des personnes présentes. Il se dirige vers le comptoir, commande un café et un muffin, sans dire bonjour à la serveuse puisqu'il est toujours en communication téléphonique... Il attend, concentré et hautain, sans contact visuel avec son environnement, il reçoit sa commande, paie et ressort de la même façon, sans laisser de pourboire...

Dans le restaurant, les clients se regardent d'un air stupéfait, interrogateur et particulièrement surpris de la scène loufoque dont ils ont été témoins. (...)

Les commentaires vont bon train sur le manque de savoir-vivre de M. Boisclair! (...)

Selon moi, cette attitude est inacceptable pour un homme politique et encore plus dans la présente campagne, suivie par tous les Québecois. Ce comportement non-verbal démontre le peu de sensibilité, d'émotion et une certaine insouciance envers d'éventuels électeurs. M. Boisclair démontre, à mon avis, son inconfort par rapport à la campagne et à ce qui est convenu d'appeler "l'affaire Boisclair". (...)

Être trop cérébral est, hélas, le pire défaut d'un homme politique. (...)

Par cette anecdote, j'ai voulu témoigner d'un fait divers qui est grandement différent de ce que l'on reçoit comme information au sujet de M. Boisclair et des autres candidats. C'est peut être de moindre importance que d'autres faits qui lui ont été reprochés, mais je crois intéressant de le communiquer (...).

Richard Beauchemin
Sherbrooke

Pourquoi si virulent ? Pourquoi si radical ?

(G.V.) Certains se demandent pourquoi je suis si virulent envers Boisclair. Un lecteur m'a suggéré un texte qui dit, quel hasard, exactement pourquoi je ne veux pas de Boisclair dans ma cour...

André Boisclair est-il un autre Jean Charest ou un loup sous les apparences d'une brebis ?

Le premier débat entre les candidats à la chefferie du Parti québécois, tenu à Sherbrooke le 21 septembre dernier, portait sur le thème des finances publiques et de la solidarité sociale.

Ce fut l'occasion, pour une toute première fois, d'obliger monsieur André Boisclair d'exposer sa vision des choses. Je dis «obliger», car à peu près tous les observateurs et analystes ont noté que ce candidat n'avait nullement ouvert son jeu sur le plan des idées concrètes, depuis le début de cette campagne en juin dernier.

«Obliger» aussi parce que monsieur Boisclair a tendance à fuir toute forme d'assemblée publique depuis, où il sait qu'il va devoir confronter ses adversaires de campagne par rapport à des questions, provenant d'eux, des journalistes ou des participants aux assemblées en question. Il serait curieux de noter le nombre d'évènements où monsieur Boisclair a brillé par son absence tout au long de l'été. Les seules assemblées où il fut remarqué, sont celles où les questions n'étaient pas prévues. Cet automne, la région Montréal Ville-Marie au Parti québécois organise deux événements de ce type, et curieusement, le seul candidat qui sera absent, pour des raisons bien nobles évidemment, est monsieur André Boisclair. En d'autres termes, si on a des questions à poser à monsieur André Boisclair, il est en fuite! Mais que craint-il donc ce monsieur Boisclair? Avez-vous remarqué aussi comment il a tendance à ne jamais répondre aux questions qui lui sont adressée, en employant soit une langue de bois ou en changeant carrément de sujet?

Je vais vous le dire ce que monsieur Boisclair craint le plus: c'est de se faire démasquer pour ce qu'il est vraiment: un néo-libéral pure laine! Monsieur André Boisclair est de la même école de pensée économique que notre premier ministre actuel Jean Charest. Ils sont tous deux alignés bien à droite de l'échiquier politico-économique.

Monsieur Boisclair se vante tambours et trompette de sortir diplômé tout droit de Harvard. Mais mes chers amis, savez-vous ce qu'est Harvard? C'est le porte-étendard de la pensée néo-libérale américaine et occidentale.

Lors des dernières élections générales au Québec, le peuple a élu Jean Charest, chose qui fut regrettée presque au lendemain de son assermentation, quand il a mis en œuvre sa destruction des acquis sociaux des cinq dernières décennies. Aujourd'hui dès que nous prononçons le nom de Jean Charest, les gens ont comme une aversion, parce qu'il s'efforce d'enfoncer dans le fond de la gorge du peuple québécois, un programme néo-libéral qui est totalement contraire à nos valeurs fondamentales comme peuple.

Et bien, les membres du Parti québécois doivent être mis en garde : en portant monsieur André Boisclair à la tête de notre formation politique, vous préparez le peuple du Québec à une période de prolongation du calvaire qu'il doit subir présentement, avec le programme néo-libéral de Jean Charest. Monsieur Boisclair promet de s'attaquer au problème de la dette publique au Québec. Chose noble en soit. Le problème c'est qu'il ne nous dévoile pas le comment de son action. Où va-t-il sabrer? D'autres confrontations avec les employés du secteur public en vue? Hausse des tarifs dans les services publics, comme Jean Charest s'emploi à le faire? Ça il ne le dit pas! Souvenez-vous que Jean Charest promettait d'alléger le rôle de l'État durant sa dernière campagne électorale, sans par contre nous dire comment il allait s'y prendre. Et que regrette le plus la population québécoise depuis le 14 avril 2003? D'avoir porté au pouvoir Jean Charest, qui depuis, s'acharne à détruire le filet social du Québec. La répétition de la même erreur avec monsieur André Boisclair doit être évitée, parce que les lendemains de veille risquent d'être tout autant sinon plus cauchemardesque que ce mois d'avril fatidique de 2003.

Attention, il y a un loup dans la bergerie, bien vêtu d'une peau de brebis: André Boisclair.

Normand Perry
Philosophe
Les Côteaux
***
À lire aussi: Les écologistes jugent sévèrement l'ancien ministre de l'Environnement

Gérald Tremblay... souverainiste ?

On fait du pointage... et du publi-postage au PQ dans cette course à la chefferie. Le pointage, je trouve ça normal, le pollu-postage... moins.

Le con que je suis, est devenu membre du PQ dernièrement, croyant que c'était important cette course à la chefferie. Qui dit devenir membre, dit laisser adresse et numéro de téléphone...

J'ai reçu hier soir un un appel de l'équipe Boisclair, quel hasard. On voulait savoir pour qui j'allais voter. Excusez-moi madame, mais vous ne m'avez pas eu dans ma meilleure journée !

Elle m'a demandé si j'avais fait mon choix dans la course au leadership, je lui ai répondu que les quatres premiers favoris ne figuraient pas dans mes choix. Elle m'a demandé avec un peu de mépris... booonnn pour qui allez-vous voter ? Je lui ai répondu que ce n'était pas de ses affaires et lui ai demandé d'effacer mon nom de sa criss de liste. Je vous dis que c'était pas ma journée !

J'ai tout juste eu le temps de lui suggérer; cherchez non merci, pas de boisclair dans ma cour sur le net. S'cusez madame.

Pollu-postage. La semaine passée, mon bon député et ami Nicolas Girard m'a envoyé par la poste, une lettre édifiante...

C'est avec conviction que j'offre toute ma confiance et mon soutien à l'équipe Tremblay-Lavallée aux élections municipales annoncées pour le 6 novembre prochain. Nous espérons que vous choisirez aussi, tout comme moi, d'appuyer les candidats de l'union des citoyens de l' Île de Montréal (UCIM) dirigée par le maire Gérald Tremblay pour faire avancer des dossiers concernant notre arrondissement: Rosemont-La Petite patrie.

Soit Gérard Tremblay est souverainiste, soit c'est mon député et ami tente de m'en passer une vite ?

Unie et solidaire, cette équipe de candidats est épaulée par de nombreux militants qui partagent depuis plusieurs années, notre projet; faire du Québec un pays souverain.

C'est signé et co-signé. Nicolas Girard, mon député et ami, et Jacques St-Louis, président de l'exécutif du Parti Québécois de Gouin.

Eh là..., ne riez pas..., j'ai vraiment reçu ce courrier par la poste, j'ai des preuves !

Guy Vandal

mardi, septembre 27, 2005

Je me souviens !

Un petit cours d'histoire de la part de Luc au sujet des infos qui disparaissent dans le néant...

Ça me rappelle La Presse, justement, qui, au printemps 2001, avait publié un article dans lequel on apprenait que Lucien Bouchard, qui venait de démissionner après l'affaire dite Michaud, faisait la tournée des bureaux d'avocats de Montréal avec une lettre de recommandation signée... Marc Lalonde ! Oui, oui, le sinistre Marc Lalonde, exécuteur de basses oeuvres sous le règne de Trudeau. L'info a été publiée, oui, mais il s'agissait d'une petite phrase perdue dans un article, un article lui-même perdu dans les pages intérieures du journal, alors que ça aurait bien mérité un gros titre à la une. (Je vous enverrai la référence précise prochainement.)

Sommes-nous donc tous les dindons d'une immense et sinistre farce ?

Comment ça va Luc aujourd'hui ? Pas trop dégouté ? J'ai bien peur que la réponse à ta question est oui !

Guy Vandal

Il ne faut pas les laisser faire !

Je suis vraiment découragé de nos médias traditionnels aujourd'hui. C'est l'unanimité dans la manipulation. Une brebis fait la première manchette, un agneau fait la deuxième !

J'ai le moral dans les talons aujourd'hui mais si je n'avais pas ce petit espoir, ça ferait longtemps que j'aurais abandonné...

Les blogs passionnent, inquiètent, dérangent, interpellent. Certains les méprisent, d'autres les tiennent pour les prophètes d'une nouvelle révolution de l'information. De fait, parce qu'ils délient les langues des citoyens ordinaires, ils sont un formidable outil pour la liberté d'expression.

Dans les pays où la censure est reine, lorsque les médias traditionnels vivent à l'ombre du pouvoir, les bloggeurs sont souvent les seuls véritables journalistes. Ils sont les seuls à publier une information indépendante, quitte à déplaire à leur gouvernement et parfois au risque de leur liberté.


Guy Vandal

Elle est grosse la machine...

M. à J.:18:07. Un peu plus déprimé. Je vais m'en remettre comme d'habitude, mais je les écoutes présentement..., les Charron, Bruneau, Mongrain, faire comme si tout ce qu'ils racontent était vrai. Ben oui, c'est vrai qu'il faut laisser toute la Une, et longtemps, à Michaëlle Jean aujourd'hui.

C'est tellement important le poste qu'elle vient d'obtenir. Et elle tellement jolie au côté de Paul Martin. Bien sûr que mon ami Claude, directement payé par l'académie quebecor.jencaisse.com..., consacre à la nouvelle déesse, son opinion du jour. Il parle de son passé souverainiste, dit qu'elle ment, et conclut en disant que le Canada anglais n'accepterait pas qu'elle dise la vérité.

Ben oui Claude. Ils ne le savent pas déja au Canada anglais que cette brebis est une ex-souverainiste. C'est des cons !!! Une autre chronique inutile de "Monsieur je comprend tout", pas si inutile que ça..., si le but est de provoquer d'autres "informations".

Aujourd'hui, c'est vrai aussi qu'il faut répéter à l'unanimité le slogan de Sophie, Boisclair encore plus fort.

Je ne dois pas être le seul à grogner. Ce qu'on voit aujourd'hui dans les médias est extrèmement décourageant. Imaginez juste les militants des autres candidats. Pas les quatres favoris, les autres. Ils le savent eux que Boisclair c'est, pour le moment une fumisterie, une catastrophe pour le futur.

Hotmail fonctionne à nouveau.

M. à J.:
12:30. Je suis un peu découragé aujourd'hui. Le sondage et les répercussions positives pour Boisclair qu'il y aura dans les médias aujourd'hui m'ont assommé. Et Hotmail veut pas me montrer mes courriels depuis ce matin... Vous pouvez utiliser cette adresse si vous avez envoyé un courriel depuis ce matin et que je ne vous ai pas répondu.

Pensée du jour
: «Le reportage et la propagande utilisent les mêmes images.» Yvan Audouard

Pas très encourageant pour débuter la journée... Le verdict de la population est clair. Le politicien âgé de 39 ans continue de gagner des points.

Et toujours en première page du quotidien de Gesca. Au lieu de nous dire ce qui s'est vraiment passé hier, on nous "assomme" un autre cr... de sondage.

On ne réfléchit plus au Québec, on suit les sondages. C'est très grave. C'est de l'information manipulée. Il n'y a pas démocratie dans un tel contexte. Et Landry qui n'en finit plus de regretter, se fie aussi à des sondages pour clamer qu'il est l'élu... Tous les sondages étaient dans le sens que j'étais le mieux placé pour y arriver.

On nous a caché une information relativement importante hier. Vous voulez en savoir plus ? Commencez votre lecture par le billet Avis de recherche et remonter.

Et si vous trouvez ça inacceptable, dites-le à vos amis !

Guy Vandal

P.S. Pendant que les "artisans" du quotidien de Gesca nous disent quoi penser, le boss lui, mange du chinois avec un mouton insignifiant. C'est à écouter dans ce billet du blogue De tout et de rien. .

lundi, septembre 26, 2005

Comment ça va M. Durocher ?

"Merci quant même de me confirmer que je ne suis pas entièrement fou. Déja que je suis proprio et de-facto-éditeur-rédacteur-en-chef-journaliste-photographe-infographe et oui, vendeur d'annonces du plus vieil hebdo au Québec tout en étant indépendantiste et défenseur de la première heure de Michaud, s'il avait fallu en plus que j'entende des voix..."

JYD

M. Derome, pourquoi nous présenter seulement le côté givré ?

Il y a bien eu un reportage sur Gilles Duceppe à votre téléjournal, sauf que ce n'était pas le bon. Duceppe se fera beaucoup de capital politique en se "battant" contre les pétrolières...

Mais qui est Gilles Duceppe, M. Derome ? Pourquoi vous avez choisit de faire uniquement sa pub, plutôt que nous montrer les deux manchettes ? Si on ne sait pas tout, comment pourrons-nous nous faire une opinion juste ?

Ça vous dérange pas de cautionner tout ça M. Derome ?

Guy Vandal

P.S. Vous n'êtes pas le seul à ne pas tout nous raconter M. Derome. Je n'ai rien vu de la dite nouvelle à TVA ni à TQS ce soir au bulletins de 22:00 heures. Gens des médias et vous M. Derome, qui manipulez ainsi l'information, vous devriez tous avoir honte. Vous le faites au détriment de vos concitoyens, des gens pareils comme vous, ne l'oubliez pas !

P.S. 2 Demain, tous les médias ne parleront que de Landry. Mais vous M. Derome, allez-vous en parler ce cette nouvelle qu'on a uniquement entendu à la radio de votre patron ?

M. Derome, êtes-vous là ?

C'est très grave qu'on nous cache des nouvelles. Radio-Canada, payé à même nos taxes, n'a pas le droit de nous cacher des informations. Les autres médias non plus.

Au moment où j'écris ce texte, il est exactement 21:49 pm. Présentement il est possible de trouver la nouvelle à ces adresses...

TQS: Gilles Duceppe tente d'atténuer ses propos sur André Boisclair

canada.com: Idem...

Cyberpresse: Idem...

Matinternet: Idem...

Branchez-Vous: Idem...

Maintenant, je vais essayer de trouver cette nouvelle dans les bulletins de nouvelles. Ça commence très mal à Radio-Canada, avec, en exclusivité, un Landry qui n'en finit plus de regretter...

Guy Vandal

Une société d'État cadenassée ?

Monsieur Vandal,

Monsieur Durocher a parfaitement raison. Moi, j'ai entendu ça hier (dimanche) à la radio de Radio-Cadenas. Mais rien à Radio-Cadenas télé et rien sur Radio-Cadenas Internet.

Duceppe a bel et bien dit, en termes relativement diplomatiques, que la candidature de Boisclair posait de sérieux problèmes.

Mais hop ! Radio-Cadenas efface tout, aucun autre médium ne reprend l'info. Fini ! Oublié ! Néant ! Là, c'est plus que flagrant, ça devient obscène !

Ils y tiennent à leur Boisclair, les fédéraux !
Ça se comprend : Boisclair... le candidat des libéraux (sur l'air de «Libérez-nous des libéraux») !
Boisclair qui, quand il nous parle de souveraineté, nous jette de la... poudre aux yeux !

Luc Potvin
Montréal
PS : Très bon texte de Sylvain Deschênes sur Vigile.netFondre comme neige»). On y lit la savoureuse phrase suivante : «Comme il fallait s’y attendre, la mouffette qui se pavane à l’avant dans la course à la chefferie s’est remise à nous arroser de sondages quand elle s’est sentie menacée».

P.S. 2 Bon, Duceppe se renie, maintenant !
De quoi l'a-t-on menacé pour qu'il fasse ainsi marche arrière ?
Au moins ce qu'il a dit dimanche reste dit.
À part, Radio-Cadenas, quelqu'un aurait-il enregistré ça ?

Pourquoi Radio-Canada joue à cache-cache avec cette nouvelle ?

M. Durocher, vous et votre femme pouvez dormir sur vos deux oreilles, vous n'êtes pas cinglés.

Je ne sais pas si Branchez-Vous a tout rapporté, mais une chose est sûre, Duceppe s'est prononcé. Et si la nouvelle parait timidement dans les médias jusqu'à maintenant, ce sera peut-être grâce à vous et ce blogue.

Il est présentement 19:13 pm et cette nouvelle, triée par date dans Google Actualité, ne semble pas avoir été publiée depuis plus de 1 heure... alors qu'elle a été publiée ici à 15:08 pm. Hier quand j'ai reçu votre courriel, j'ai douté. J'ai fait une recherche Google Actualité et évidemment, je n'ai rien vu.

Et aujourd'hui, les explications que vous m'avez donné m'ont convaincu. Dorénavant je ne douterai plus de vos courriels, promis !

Gilles Duceppe tente d'atténuer ses propos sur André Boisclair

PAR MARTIN OUELLET

QUEBEC (PC) - Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, s'est retrouvé dans ses petits souliers, lundi, après avoir invité André Boisclair, la veille, à lever entièrement le voile sur sa consommation de cocaïne à l'époque où il était ministre.

"On ne peut pas, en politique, exclure des choses comme ça. On doit faire face à la musique. Dès lors qu'est posé un geste à connotation criminelle - on ne peut pas acheter ça au dépanneur du coin ! - , cela devient d'intérêt public", avait laissé tomber M. Duceppe, dimanche à Montréal, dans une courte entrevue accordée à la radio de Radio-Canada dans le cadre d'une marche populaire contre le sida.

Mais le lendemain à Ottawa, M. Duceppe s'est empressé de remettre le couvercle sur la marmite, se défendant d'avoir exigé que le candidat à la direction du Parti québécois révèle publiquement tous les détails de son passé aux journalistes.

M. Boisclair a déjà répondu aux questions pertinentes entourant sa consommation passée de poudre blanche, a-t-il fait valoir aux reporters après la période de questions à la Chambre des communes.

"On m'a demandé si c'était du domaine privé ou public, j'ai dit public. On m'a demandé si M. Boisclair devait répondre aux questions, j'ai dis oui. M. Boisclair a répondu aux questions et moi ça me va", a-t-il dit.

Par conséquent, le leader bloquiste considère qu'il est temps de tourner la page sur cette affaire et de se pencher sur les vrais enjeux de la campagne à la direction.

"M. Boisclair n'est pas pour se mettre de la cendre sur la tête jusqu'à la fin de ses jours! Il est temps de passer à autre chose", a-t-il dit.

Pour l'heure, bien peu de souverainistes osent publiquement remettre en question les explications sibyllines de M. Boisclair concernant sa consommation passée de cocaïne.

En outre, le successeur potentiel de Bernard Landry et aspirant premier ministre du Québec refuse de préciser la durée de sa consommation de drogue dure et révéler sa source d'approvisionnement.

Voulant préserver la vitrine d'unité du parti, la plupart des députés du PQ consultés ces derniers jours ont jugé que M. Boisclair avait fait le tour de la question en se limitant à admettre avoir "consommé" pendant une période indéterminée, au moment où il était ministre (quelque part entre 1996 et 2003).

Parmi les rares personnalités souverainistes influentes à avoir publiquement refusé de tourner la page sur les frasques d'André Boisclair figure Yves Michaud.

L'ancien député devenu activiste a récemment reproché à M. Boisclair de vouloir minimiser la portée de son geste illégal et l'a invité à entreprendre une réflexion sur son avenir.

Avis de recherche..

Il semblerait que Duceppe se soit prononcé sur "l'affaire Boisclair" à la radio de Radio-Canada hier. Sauf que selon un lecteur, ça ne passe pas à tous les bulletins...

Au bulletin radio de RadCana a 15h00, on entendait Duceppe dire clairement (pour lui) que Boisclair devait disparaître. Et bien c'est disparu au bulletinde 16h00 et au dernier!

Je lui ai demandé un peu plus de détail. Sa réponse...

Au bulletin de 15h00 hier à RadCan, il y a un topo avec Duceppe qui demande à mots déguisés à Boisclair d'aller prendre l'air ailleurs. Disparu dans la nature. Pas à 16h00 ni à 17h00. Si ma femme ne l'avait pas entendu, je me demanderais si je ne vire pas fou.

Ce matin, Michel C. Auger y fait référence, "... comme on viens de l'entendre..." à Homier-Roy. Ça doit être à 7h00 parce qu'à 8h00 rien. C'est une coutume à RadCan en passant, tu passes ton topo à 7h00 pour faire chier le boss qui téléphone illico pour le couper à 8h00... Mais ne me parlez pas sur l'impartialité de la boîte.

Aucun de mes contacts à RadCan n'est disponible pour élucider l'affaire.

Jean-Yves Durocher
***
Donc si vous avez entendu quelque chose qui ressemble à ce que vous venez de lire plus haut, dépèchez-vous de m'envoyer un courriel, histoire que je puisse rassurer ce pauvre M. Durocher...

Guy Vandal

Charest, Dumont, Boisclair, même combat ?

Il faut lire beaucoup de niaiseries dans le forum d'André Boisclair avant de tomber sur des lectures intéressantes. Soit dit en passant, lui et son équipe(sic) n'ont ajouté aucun billet dans "son" blogue, depuis le 5 septembre...

Vous savez ? Le billet re-travaillé ?

Je disais donc que, une participante a relayé ce texte paru dans Le Devoir, génial...

Jeunes premiers et premiers de classe
Chantal Hébert
Le Devoir, édition du lundi 26 septembre 2005

Comme André Boisclair aujourd'hui, messieurs Charest et Dumont ont déjà été la coqueluche du Québec. Dans un cas comme dans l'autre, ces impressions favorables n'ont pas survécu à un vrai baptême du feu. L'histoire va-t-elle encore se répéter ? Ce qui est certain, c'est qu'on a vu pour la première fois dans le parcours d'André Boisclair, la semaine dernière, des éléments de la descente aux enfers vécue par ses contemporains libéral et adéquiste.

Il n'est pas vraiment question ici des démêlés du favori péquiste avec la cocaïne, encore qu'on imagine mal les Charest et Dumont s'étant jamais poudré le nez au terme d'une longue journée au Parlement fédéral ou à l'Assemblée nationale, ou encore montant sur leurs grands chevaux pour fuir un point de presse au galop.

***

Dans les faits, l'épisode de la cocaïne risque surtout de constituer pour André Boisclair un événement catalyseur qui modifie l'éclairage sous lequel il est examiné par le public. Le sentiment que le reste du Canada dépêchait M. Charest en mission commandée au Québec, le discours de Toronto et ses lourds silences sur la question nationale de Mario Dumont avaient eu le même effet sur l'image des chefs libéral et adéquiste.

En y regardant de plus près, voilà donc que plusieurs découvrent qu'André Boisclair a parfois un style hautain, que la propension aux formules creuses ou encore aux raccourcis intellectuels que certains lui reprochent est réelle. Voilà aussi que l'étiquette de coquille vide dont voudraient l'affubler ses critiques lui colle un peu plus facilement à la peau. Tout cela doit rappeler bien des choses aux chefs libéral et adéquiste.

Il est trop tôt pour savoir si l'opinion publique québécoise se montrera aussi volage et aussi sévère à l'égard d'André Boisclair qu'elle l'a éventuellement été avec les Charest et Dumont. Mais si le passé est garant de l'avenir, il est peu probable qu'il échappe au sort qui a vu ses contemporains troquer leur piédestal de gendres modèles pour les pieds d'argile d'un beau-frère plus ou moins montrable.

L'art de devenir chef...

Si vous n'avez pas lu ce texte de Michel Venne dans Le Devoir, je vous le recommande. Ils sont une majorité dans les médias à penser comme lui. Sauf que plusieurs ne peuvent pas le dire...

Les candidats se cachent derrière le programme adopté en juin. Or un chef n'est ni un colporteur ni un attaché de presse chargé de distribuer des exemplaires du programme rédigé sous la gouverne du chef démissionnaire.

J'ai adoré ce passage... Il ne reste à M. Boisclair qu'à mettre dans la balance suffisamment d'autre chose, de talent, de compétences, d'idées, de leadership, pour relativiser l'importance de ce qu'il appelle, en embellissant la vérité, des erreurs de jeunesse.

Si je me fie à ce que j'ai vu de Boisclair jusqu'à maintenant, sa façon de gérer sa première crise, sa façon de gérer son image, son absence total de projet concret à part... doubler le membership du PQ, je le retournerais à Harvard !

Guy Vandal

dimanche, septembre 25, 2005

Sermon du dimanche !

Une des idées de base de ce blogue c'est que Gesca ne peut pas faire la publicité de Boisclair en première page de son journal sans qu'il y ait anguille sous roche.

La première hypothèse qui m'est venue à l'esprit quand j'ai vu ça, c'est que Boisclair convient parfaitement à ces gens là, puisque ses idées sont celles de l'ADQ. C'est vrai qu'il conviendrait parfaitement, mais s'il n'y pas avait pas que ça ?

Au début je ne voulais pas parler de l'"affaire Boisclair" dans ce blogue. Lui ne voulait pas parler du tout. Et là, il en a dit... un peu... et un étrange sondage est venu clore le débat. Sauf que je pense qu'il n'en a pas dit assez.

Un qui n'était pas là pour nous expliquer son fameux sondage après le désormais célèbre(sic) Boisclair encore plus fort de Sophie Thibault, se prononce 3 jours plus tard...

Ces résultats sont à prendre avec des pincettes mais traduisent «un courant de sympathie» des Québécois envers M. Boisclair, «l'émotion du moment», a indiqué hier le président de cette firme de sondage, Jean-Marc Léger.

Avant, les médias étaient le quatrième pouvoir. Ceux qui ont les moyens ayant pris les choses en main, les médias ne sont plus maintenant, que des véhicules publicitaires qui font de l'information quand il reste de la place. On l'a vu encore cette semaine comment leur pouvoir pouvait être grand. Ils ont fait taire tout le monde avec un sondage qu'il faut prendre avec des pincettes dixit le président de la firme de sondage.

Imaginez qu'on en reste là. Que Boisclair ne rajoute rien et devient le chef du PQ.

M.Desmarais est présentement très content d'avoir son ami Charest à la tête d'une administration qui brade le Québec. Comme il sait déja grâce à ses contacts, tout ce que Boisclair ne veut pas dire, il pourrait sortir tout ça en temps et lieu dans la prochaine campagne électoral, si jamais le PQ menacait de remplacer ses amis libéraux.

On pourrait dire la même chose du compétiteur de Desmarais. Michel Auger et Franco Nuovo ont écrit de très curieuse chroniques cette semaine. Un texte sur le sujet devrait être prêt lundi. Mais en attendant j'ai l'impression que ça sent l'opération "Démolissons le PQ"...

Tout n'est ici qu'hypothèse. Je n'ai aucune preuve de ce que j'avance. Sauf que...

Boisclair ne répond pas clairement, ça suscite des questions. La Presse titre Boisclair a le vent dans les voiles et éclipse ses adversaires en première page alors qu'il ne s'agit que de sondages, ça suscite aussi des questions. Les médias manipulent les citoyens en donnant trop de crédibilité à un sondage qu'il faut prendre avec des pincettes, ça suscite encore des questions.

Si mon scénario apocalyptique se réalisait, ce serait une véritable catastrophe pour le PQ, mais surtout pour ces milliers de jeunes qui ont confiance en Boisclair. Ils rêvent ces jeunes là. Ils ne connaissent pas tous l'histoire politique québécoise qui se répète inlassablement depuis trop d'années, mais...

On a pas le droit de leur mentir comme ça.

Les solutions ne se bousculent pas au portillon pour André Boisclair. Il y en a une. Boisclair doit dire honnêtement ce qui est arrivé, sans mentir cette fois. Parce que les mensonges ne font que susciter plus de questions. Si Boisclair ne le fait pas, le "débat" ne sera jamais clos. Il pourra toujours refaire surface au moment opportun.

C'est vrai qu'être honnête et ne pas mentir, c'est pas facile pour un politicien.

Guy Vandal

P.S. Si jamais vous suivez mon conseil M. Boisclair, confiez-vous à Claude Charron. Il va être tellement content, qu'il fera tout pour que la machine Quebecor au complet se mette derrière vous !

samedi, septembre 24, 2005

Jour de paye...

À tous les lecteurs de ce site qui prenez le temps de m'envoyez un courriel d'appréciation, je vous dois un énorme merci. Vous êtes mon salaire mais surtout, vous me faites du bien. Parce que c'est parfois décourageant de faire tout ce travail en sachant que les dés sont pipés d'avance...

Félicitations pour votre bloque...Je pensais être le seul à ne pas blairer Boisclair malgré que je suis dans la trentaine (paraît qu'on doit l'aimer...il représente notre génération)

Très rafraîchissant à lire mais j'ai bien peur que vous aurez à le tenir ouvert jusqu'au 15 novembre...

F.S.
***
Je vous félicite pour votre blogue "Non merci, pas de Boisclair dans ma cour!". Je lis avec la plus grande attention les billets que vous publiez. L'analyse que vous faites sur la manipulation médiatique de cette course à la chefferie du PQ, montre bien l'influence importante des médias traditionnels sur la population québécoise. Continuez votre excellent travail de journaliste citoyen. Même si parfois vous pensez travailler pour rien, petit à petit, vos dénonciations sur les médias trouveront écho dans la population.

Je vous félicite finalement pour votre site de l'Observatoire des médias québécois. Je dévore chaque article que vous publiez. J'espère qu'il y a beaucoup de gens qui le consultent. Si certains élus, élites et décideurs régionaux lisaient plus souvent les articles que l'on y retrouve, les régions seraient mieux desservies par les médias.

E.R.
***
Un ÉNORME merci que je vous dis...

Guy Vandal

vendredi, septembre 23, 2005

Le débat... que les médias n'ont pas vu !

Sympatico: Boisclair se tire bien d'affaire lors du débat entre les candidats du PQ.

Un texte très très élogieux... que dire ? Tellement que je ne commente pas. Je vous laisse juger... Le lien n'est plus disponible chez Sympatico, mais une recherche avec la phrase citée plus haut, devrait vous permettre de le retrouver facilement...

Radio-Canada: De son côté, M. Boisclair a affirmé que le Québec était en meilleure santé financière grâce au déficit zéro, pour lequel il s'est battu. (???)

M. Saint-André a martelé qu'il fallait taxer les plus riches et les multinationales pour obtenir de nouveaux revenus, affirmant que des entreprises comme Alcan ne paient pas un sou d'impôt. Mais, selon M. Bernard, cet acharnement sur de prétendues fortunes n'est qu'illusion. « Je dis que pour avoir un pays prospère, il faut des règles qui vont créer de la prospérité, ce qui a été le cas au Québec », a-t-il estimé.

Ben oui Radio-Canada... si vous le dites !

Cyberpresse: Même titre et même texte que Sympatico...

Canoë: André Boisclair prend trois engagements majeurs

Il y a neuf candidats dans cette course, mais Canoë n'en connait que deux, Boisclair et Marois. Ils ont droit à un texte chacun. Les autres ? Rien. Vous n'existez pas.

Vous remarquerez, encore un "hasard"..., que le texte qui parle de Boisclair est beaucoup plus "étoffé" que celui de Marois.

Le Devoir: Et maintenant les idées

Là aussi on croit au sondage baclé... On ne peut continuer de transférer le paiement de la dette d'une génération à une autre», a lancé celui qui reste meneur dans cette course.

Pour écrire un texte comme celui que vous lisez, il faut lire beaucoup d'inepties avant de tomber sur quelque chose d'intéressant. Lebel courtise les clients de l'ADQ. (C'est mon avis.)

Tranchant avec le ton plutôt social-démocrate des autres candidats, Ghislain Lebel a quant à lui invité les péquistes à courtiser un électorat qui «est allé dans un parti plus à droite».

Oui mais... que devra donner le courtisan en retour ? Ça l'élimine automatiquement de ma liste. Je ne le connaissais pas, j'en sais assez !

Le compte-rendu du passage de Pierre Dubuc, toujours dans Le Devoir, est presque vomitif... Son discours (Lebel) contrastait évidemment avec celui du candidat de Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre, Pierre Dubuc, qui suggérait d'aller puiser davantage d'argent dans les poches des entreprises.

Ne cherchez pas. C'est tout ce qu'on saura du passage de Dubuc à ce débat dans Le Devoir !!!

Non mais... Dubuc a marqué des points avec quelques interventions très pertinentes. Elle était où la journaliste ?

Dans ce texte du Devoir, on a droit à un long paragraphe pour Boisclair, l'équivalent pour Marois mais, plus on descend dans la liste des non-favoris, moins on en sait. Pourquoi ?

TQS: Même chose que Sympatico et Cyberpresse...

Matinternet: Idem...

Pour nous dire quoi penser, les médias ont toujours des "experts". Y faut juste pas les croire...

Guy Vandal

André sait s'entourer...

Catégorie: Coup bas.

Si les sondages peuvent changer le cours de l'histoire...

Le salaire de Luc Doray, un ex-cocaïnomane et ancien chef de cabinet d'André Boisclair, a été saisi il y a deux mois afin de l'obliger à rembourser de l'argent volé. La fraude, constituée de falsification de factures, s'était produite entre 1996 et 1998, à l'époque où il était chef de cabinet de M.Boisclair alors ministre de l'Immigration et des Relations avec les citoyens.

Et celle-là, "avalée" par le sondage bâclé... "Une erreur de jeunesse à 35 ans! Eh bien, il y a de ces jeunesses qui se prolongent.". On ne pouvait pas montrer ce Michaud à la télé en même temps qu'une si bonne nouvelle... on ne l'a pas fait !

Marcel Léger a fondé ce qui est devenu Léger Marketing parce qu'il avait compris comment les sondages pouvaient influencer la population. À l'époque par contre, le PQ voulait vraiment la souveraineté...


L'empire Quebecor ne fait pas que commander des sondages favorables, il annonce aussi des bonnes nouvelles...

Sous le titre André Boisclair prend trois engagements majeurs, Lcn.Canoe.com, nous livre un texte lumineux de pensée magique... et une belle photo !

D'abord, André Boisclair s'est engagé à créer dans un Québec souverain un Fonds de remboursement de la dette et de protection des programmes sociaux. Ce fonds, financé à même les revenus découlant d'une forte croissance économique, par exemple au-delà d'une croissance réelle de 2,5%, permettra en période de prospérité de rembourser la dette publique et, en période de crise, d'assurer la protection des programmes sociaux.

Deux conditions essentielles seront nécessaire pour que le "plan" de Boisclair réussisse. Souveraineté et forte croissance économique. Pour la première, on attendra les conditions gagnantes, ce qui risque de ne pas arriver de sitôt... Et comme la première condition n'arrivera pas tout seul, ni avec Boisclair, la deuxième devient utopique.

«Le remboursement de la dette publique dans un Québec souverain sera l'une de mes priorités. Il s'agit d'une question d'équité entre les générations. Le fonds que je propose nous donnera de nouvelles marges de manoeuvre qui permettront de protéger nos programmes sociaux et de réduire le poids de la dette sur nos finances publiques», a déclaré André Boisclair.

Pendant qu'on rembourse des voleurs, l'écart entre les riches et les pauvres s'aggrandit. Et contre ça, Boisclair n'a que des promesses à proposer. Vous avez aimé... Nous sommes prêts ? Vous avez pas fini de vous régaler !

«L'éducation est notre meilleur outil pour lutter contre la pauvreté et soutenir l'intégration sociale et économique de tous et de toutes. Nous devons investir comme jamais auparavant dans notre capital humain, dans notre matière grise et dans notre capacité de créer la richesse», a ajouté André Boisclair.

Des mots ? Du vent ? Quoi d'autre...

Pour le candidat Boisclair, le public, le privé et le communautaire sont trois remarquables acteurs du développement social. Encore des mots mais... je ne suis pas certain que le privé est aussi remarquable que Boisclair le dit.

Le texte que je commente dans ce billet est complètement insipide, tout comme Boisclair. S.V.P. un peu de publicité contre ce triste sir...

S.V.P. !!!

Guy Vandal

jeudi, septembre 22, 2005

Un sondage clos le débat ? Pas normal...


Un autre sondage, bâclé en 4 heures, vient annuler la sombre prédiction que j'ai fait avant-hier...

Je ne sais pas si ce blogue y est pour quelque chose, mais au moins le sondage ne faisait pas la UNE de la feuille de choux, mais plutôt un coin de la page 7. Avec un titre... ou slogan ??? Plus populaire que jamais.

Remarquez que, vous n'avez qu'à écouter ceux qui nous disent quoi penser à LCN et TVA. C'est aussi efficace qu'une première page de journal...

Parlant de ceux qui nous disent quoi penser, j'aimerais vous en présenter un fameux. Claude Charron.

Il à l'immense chance de pouvoir donner une opinion 5 soirs par semaine dans un réseau télé bien connu au Québec... juste avant le bulletin de six heures. Aujourd'hui, il reste très lucide avec son titre de chronique... Boisclair: Blanchi... par un sondage, sauf que son illusoire lucidité ne dure pas longtemps...

Quand on lit tout le texte, ça donne un peu la nausée. Et pour vous épargner ce malaise, je vous en copie quelques extraits...

Je vous jure qu'on a du lâcher tout un soupir de soulagement au quartier général d'André Boisclair hier soir, quand Sophie Thibault a fait part en ondes des résultats d'un sondage mené quelques heures plus tôt auprès de 700 Québécois.

Dans cette première phrase de sa chronique, Charron donne, avec des mots choisis, une légitimité certaine à ce sondage. Sachant que les sondages sont plus souvent qu'autrement douteux, parce qu'on peut leur faire dire n'importe quoi, on peut s'attendre au pire... et on l'aura !

Si on en croit même les chiffres bruts venus de Léger Marketing hier soir, l'ancien ministre péquiste serait même plus fort qu'avant la tempête, ce qui entre vous et moi, a de quoi surprendre.

Ça le surprend... nous aussi. Définitivement que s'il faut croire les chiffres bruts, puisque ça saute aux yeux de Claude Charron... et son équipe, on aimerait savoir pourquoi ? Mais ne cherchez pas dans sa "chronique", on ne saura pas. C'est mieux les éloges et la démagogie...

Ce n'est pas André Boisclair qui sort récompensé pour avoir fait le con comme un jouvenceau pendant qu'il était ministre, ce sont les médias qui, hier soir, ont été jugés sévèrement par un électorat beaucoup moins enclin à l'agressivité et beaucoup plus ouvert à accepter les explications et justifications d'un homme qui, ne l'oublions pas, était déjà son favori.

Dans cette phrase, Charron justifie les sondages précédents qui ont été publiés, avant que la course ne soit commencée... (Ce qui est en soi pitoyable émanant d'un supposé "expert"), et fait semblant de critiquer les médias. J'ai beau relire, je n'y comprend rien. Au moment où ces sondages ont été publiés, Boisclair n'avait encore rien fait d'autre que de serrer des mains et d'écrire des textes stupides dans un blogue. Mais ça, ça ne surprend pas Claude Charron ???

Le préjugé favorable à l'égard de Boisclair a joué hier au point qu'un bon nombre de gens ont préféré s'afficher temporairement auprès de lui plutôt que d'endosser le harcèlement, l'inquisition et les allures de fouille-merde que la corrida autour du pécheur était en train de prendre.

Quel fouille-merde Claude ? Ça ?

La conclusion de la chronique approche, ça prend un message. On l'aura... au début de la conclusion. Le reste ne mérite pas d'être copié ici...

C'est donc la chance au coureur qui prévaut. Je m'en réjouis parce que la disparition d'André Boisclair aurait été absolument déplorable.

Si Claude le dit, combien de moutons le croient ? La question est posée...

Je n'ai malheureusement pas eu le temps de suivre l'affaire aujourd'hui dans les différents médias. Mais d'après ce que j'ai vu des bulletins d'informations, Boisclair s'en sort très bien. C'est pas normal... donc le combat continue !

Les médias ont décidé que l'histoire était terminée parce qu'un sondage baclé, dit que Boisclair est plus populaire que jamais. Notez que Le Devoir reprend l'information(sic), mais ne la met pas sur la première page de son édition papier. Le slogan est par contre accessible sur la première page de son édition internet. On répète le slogan... et on ne le cadenasse pas ? Ça fait chier... un peu.

Ça amène un cas de conscience...

Dois-je publier le montage que vous voyez présentement, sachant que celui qui l'a envoyé sent le pro-Legendre ? Quand j'ai lu le courriel pour la première fois, la première chose qui m'est venu à l'esprit.... Non pas question que ce site anti-Boisclair ne devienne le relais des "jobs de bras" des autres candidats.

Sauf que, parce que ce sondage clos le débat un peu trop vite à mon avis... ce qui est une véritable "crosse"' de la part des médias, et parce qu'un sondage n'apporte jamais rien au débat... sauf la "vérité" de ceux qui l'ont fabriqué, je publie ce montage que je trouve génial... même si je ne voulais pas le publier.

On va aussi bas qu'un sondage baclé, pour influencer l'opinion public ?

O.K. !

Cliquez sur la photo, agrandissez... Notez tout les détails. Bravo !

Guy Vandal

mercredi, septembre 21, 2005

Il y a eu débat...

Même si une modératrice et un avion ont un peu perturbé les choses !

J'ai raté le début du débat de ce soir. J'arrive tout juste au moment où Boisclair ne répond pas à une question très intelligente de St-André... Qu'est-ce que tu fais avec les paradis fiscaux ? Il a répondu plus tard, un peu robotique, qu'il s'attaquerait à la chose, mais n'a pas dit comment...

Impression: Ça ressemble un peu à un match de la LNI avec les applaudissements. Un peu cirque.

Jean-Claude St-André fait passer des bons messages mais rate complètement, mais alors là complètement son coup quand il répond... taxer les paradis fiscaux à la question... La souveraineté dégagera une marge de manoeuvre de 17.5 milliards, quel est votre priorité ?

C'est dommage parce que le débat qu'il veut lancer est réel. On tentera de le faire passer pour un cinglé pour ne pas débattre des questions qu'il pose, double dommage. Il a encore 6 autres débats pour faire disparaître l'image d'hystérique communiste qu'il a dégagé ce soir.

À la même question, quel est votre priorité, Boisclair répète un slogan insipide qu'il a déja répété quelque part, et qu'il répètera encore d'ici la fin. C'est payant les slogans...

Louis Bernard démontre clairement qu'il pense que les pauvres peuvent bien manger de la marde quand le débat porte sur le logement social... On peut pas loger tout le monde.

Toujours au sujet du logement social, pendant que Boisclair se prononce sur la question, Jean-Claude St-André intervient... Tu ne l'as pas fait quand... mais la modératrice lui ferme la gueule. Pas fort. Mais ça nous aide à comprendre mieux que Boisclair est le favori de l'establishment péquiste.

Impression: Pauline m'ennuie terriblement, j'ai hâte qu'elle finisse...

LCN interrompt le débat pour parler d'un atterissage forcé et fait intervenir un expert en aviation qui ne peut pas dire quelque chose d'intelligent, puisqu'il n'est encore rien arrivé. Pendant ce temps on échappe une partie intéressante du débat. L'avion a finalement atterri sans difficulté, mais il en parle encore pendant que je termine ce texte...

Dubuc se trompe de thème dans une question, mais marque un bon coup au sujet de l'immigration... on va leur dire qu'ici ça se passe en francais.

Ils vont immigrer dans un pays indépendant dixit Pauline sur le même sujet. Sauf que Pauline ne dit pas que ce pays indépendant existera uniquement quand les conditions gagnantes seront réunies...

Impression: Pauline est à la chasse de l'appui des partisans de Ouimet et de Dubuc !

Elle fait des belles promesses pour les parents d'enfants immigrés et tout. Évidemment que ça n''impressionne pas, à moins d'être un des experts invités de LCN.

Ici, Pierre Dubuc marque un très très bon point... La dignité de l'être humain c'est d'être capable d'apporter sa contribution à la société et ça, ça passe par le travail. Si vous avez lu la chronique de Michel Auger aujourd'hui, dans la poubelle où il sévit, vous remarquerez... qu'il n'a rien remarqué. Son allusion au passage de Dubuc est véritablement du mépris. À lire absolument... (Je n'ai pas le journal près de moi présentement, mais cette parenthèse sera remplacé demain... si je retrouve la "citation".)

John Parisella, expert invité à LCN, donne Bernard gagnant. Il n'y a que les liens d'amitié qui peut lui faire conclure cette ineptie.

J'ai l'impression que Jean-François Lisée, en parlant de la prestation de Marois, en met un peu plus que le client en demande. Il beurre assez épais dans son analyse. Je n'ai rien noté, mais si vous êtes avec Vidéotron, vous pourrez probablement le ré-écouter... en exclusivité.

Dans une portion des débats, il en vient à cette conclusion... Boisclair a le mieux propagé l'image d'un premier ministre. C'est uniquement ça avec Boisclair... une image !

Le même Lisée trouve que André Boisclair a pris une prise de position courageuse, le déficit zéro. L'expert de droite invité, oublie dans son analyse ceux qui paient le prix de ce déficit zéro... et oublie aussi, les riches qui ne paient pas d'impôt. C'est pour ça qu'il est expert invité à LCN... ne pas voir la réalité.

Finalement, je pensais que ces débats ne serviraient à rien. J'étais dans l'erreur. Il s'est dit des choses quand même très intéressantes. Si dans les prochains débats, la modératrice laisse parler les candidats, on pourra peut-être voir la vraie personnalité de ceux qui veulent devenir le calife à la place du calife !

Guy Vandal

On ne l'annonce pas le Foglia...

Il y a de ces réalités étranges...

En ce mardi 20 septembre, La Presse donne à l'affaire Boisclair une partie de sa UNE et ses 5 pages suivantes. On annonce en première page, la chronique de Marissal et de Boisvert. Et à la page 3, on fait la pub de l'éditorial d'André Pratte en page A20 et de l'opinion des lecteurs en page A21, mais rien sur la chronique de Foglia en page A5...

Pourtant, c'est Foglia qui nous donne l'heure la plus juste dans cette désormais triste saga... (Les caractères gras sont de moi.)
***

"Si c'est pour reprendre le pouvoir et en faire à peu près ce que M.Charest en fait, M. André Boisclair est la meilleure chose qui pouvait arriver au PQ. Charest-Boisclair même dogme néo-libéral, même conviction de porter le modernisme, même conviction (presque divine) qu'ils ont été appelés pour la réaliser au Québec , et même confiance en la science économique pour l'imposer."

"De tous c'est M. Boisclair que j'aime le moins."

"Rien qu'à le voir nous regarder sans nous voir parce que son regard embrasse déja le Québec dans son entier , je peux vous dire à quoi il se shoote en ce moment, je peux vous dire qu'il est passé à une drogue beaucoup plus dure: le pouvoir."

"Mais ce qu'il faut dire surtout, c'est qu'avec la coke, soudain, tu sais. Tu sais quoi ? Tout ce que l'autre ne sait pas. Tu sais à sa place."

"Alors que le peuple bien sûr, ce con, ce nul, ne sait pas lui-même ce qui est bon pour lui."

"On reproche à Boisclair d'avoir tiré une ligne de temps en temps, on fait toute une histoire d'un faux pas sans voir que ce jeune homme un peu vide qui laisse une légère odeur de savonnette dans son sillage est un junkie complètement accro d'une drogue autrement plus dure et plus dommageable pour la collectivité: le pouvoir."

Guy Vandal

Un lecteur suggère...

Je me suis un peu mélangé dans mes courriels...

Ce n'est pas un lecteur de Matane qui a des trucs et idées à nous partager, mais Luc Potvin, de Montréal
***
Bravo pour votre blogue !

Maintenant, si vous permettez, quelques suggestions :

1. Il faudrait préparer et diffuser, sur Internet mais aussi sous forme de tracts ou affiches, un montage photographique accompagné de texte.

Ainsi, dans le haut de l’affiche, on lirait :

Pierre Marc Johnson 1985-1987 André Boisclair 2005 ?

Sous chaque nom, la photo correspondante.

Enfin, sous les deux photos, le texte suivant :

Veut-on vraiment revivre ça ?

Alors, voilà, il faut, de façon intensive, associer non seulement les noms, mais aussi les faces de Johnson et Boisclair. C’est déjà commencé, je sais, mais il faudrait que ce soit visuel et intensifs.

2. Il faudrait aussi prendre l’habitude de commettre un lapsus quand on parle à des péquistes, dans le genre : «Vous savez, le candidat Pierre Marc Johnson… euh pardon ! André Boisclair…»

3. Par ailleurs, selon ce que j’ai entendu au téléjournal, lors de son grand rassemblement au Spectrum, Boisclair aurait dit : «Je suis souverainiste.» Pas «souverainiste pour ceci» ou «souverainiste parce que cela». Non, il a dit : «Je suis souverainiste». Puis il a ajouté : «Je le serais même si Meech avait passé.» Imaginez-vous Jacques Parizeau nous assurer qu’il est souverainiste ? Eh ! Un type se présente à la chefferie du PQ et il s’emploie à nous assurer qu’il est… souverainiste ! Non mais, n’est-ce pas pathétique ? À rappeler constamment.

4. Enfin, autre chose qu’il faudrait rappeler : son «expérience». Le ministère le plus lourd qu’il a eu à diriger : l’Environnement. Pas mal plus reposant que les Finances, la Santé, l’Éducation ou même l’Industrie et Commerce, non ?

5. Et puis, y a-t-il un texte substantiel, je ne dis pas un livre, simplement un texte substantiel dans lequel Boisclair aurait déjà exposé sa vision du Québec et de la lutte pour l’indépendance ? Moi, je n’en connais pas. (Son blogue, c'est pas sérieux, quand même !) Il a probablement publié des textes dans les journaux quand il était ministre, mais, autant que je me souviennen, ça portait sur les dossiers sectoriels dont il avait la charge. Mais un texte de fond sur le Québec en général et l’indépendance en particulier ? Jean-Pierre Charbonneau, qui n’est pas nécessairement un grand esprit et avec que je trouve souvent trop mou, Jean-Pierre Charbonneau, dis-je, a au moins le mérite de pondre au moins un texte de ce genre à tous les ans, en moyenne. C’est un exemple. Il y en a quelques autres. Mais Boisclair ? Tout ce qu’on sait, c’est qu’il est en quelque sorte un disciple de Gérard Bouchard, le frère de l’autre, et qu’il a poussé une bande de jeunes péquistes à baver en surabondance sur Yves Michaud au lendemain de la fameuse affaire (voir Éditorial de Pierre Dubuc, l’Aut’Journal, 12 février 2001.)

Voilà ! J’espère que ces modestes suggestions pourront être utiles.

Luc Potvin

Montréal

G.V. Travail oblige... à ce soir

mardi, septembre 20, 2005

Merci ...Tva... Journal de Montréal... etc...

Un reportage de TVA rendra probablement un énorme service aux blogues québécois... dont celui-ci !

Comme TVA a fait un reportage sur les blogues en citant le blogue d'André Boisclair, il va se faire une recherche intense sur internet. En parler, c'est faire de la publicité... merci !

Recherches suggérés...

Foglia Boisclair

caricature andré boisclair

Et si Boisclair est élu, moi je déchire ma carte

Mots clés: Boisclair, média, La Presse, Gesca, Quebecor, blogue, antiboisclair, idée, programme, journaliste, forum, péquiste, PQ, privé, PPP, école, Nouvelliste, Power Corp, Desmarais, TVA Charron, Bombardier...

Le billet que vous venez de lire, ne sert à rien d'autre qu'à tenter de positionner ce blogue anti-Boisclair dans les moteurs de recherche...

Guy Vandal

P.S. Blogue Boisclair média La Presse Gesca Foglia...

Ça change la donne...

Je viens d'apprendre en écoutant La part des chose à RDI, que c'est le député Gendron qui a relancé le débat sur la consommation de Boisclair aujourd'hui, en même temps qu'il donnait son appui à Richard Legendre.

Selon Vincent Marissal de La Presse, Legendre écoutait avec un petit sourire en coin...

Une job de bras ? Ou l'art de se tirer dans le pied...

Ça joue dur au PQ. Dans ma liste de choix aussi !

Guy Vandal

Sniff...

T'arrives de travailler et tu ouvres la télé pour connaître les "nouvelles" du jour. Qui fait encore la UNE ? L'histoire poudreuse. Ça y est, la terre s'est encore arrèté de tourner...

Ceci étant, à la lumière de ce que j'ai vu à la télé, j'ai la vague impression que le blogue que vous lisez présentement ne se rendra pas au 15 novembre. Aujourd'hui, un journaliste a demandé à Boisclair s'il avait songé à quitter la course ? Il a dit non, mais je gagerais ma chemise que ce n'est pas vrai.

Sa relation avec les journalistes commencent à se détèriorer notablement. Quand ils lui posent des questions qu'il n'aime pas sur le SUJET, il les regarde avec mépris et parle d'agression physique parce qu'un micro l'a accroché. Un journaliste qui pose des questions et qui n'obtient jamais de réponse claire, ça doit finir par se tanner.

Et si maintenant Boisclair commence à les regarder de haut, il s'en mettra quelques uns à dos. Il faudrait juste qu'il comprenne que ce n'est pas maintenant qu'il faut les mépriser, au contraire. Il n'est pas encore président et s'il veut le devenir, il aura bien besoin des médias.

Parce que ce n'est pas tellement grave pour les médias que Boisclair démissionne. Des candidats qui propose la même chose que lui, l'inertie et le statu-quo, il y en a d'autres dans cette course.

Non seulement Boisclair ne réussit pas à se sortir de ce pétrin, mais j'ai l'impression qu'il s'enfonce un peu plus chaque jour. C'est pour ça que j'ai l'impression que ce blogue ne se rendra pas au 15 novembre.

Guy Vandal

P.S. Un lecteur de Matane m'a fait parvenir d'excellentes suggestions pour qui ne voudrait pas de Boisclair dans sa cour. Je vais attendre un peu avant de les publier parce que là, ça va tout seul !

Information vous dites ? Information ça ?

Gens des médias, j'ai quelques questions pour vous ?

Pourquoi sortez-vous et nourrissez-vous cette histoire maintenant, alors qu'elle est parue le 18 juin dans le Nouvelliste(1), propriété de Gesca ?

Commencez-vous à regretter de l'avoir plébiscité ?

Quand vous mettiez sa face à la UNE pour expliquer vos sondages à la con, vous ne saviez pas que Boisclair avait déja consommé de la coke ?

Et maintenant, combien de temps encore cette histoire fera-t-elle la UNE de vos médias ?

Puisqu'on est dans les questions...

Allez-vous finir par en poser des vraies questions aux candidats ?

Allez-vous, d'ici le 15 novembre, nous informer sur cette course à la chefferie, en nous présentant le point de vue de tous les candidats, pour qu'on puisse faire un choix éclairé ?

Saviez-vous que les citoyens commencent à en avoir marre de vos histoires fabriquées de toute pièce ?

Savez-vous ce que veut dire le mot information ?

Guy Vandal

(1)-
La vie Rock n' roll d'André Boisclair

Le Nouvelliste (Trois-Rivières)
Actualités, samedi 18 juin 2005, p. 51
André Boisclair revient de plus loin que Boston

La Presse

André Boisclair est revenu livide du cabinet de Lucien Bouchard ce jour de septembre 1997. Le jeune politicien venait d'essuyer la colère, proprement titanesque, d'un Lucien Bouchard qui en avait soupé des rumeurs sur la vie dissolue de son ministre des Relations avec les citoyens.

Cocaïne, excès d'alcool, fins de semaines exaltées au terme desquelles on ne sait plus où se trouve l'auto qu'on a louée... Immature et arrogant, le jeune politicien roulait à tombeau ouvert.

C'était l'époque où Bernard Landry, aux Finances, se faisait un malin plaisir, à l'Assemblée nationale, à attraper au vol les questions auxquelles voulait répondre le brillant néophyte.

Même sur le parquet du Salon bleu, devant les députés péquistes, pantois, le vétéran de Verchères a déjà publiquement administré une raclée au député de Gouin. "Tu ne seras jamais premier ministre", lui avait lancé Landry.

Au conseil des ministres, le jeune ministre défendait bec et ongles ses dossiers avec un acharnement qui agaçait bien des collègues, "il n'avait pas la verve ou l'assurance d'aujourd'hui", décrira un de ses compagnons d'armes sous Bouchard. "Il n'avait aucun ami ni dans le conseil des ministres ni dans le caucus", confiait cette semaine un collaborateur de longue date qui s'empresse d'ajouter que son année sur les banquettes de l'opposition avait changé la donne.

Il a cessé de regarder ailleurs au bout de cinq secondes quand quelqu'un lui parle.

"L'image c'est une chose... regardez-moi aller", soutenait hier André Boisclair, reconnaissant que "mauvais danseur, j'ai écrasé quelques orteils". Juste avant d'être renvoyé sur les banquettes de l'opposition, titulaire de l'Environnement, André Boisclair avait senti que son image avait changé; les Québécois l'avaient pris "un peu en affection... c'est un petit capital... mais jamais je n'aurais pu dire cela il y a cinq ans".

La sortie percutante d'un ancien attaché politique qui, hier, critiquait âprement l'ancien ministre de l'Environnement illustre la période où André Boisclair était intoxiqué par le pouvoir; se levant de table à l'issue d'une entrevue, il soulevait les bras en attendant qu'un adjoint lui passe son manteau.

Issu d'une famille aisée - son père a connu des revers de fortune, mais il a fait une carrière lucrative dans l'immobilier -, André Boisclair établit de solides amitiés au collège Jean-de-Brébeuf où il côtoie notamment Marc-André Blanchard, qui deviendra président du Parti libéral du Québec. C'est à ce moment aussi qu'il fait la connaissance d'Éric Bédard, le fils de l'ancien ministre péquiste, qui allait devenir conseiller de Jacques Parizeau. Me Bédard, qui s'occupe des affaires personnelles de M. Boisclair, fait partie de ses conseillers de campagne.

André Boisclair entreprend en 1986 des études d'économie à l'Université de Montréal, qu'il ne termine jamais, car le leader étudiant milite déjà un peu au PQ. Après le départ de Pierre Marc Johnson, il obtient une rencontre avec le nouveau chef Jacques Parizeau, qui aiguille bien vite ce jeune doué vers la présidence des jeunes péquistes.

Il devra se battre et franchir une convention pour devenir candidat dans le compté de Gouin - un siège sûr pour le PQ - aux élections de 1989. Avec l'élection du PQ, il reste sur les arrière-banquettes sous Jacques Parizeau. Avec l'arrivée de Lucien Bouchard, il accède au cabinet en janvier 1996, d'abord comme délégué, puis un an plus tard comme ministre en titre aux Relations avec les citoyens.

Bernard Landry lui donnera en janvier 2001 le portefeuille qui lui servira de tremplin, l'Environnement, un poste qu'il cumulera même avec les Affaires municipales durant l'année précédant les élections de 2003.

L'éminence verte voit tout de suite le capital politique disponible
à celui qui impose un moratoire pour les nouvelles porcheries ou interdit l'utilisation, en ville, d'une longue liste de pesticides. Au passage, il annonce sa politique de l'eau et fait mettre de côté des projets controversés de petites centrales électriques sur les rivières québécoises.

Sa participation à la conférence nationale où Ottawa et les provinces décident de la façon d'appliquer le Protocole de Kyoto est remarquée. "Un acteur clé dans la formulation de la position des provinces", dira son collègue albertain.

Avec la défaite du gouvernement Landry, au printemps 2003, André Boisclair se questionne sur son avenir. Le jeune politicien sait que l'absence de diplôme sera pour lui, toujours, un obstacle majeur. Il s'inscrit finalement à la John Kennedy School of Government. Il devait à compter d'août travailler à Toronto, chez la firme de consultants McKenzie... mais les militants péquistes(???), et Bernard Landry, en ont décidé autrement.

Catégorie : Actualités
Sujet(s) uniforme(s) : Partis politiques
Taille : Moyen, 558 mots
Nouvelliste. Tous droits réservés.