mardi, janvier 31, 2006

Cent fois sur le métier...

Exceptionnellement, ce texte sera publié simultanément dans mes deux autres blogues.

Vous saviez peut-être que André Boisclair a "tenu" un blogue durant la course à la chefferie ? L'aventure est maintenant terminée et quand vous sur cliquer à cette adresse, www.andre-boisclair.org/monblogue/, vous êtes redirigé sur la page d'accueil du site du PQ...

Son forum aussi est disparu, et l'ancien lien, www.andre-boisclair.org/forum/ vous mène directement sur le forum du Conseil de la souveraineté. Et sur la page d'accueil du PQ, l'ancien forum a disparu... mais vous pouvez accéder facilement au site du CdeS et son forum. Ce n'est pas un hasard. Ça veut dire que PQ, Boisclair et Conseil de la souveraineté ne font qu'un.

Ça, c'est la mission que ce conseil se donne... « Organisme sans but lucratif appelé à s'autofinancer, le Conseil de la souveraineté du Québec a toute latitude pour stimuler dans la population québécoise l'idéal de souveraineté, faire valoir la nécessité de celle-ci pour l'avenir de la nation québécoise, être à l'origine d'initiatives originales pour garder la souveraineté à l'ordre du jour et appuyer toute initiative en ce sens. »

Vous voyez où je veux en venir ? C'est bien beau la théorie, mais dans la réalité, ces gens veulent que tous bêlent à l'unisson derrière un chef plus que douteux, et un parti politique où fourmille un tas de carrièristes. Pour eux la souveraineté, c'est le dernier de leur souci. Qu'on se le dise.

Tout ça pour dire qu'on m'a censuré une sixième fois sur ce désormais "célèbre" forum !!!

Vous ai-je déja dit que je n'aimais pas ça être censuré ? Encore moins dans un forum, "dirigé" par le PQ, où on est supposé discuter de souveraineté. Je suis souverainiste. Je crois avoir le droit de poser des questions à un parti qui se targue d'être le seul à pouvoir nous mener à la souveraineté.

Les forums sont des lieux d'échange. C'est immoral de faire taire quelqu'un, uniquement parce qu'on ne partage pas son point de vue. Particulièrement quand ça vient d'un parti politique supposément progressiste.

Ceci étant, je ne me tairai pas...

J'ai demandé l'avis de quelqu'un que je crois très sage au sujet de cette censure, voici ce qu'il m'a répondu...

Restez calme mon ami, même si cela est très choquant !

Vous êtes en train de vivre ce que je vis depuis vingt ans. Contre le mensonge érigé en système, il n'y a qu'une antidote : ne pas y participer et se battre en disant la vérité. Vous disposez d'un blogue, mettez-y ma lettre, elle est là pour cela. Si vous pliez sous la menace, ils vous ont eu, et c'est très difficile de se reprendre.

L'Internet à ceci de merveilleux, c'est qu'il nous permet de trouver une manière de parler, par un canal ou par un autre. Ne vous en faites pas, vous n'êtes pas seul ; ils ne m'ont pas encore banni, mais j'y travaille ! Ce sera alors une preuve supplémentaire à leurs défaites et divagations. Ceux qui lisent, analysent, réfléchissent sont infiniment plus nombreux que ceux qui réagissent. C'est aux premiers qu'il faut parler à travers vos répliques, pas aux imbéciles qui se complaisent dans leurs divagations. Ces gens travaillent sur l'irréalité des choses, signe qu'ils ont déjà perdu le combat.

On n'a toujours besoin de plus sage que soi !

La suite des choses ? Quelques petites idées. Je me suis ré-inscris sur le forum. Ce n'est pas normal que la nouvelle direction péquiste fasse taire la dissidence. Je ne pense pas qu'il faut laisser faire ça. Dans quel société vivons-nous déja ?

Démocratique, ou totalitaire ?

P.S. Je tais volontairement le nom de mon sage ami, pour économiser les insultes et la démagogie sur le forum en question !

Guy Vandal

dimanche, janvier 29, 2006

Une explication à la dégringolade du Bloc ?

André Boisclair se serait, apparemment, beaucoup impliqué...

« Questionné à sa sortie, il a qualifié le travail de son collègue bloquiste, Gilles Duceppe, de « fantastique » durant cette campagne électorale. Le chef péquiste n'a pas caché qu'il s'était lui-même beaucoup impliqué dans la campagne fédérale, particulièrement auprès des jeunes pour les inciter à voter. » (A.B.)

Cliché, cliché, cliché... Voir si le travail de Duceppe a été fantastique !!!

Ça, ce sont les conneries que le fumiste a raconté le matin du 23 janvier. Et pour commenter les décevants résultats du Bloc, il a répété d'autres slogans...

« Le chef du Parti québécois, André Boisclair, continue cependant à marteler qu'il faut du sang neuf à Québec. Il continue à ignorer Agnès Maltais et de Rosaire Bertrand: Le défi pour nous, c'est de rajeunir l'équipe de Québec, de trouver de nouveaux porte-parole ».

L'équipe en place n'a pas dû la trouver drôle. C'est parce qu'ils sont trop vieux que le Bloc a dégringolé dans la région de Québec. Faut le faire. Ceux qui clamaient que Boisclair était un chef rassembleur, devront reviser leur position. Visiblement que le fumiste ne veut pas voir la véritable raison de cette déconfiture.

Si le Bloc a perdu des plumes, et continuera à en perdre, c'est parce que les gens dans cette région se sont aperçu qu'ils pouvaient voter pour autre chose que du vent. Ce ne sera peut-être pas mieux, mais au moins, ce ne sera pas du vent !

Guy Vandal
Qu'on se le dise !

mercredi, janvier 25, 2006

Boisclair et son blogue; aventure terminée !

jeudi, janvier 19, 2006

Une impression de M. Net !

Boisclair s'est présenté devant les médias cette semaine. Il est vivant, ce blogue peut donc se poursuivre...

Chicoutimi, le 19 janvier 2006

Vous avez vu, comme moi, j'imagine, la sortie de M. Boisclair, cette semaine, en faveur du Bloc, tout ahuri qu'il était devant le défi manifestement trop gros pour lui. Je n'ai pas retenu ce qu'il a dit ; j'ai simplement constaté que depuis son élection à la tête du PQ, il n'a toujours pas été en mesure d'imposer sa direction. Ce ne fut que la sortie mièvre d'un premier de classe mièvre et sans envergure, d'un gentil garçon bien serré dans son complet griffé et qui n'a que la docilité de caractère à mettre dans son bulletin du mois pour passer au prochain. Ce n'est pas avec ce genre de chef qu'on fait un pays. Il aura beau recevoir tous les prix de l'inspecteur d'école le M. Boisclair, il ne fera toujours, en bout de piste, qu'un marguillier de paroisse mandaté par des curés et des bonnes soeurs pour vider les cendriers, mettre les prônes dans la boîtes à la porte de l'église, changer les lampions brûlés, et remplir les bénitiers.

Non, sincèrement, les nationalistes n'auront jamais été à la fois si près et si loin de leur but, qui n'est pas mauvais en soi mais dont le pendule leur échappe déjà ; si près dans le timing par rapport au dernier mois, mais si mal positionné avec leurs chefs et leurs programmes pour les quatre années cruciales qui s'en viennent.

Le Métis

Russel Bouchard
***

Elektra:
Russel, pourriez-vs traduire s'il-vs-plait?? Ça pourrait-être drôlement intéressant de savoir qui se cache derrière chacun de vos personnages! (rires)
***
Chicoutimi, le 19 janvier 2006

Figures de style, chère Elektra ! Figure de style. J'adore équeuter les marguerites en faisant des vrilles avec les pétales.

Le type m'a été inspirant cette soirée là où je l'ai vu, beau et propret comme un sou neuf, pas un poil de travers, coincé dans son complet comme dans une gaine bien lacée et bien baleinée. J'ai simplement trouvé qu'il avait l'air accompli d'un jeune servant de messe. Et cela m'a soudainement rappelé ce temps, dans les années duplessistes, où le curé venait nous donner les « galettes » (prix de fin d''année) à la fin des classes, dehors, au garde-à-vous, toujours sous un soleil de plomb, lui assis avec les bonnes soeurs et nous crevant de chaleur.

À la tête de ces classes du primaires, le premier sinon le deuxième était toujours le plus docile, le mieux mis, le plus gentil, le moins capable mais parce qu'il était tout cerla à la fois il méritait d'être le premier, devenait le modèle de la classe, était cité en exemple. Voilà simplement l'idée, l'image qui m'est apparue. Boisclair a le profil de cette époque où, parmi les servants de messe, le chouchou du vicaire avait toutes les tâches honoris causa, mais n'était jamais celui qui défiait l'autorité, marquait l'autorité de la sienne. Voilà ce que je vois quand je regarde le jeune premier à Boisclair. Un manequin du catalogue Sears...

Le Métis

Russel Bouchard

Source

vendredi, janvier 13, 2006

2307,70$ par semaine...

C'est assez bien payé, considérant le "travail" effectué !

Boisclair a sorti de sa tanière cette semaine pour dénoncer Option-Canada. Mais à part cette sortie, on ne le voit pas trop souvent. La stratégie qui consiste à se faire oublier n'est pas nouvelle en politique. Les candidats du Bloc sont passés maîtres dans cet art.

Sauf que ce n'est pas un comportement normal. Pourquoi se faire oublier, si on n'a rien à cacher ? Boisclair évite les journalistes, ça devrait sonner une cloche à tous les illuminés qui sévissent dans le forum du CdeS... et à tout le monde.

Mais non. C'est plutôt la passion de la pensée magique et du rêve en couleur. Pendant ce temps, le Québec perd des "plumes" à tous les jours ou presque, avec le très néolibéral Charest. Et sur des sujets comme la privatisation de l'eau, Boisclair ne se prononce pas car... il ferait la même chose s'il était au pouvoir.

Ce gars là ne mérite pas 2307.70$ par semaine. Mais le PQ, endetté, lui a quand même consenti ce salaire. 120000$ par année pour conduire ce parti à la défaite lors des prochaines élections, c'est pas si mal pour un détenteur de diplôme à rabais.

Pour justifier ce salaire, les dirigeants péquistes ont dit que Parizeau avait lui aussi reçu un salaire... que ce dernier a nié, le lendemain. Je n'ai pas eu le temps de suivre la couverture médiatique de cet autre MENSONGE des dirigeants péquistes. Mais...

Ça repose l'éternelle question... Comment peut-on faire confiance à ces gens là ?

Guy Vandal