lundi, octobre 31, 2005

Loi du silence... (1)

Je prévois poser des questions aux dirigeants, ex-dirigeants, candidats à la chefferie et députés du Parti Québécois cette semaine dans ce blogue. Et je commence la semaine avec le lucide parmi les lucides, Lucien Bouchard.

Le B.A.L. (Bureau des affaires louches) a terminé la deuxième partie de son enquête. Prévoyez donc une bonne demi-heure pour lire ce texte hautement intéressant...

COCAÏNE ET POLITIQUE AU QUÉBEC (2ième partie): Un tabou persistant

Lucien Bouchard a bien dit qu'il ne savait rien de la "consommation" du dangereux fumiste. Pourtant un journaliste a bel et bien écrit que Lucien avait fait toute une scène à Boisclair concernant son comportement. Le sujet n'a pas été fouillé profondément comme d'habitude mais, le lucide a-t-il dit la vérité ?

Parce que le Lucien, y'a pas trop de misère avec les drogués...

(...) en décembre 1992, M. Lucien Bouchard, alors chef du Bloc Québécois, courtise personnellement M. Bertrand pour qu’il accepte de se présenter à l’assemblée d’investiture de la circonscription de Québec-Est en vue de l’élection fédérale à venir.
(...)
« Monsieur Bouchard, il faut que vous sachiez que j’ai des problèmes d’alcool et de drogue. J’ai suivi une thérapie en 1990. Depuis, j’ai rechuté mais, en ce moment, ça va mieux. »

« Monsieur Bertrand, j’apprécie que vous preniez les devants pour m’en parler », lui a alors répondu M. Bouchard. « C’est tout à votre honneur. J’étais au courant de vos difficultés et je comptais bien vous poser quelques questions à ce sujet. Sachez que, dans la mesure où vous persistez dans vos efforts, vous pourrez toujours compter sur mon appui. »

Lulu était au courant des difficultés de Jean-Francois Bertrand mais voulait quand même que celui-ci devienne candidat du Bloc. Intéressant. Et ce très lucide néolibéral voudrait nous faire croire qu'il ne savait rien au sujet de Boisclair...

???

Nous prenez-vous pour des valises M. Bouchard ?

Guy Vandal

P.S. Les citations sont disponibles dans le lien cité plus haut... et dans le livre de Jean-Francois Bertrand, Je suis un bum de bonne famille.

dimanche, octobre 30, 2005

Surfing: Un Québécois en première place !

Le dangereux fumiste risque de gagner la course au leadership du PQ en surfant. Aujourd'hui La Presse lui fait un autre cadeau, en première page évidemment...

Près de la moitié des Québécois jugent qu'André Boisclair serait le chef avec lequel « le Parti québécois aurait le plus de chances de remporter les prochaines élections ».

J'arrive pas à comprendre pourquoi Gesca insiste autant pour manipuler le vote. Encore une fois ce sondage n'a pas été fait auprès de ceux qui vont voter le 15 novembre. La seule réponse qui me vient à l'esprit c'est que Boisclair sera une cible facile lors des prochaines élections...

On parle de ce blogue en France... L'internaute en question, Guy Vandal, pourtant membre du Parti québécois, s'acharne tous les jours sur celui qu'il nomme "le dangereux fumiste". Et n'hésite pas à relayer toutes les rumeurs négatives sur Boisclair, comme la controverse sur son diplôme de Harvard...

Hummm...

C'est vrai que je m'acharne et c'est vrai que je relaie des rumeurs négatives. Par contre le diplôme de Boisclair est une autre de ses fumisteries et il n'y a pas de controverse la-dessus. Personne ne nous a encore dit quel cours Boisclair avait suivi pour se mériter ce diplôme acheté.

Et les rumeurs ne sont que des rumeurs pour le moment, c'est vrai. Sauf que quand tu ne te rappelles plus où tu as laissé ta voiture la veille, c'est que tu n'as pas juste consommé de la coke. Tout peut arriver quand on mélange coke et alcool. Tout.

Guy Vandal

samedi, octobre 29, 2005

En panne d'inspiration...

Boisclair se fait tellement discret depuis quelque temps, que je ne trouve rien à bloguer.

Mais je ne suis pas loin... (G.V.)

jeudi, octobre 27, 2005

5ième débat: Du vent à l'unanimité... ou presque !

La semaine passée, je n'ai pas écris de texte au sujet du 4ième débat. Je l'ai trouvé tellement plate, que l'envie d'écrire avec les notes que j'avais n'a jamais monté.

Les dirigeants péquistes ont un peu changé les règles pour la partie trio depuis le 4ième débat et ça change complètement la donne. C'est dans cette partie qu'il y avait parfois de vrais débats, mais les dirigeants péquistes n'aimaient pas qu'on voit la division au sein de ce parti politique. Maintenant, quand le débat lève un peu, la modératrice amène une question pour que le débat s'éteigne au plus vite.

Cette semaine j'arrive en retard... à la fin de l'intro de Dubuc.

Richard Legendre: Est complètement disparu depuis lontemps de ma liste et ce n'est pas les clichés qu'il débite dans son intro qui me feront changer d'idée.

Louis Bernard: Dit la même chose que les autres... Les candidats sont à Rimouski. Ils capitalisent donc sur les régions.

Le dangereux fumiste: Très joli complet, belle cravate et... slogans. Bonjour à toutes les villes. Le PQ est le parti des régions. Les régions sont un lieu d'innovation et de talent. Je crois au formidable potentiel des régions. Après la souveraineté les régions auront de meilleur outils.
La décentralisation c'est... blablabla !

Il n'est pas évident à écouter jusqu'à la fin car tout ce qu'il promet n'arrivera jamais... avec lui. Ce n'est que du cr... de vent.

J.C. St-André: Les richesses ne doivent pas bénificier qu'à une minorité de citoyens. Charest a sous-traité l'énergie éolienne. Nous devons contrôler l'eau, la nationaliser. Dès l'élection... un avant-goût du Québec.

Gilbert Paquette: Plus consistant que Boisclair... moins que St-André !

Deuxième bloque...

Ouimet, Lebel, Marois. 12 minutes pour répondre à une question. La question est longue et plate, ça promet.

Marois promet de donner des pouvoirs et des outils. Ouimet veut des gouvernements régionaux et il semble aussi hystérique que lors du 3ième débat. Ghislain a toujours l'art de nous faire rire dixit Pauline. Je les écoute et je me demande déja si je ne perd pas mon temps à écrire ce texte.

La modératrice ramène le débat à l'essence de la question... histoire que le début de possibilité de débat entre Lebel et Marois s'éteigne immédiatement. Ça marche.

Legendre, Dubuc, Bernard.

Bof...

Boisclair, St-André, Paquette.

Très tranquille...

La question des membres...

Une partie extrèmement plate du débat que je vais avoir de la misère à suivre jusqu'à la fin.

Marois: Promesses.
J.C. St-André: A gagné ce débat à mon avis.
Le dangereux fumiste: Une question tirée au hasard qui le favorise. Comme tous les beaux parleurs, il en profite...

Nah oubliez-ça, c'est trop plate. J'abandonne. Y'a quand même des limites !

Si je me fie à toutes les promesses que j'ai entendu lors de ce 5ième débat, ça va couter cher d'élire un prochain gouvernement péquiste. Et dire qu'il y en encore pour croire aveuglément ces promesses.

Guy Vandal

mercredi, octobre 26, 2005

Qui savait quoi?

Selon TVA, Lucien Bouchard, ancien Premier ministre du Québec, ne savait pas que son jeune ministre avait possiblement consommé de la coke lorsqu’il était en fonction. Bernard Landry, lui aussi ancien Premier ministre du Québec, ne savait pas que Boisclair avait possiblement tiré, de temps en temps, une ligne. Le chef de cabinet de Bouchard était au courant de certaines rumeurs au sujet du jeune ministre. A l’époque, il aurait rencontré l’intéressé «pour lui passer un savon» et l’inviter à passer à autre chose. Réponse plausible : c’était déjà chose du passé. Le jeune ministre était rendu «ailleurs»… D’autres députés et ministres du P.Q. affirment, aujourd’hui, que certaines rumeurs étaient persistantes sur la colline parlementaire. A les entendre, ils n’ont pas bougé le petit doigt pour vérifier si c’était vrai!

Toutes ces affirmations, de la part d’anciens premiers ministres, du chef de cabinet de Lucien Bouchard, laissent planer plus d’interrogations que de réponses.

1. Si la consommation de cocaïne s’est produite sous le régime Bouchard, il faut donc admettre que lorsque le jeune ministre péquiste, qui a œuvré par la suite dans le cabinet Landry, avait déjà posé antérieurement ces actes fort répréhensibles. Comment expliquer, que lors de l’enquête faite par la Sûreté du Québec au sujet de toute personne que le Premier ministre veut nommer à son Cabinet, Bernard Landry ne se soit pas aperçu, en questionnant un certain nombre de personnes, y compris sans doute l’ancien Premier ministre Bouchard et son chef de cabinet, qu’une conduite semblable l’excluait, de facto, du nouveau Conseil des ministres?

2. Bernard Landry n’a donc pas été mis au courant des problèmes de consommation de cocaïne de son ministre de l’Environnement. Maintenant qu’il affirme que s’il avait été mis au courant, il aurait fait une enquête, - considérant la chose comme étant «extrêmement grave» - pourrait-il, tout au moins, pour excuser sa non perspicacité devant une réalité qui lui a échappée, condamner les gestes de son ancien ministre puisque ce dernier a confirmé que les rumeurs, à son sujet, étaient réellement fondées?

3. Quant à Lucien Bouchard, maintenant qu’il affirme qu’il ne savait pas mais qu’il sait maintenant ce que savait son ancien chef de Cabinet, peut-il, lui aussi, condamner le geste fort grave posé par son ancien ministre, geste posé à son insu et qui, comme il doit le savoir, en juriste qu’il est, qu’une telle « erreur de jeunesse» commise par un citoyen ordinaire, lui vaudrait environ sept ans d’incarcération?

4. Enfin, puisque maintenant, tout le monde sait que Bouchard et Landry ne savaient rien de la triste chose, Boisclair pourrait-il dire pourquoi il a caché sa conduite antérieure, alors qu’il était ministre, et qu’il n’en a pas averti son patron? Si Bouchard et Landry n’en savaient rien, il faut donc conclure que Boisclair lui-même n’en avait pas parlé aux deux Premiers ministres concernés. Si tel est le cas, il faut donc affirmer, que dans l’exercice de ses fonctions, le ministre n’a pas tout dit sur sa conduite antérieure et a fait fi des lois de son pays. Il a agi, dans un gouvernement, qui a comme mission de faire respecter les lois, en se plaçant lui-même au-dessus de ces mêmes lois dont il avait, par ses fonctions, la mission de garder et de protéger, et surtout de respecter par sa conduite personnelle.

Conclusion : en politique, on ne doit pas tout dire, au risque de se faire contredire. Si on sait, il faut trouver les mots pour dire qu’on ne savait pas et si on ne savait pas, il faut avoir l’intelligence de trouver les mots pour s’excuser de ne pas avoir su.

Nestor Turcotte
Matane

mardi, octobre 25, 2005

Curieuse absence !

Bonjour Monsieur Vandal,

Comme vous le savez sûrement, au débat qui a eu lieu le lundi 24 octobre 2005 à l'ÉNAP, des neuf candidats à la chefferie, seul Boisclair brillait par son absence. S'il avait résolu de s'absenter ainsi pour les quatre ou cinq prochaines décennies, nous pourrions l'en remercier, bien sûr. Malheureusement, il va sans doute se remontrer. Mais la question est : pourquoi s'est-il absenté de ce débat-là ? Savez-vous s'il a donné une raison plausible, valable ? A-t-il prétexté quelque chose ? Ouragan tropical juste au-dessus de sa maison ? Grippe aviaire ? Euh… surdose ?

Plus sérieusement, on sait qu'il y fut question de l'évangile néo-libéral rendu public l'autre jour par Lucien Bouchard. Jusqu'ici, ce manifeste a été assez mal reçu dans les rangs indépendantistes, et pour cause. Or, sa pièce-maîtresse, le remboursement de la dette, c'est un plat que Boisclair nous sert depuis longtemps. Pouvait-il, sans être incohérent avec lui-même, reprocher à Bouchard de nous le servir à son tour ? Non, bien sûr. Par contre, après les réactions plutôt hostiles des indépendantistes, Boisclair était sans doute conscient que défendre le document de son ancien mentor et protecteur aurait pu lui valoir une bonne volée de… bois vert ! Alors, approuver ou ne pas approuver Bouchard ? Quel dilemme ! Et quand pareil dilemme surgit, quoi de mieux que d'être… rendu ailleurs ?

Tout un chef en perspective...

Une chose est sûre, cependant : avec des « souverainistes » comme Bouchard et Boisclair, on n'a vraiment, mais vraiment plus besoin de fédéralistes comme Charest !

À la prochaine

Luc Potvin
Montréal

lundi, octobre 24, 2005

Fumiste il est, fumistes ils sont !

Comme ma "victime" se fait très discrète présentement, je dois fouiller plus pour "nourrir" ce blogue.

À force de chercher, j'ai fini par trouver un texte qui ne parle pas de Boisclair mais, qui est quand même pertinent pour ceux qui ne comprennent pas toujours les positions ambigües du Parti Québécois. On pourrait se demander longtemps pourquoi l'équipe Landry et les dirigeants péquistes appuient le dangereux fumiste. Il n'y aura toujours qu'une seule réponse...(G.V.)

Le mythe de la promotion de la souveraineté au PQ

En mars 2005, le Conseil National du Parti québécois, qui a eu lieu à Trois-Rivières, adoptait une proposition unanime demandant aux députés du caucus péquiste de l'Aile parlementaire, de faire des liens constants et quotidiens, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Assemblée Nationale, entre le contenu de leurs dossiers sectoriaux et la souveraineté du Québec.

Cette proposition, je la connais bien, puisque c'est moi qui l'a préparée comme président (alors) de la circonscription électorale de Johnson.

A compter d'avril 2005, j'ai voulu vérifier si cette proposition était respectée. J'ai vérifié attentivement tous les communiqués de presse émis par l'Aile parlementaire depuis le 1er avril 2005 et à part un communiqué émis par Bernard Landry sur une décision de la Cour suprême, aucun communiqué de presse n'a respecté la décision unanime du Conseil National de Trois-Rivières.

À la demande de mon député, Claude Boucher, et dans l'unique but de faire respecter la proposition de Johnson, j'ai écrit à la présidente du caucus, la députée Agnés Maltais et à la leader parlementaire Diane Lemieux. Mme Lemieux ne m'a pas répondu et Mme Maltais m'a envoyé un courriel acide prenant un ton insulté en me disant que je remettais en cause l'engagement souverainiste des députés! Ayoye!

J'ai donc écrit par courriel à tous les députés leur rappelant la proposition unanime de Trois-Rivières. PAS UN SEUL N'A RÉPONDU.

Pire: je me suis fait rabrouer par le directeur du Parti québécois, Pierre Châteuvert, qui m'a dit de me mêler de mes affaires et de laisser mon député s'en occuper. Big deal!

Justement, je m'en mêlais de mes affaires, car j'étais président de l'exécutif de Johnson! D'ailleurs, pour une fois qu'un militant s'en mêle et n'a pas peur d'affronter le caucus des députés!

Tout cela pour dire que la promotion de la souveraineté est et a toujours été un mythe au Parti québécois, sauf sous Jacques Parizeau. Ces dernières années, seul Bernard Landry parlait de la souveraineté et osait dire les vrais mots: nation québécoise et indépendance nationale du Québec.

La très grande majorité des députés du Parti québécois, même s'ils nous jurent la main sur le coeur qu'ils sont tous souverainistes, seraient absolument incapables de mettre leur siège en jeu pour l'indépendance de notre patrie.

Je mets au défi quiconque sur ce forum de faire l'exercice suivant: appelez votre député péquiste de votre circonsciption et demandez lui de faire une déclaration publique dans laquelle il s'engage à mettre son siège en jeu en cas d'un référendum perdant! Si vous en trouvez une ou un, il ou elle aura mon vote!

D'autre part, qu'est-il advenu de la fameuse "École de la souveraineté" qui est devenue l'École de formation à la souveraineté dirigée par Léandre Dion?

Il y a 3 ans, j'ai communiqué avec M. Dion pour lui offrir bénévolement mes services pour mettre sur pied la section virtuelle de l'école. Il n'était pas prêt! Imagines.....

Récemment, j'ai appris que l'école est tout simplement disparue!

Autre dossier: j'ai été l'instigateur, après 5 ans d'efforts et d'embûches, du premier comité sur les NTIC (Nouvelles techologies de l'information et de la communication) au sein du Parti québécois. Cela a pris 6 mois à nommer les membres et encore là, le comité n'est pas encore opérationnel.

J'ai été le premier - et le seul - au Parti québécois à developper le concept du militantisme virtuel - en mettant sur pied des réseaux gratuits en me servant des Groupes Yahoo.

Jamais je n'ai reçu le moindre encouragement et la moindre aide. Au contraire, on a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues.

Dans Johnson, on m'a même dit que ce n'était pas au Parti québécois à faire la promotion de la souveraineté, mais au Conseil de la souveraineté!

Donc, mes amis, soyons réalistes. La promotion de la souveraineté est un mythe au Parti québécois. Je l'ai vécu. Je le vis encore et je n'ai pas assez de mots pour décrire cette espèce de mentalité "attentiste" qui y règne, particulièrement au sein de l'Aile parlementaire.

Lors du XVè Congrès, j'ai voulu m'adresser aux militantes et militants "bénévoles", c'est-à-dire, tous ceux et celles "qui ne sont pas payés pour faire de la politique". Je voulais juste leur faire comprendre que c'étaient à nous, les militantes et les militants bénévoles, de prendre le contrôle du Parti et de faire en sorte que la question nationale se règle le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection.

Je me suis fait rabrouer sévèrement par Lyne Marcoux, la présidente de l'Assemblée plénière, qui a dit que "nous étions tous des bénévoles"! Mon oeil!

On ne voulait pas manifestement que je mette le droit sur le bobo au P.Q: une démocratie contrôlée, dirigée, encadrée, manipulée habilement par une petite élite, les députés de l'Aile parlementaire, dont l'objectif principal est de se faire élire et réélire et qui utilisent la souveraineté comme une marque de commerce.

Cette petite élite de députés qui ont accès à tous les dossiers importants, sont appuyés par du personnel politique et les fonctionnaires du Parti. Ce sont eux qui mènent le bal en fonction de leurs intérêts propres, soit celle d'une petite élite qui veut le pouvoir.

Pour maintenir un semblant de démocratie, cela prend une armée de militantes et de militants bénévoles, les "twits", qui comme vous et moi, ne sommes pas payés, mais en plus payons de nos propres poches et nos énergies en attendant le Grand Jour de l'indépendance qui ne vient jamais.

Parmi ces militantes et ces militants péquistes, il y a aussi, bien sûr, les arrivistes, les carriéristes, les super-adaptés, les jeunes loups aux dents longues qui veulent des jobs, de l'influence, du pouvoir et il y a les autres: les naifs, les croyants, les fidèles, les indépendantistes, alouette! qui commencent à en avoir plein le cul et qui ne rêvent qu'à une chose: faire l'indépendance le plus tôt possible, c'est-à-dire lors de la prochaine élection, en présentant des candidates et candidats qui ne sont pas des politiciens professionnels et dont l'unique mandat serait nous emmener au Pays.

Ma confiance aux politiciens professionnels est au plus bas. Je ne les crois pas. Je ne les crois plus. Je commence à penser sérieusement que l'indépendance viendra de la société civile qui finira par se révolter contre toute cette boulechite!

Un péquiste en colère

Pierre Cloutier
Ex président de Johnson

samedi, octobre 22, 2005

Peut-on faire confiance à ces gens-là ?

Bernard Landry et Lucien Bouchard ont tout les deux déclaré cette semaine qu'ils ne savaient rien de la consommation de Boisclair. Vous les croyez ? Moi non !

Je vous propose ce matin, un court texte paru dans La Presse d'hier. Un texte très significatif qui dit que si tu es capable de t'abaisser à ce genre de supercherie, t'es indigne de confiance. (G.V.)

Faux cyclistes
Denis Lessard La Presse 21 octobre 2005

M. Ouimet explique sans détour qu'il ne pourra jamais appuyer André Boisclair qui a cautionné une manoeuvre étrange il y a plus de 10 ans.

Responsable du dossier de l'environnement dans l'équipe de Jacques Parizeau, M. Ouimet avait proposé pour l'été 1994, en attendant les élections, que le PQ organise une tournée du Québec en vélo, " pour maintenir le dynamisme du parti durant l'été ". Pendant deux mois, M. Ouimet et les sept cyclistes du comité national des jeunes péquistes ont fait 4700 kilomètres partout au Québec.

Le 3 septembre 1994, les cyclistes péquistes font leur arrivée à Montréal et doivent être accueillis au parc Molson. Le groupe se fait dire d'attendre une heure avant de se présenter. " On arrive là, il y avait M. Landry et André Boisclair, quelques militants péquistes, mais aucun média! On ne comprenait pas ", a expliqué hier M. Ouimet.

Or, le lendemain, quelle ne fut pas sa surprise de voir dans le Journal de Montréal une photo de MM. Landry et Boisclair " avec des cyclistes présentés comme ceux qui ont fait le tour du Québec... des gens qu'on n'avait jamais vus ".

M. Ouimet a rappelé cet événement au débat de mercredi- une anecdote tombée à plat en toute fin de soirée. Il a demandé la semaine dernière des explications à M. Boisclair. " Il m'a dit qu'il ne s'en souvenait pas ", disait hier M. Ouimet. " M. Boisclair, président du comité national des jeunes, qui s'en va accueillir des faux cyclistes! C'est pour moi inacceptable. C'est une question de jugement! " a lancé M. Ouimet.

vendredi, octobre 21, 2005

De plus en plus glissant !

À la fin de chaque débat il y a toujours ce qu'on appelle un "point de presse". Et souvent dans ces points de presse, des journalistes ont le temps de poser une question au dangereux fumiste au sujet de son passé. Ils n'ont jamais de réponses claires mais...

Surveiller bien le chemin que fera peut-être cette nouvelle... La consommation de cocaïne d'André Boisclair a refait surface en conférence de presse quand un journaliste lui a demandé s'il n'avait pas pris de la cocaïne dans un bar, le Whisky Cafe à Montréal, pendant qu'il était ministre sous Bernard Landry. M. Boisclair a nié avec fermeté cette allégation.

Elle est quand même assez précise cette question...

15 minutes de... suite et fin !

En mettant le lien de ce blogue à la page 2, et sur Cyberpresse, La Presse m'a rendu joliment service hier. Évidemment que c'est la journée où il y aura eu le plus de visiteurs jusqu'à maintenant. Par contre La Presse ne pourra pas nier que le texte Les cybergérants d'estrades envahissent les blogues cadrait très bien avec le "sujet" du jour... On démolit Boisclair.

Parce que si l'équipe Boisclair n'a pas aimé la page 2 de La Presse hier, que dire de la page 3 ? Deux textes, le "inattaquable" de Marois et la chronique de Vincent Marissal. Le moral de l'équipe Boisclair ne devait pas être bien haut après avoir lu ces textes.

Au début je disais que Boisclair était le candidat de Gesca. Maintenant je dis que Gesca a laissé tomber Boisclair... tout comme Landry plus tôt cette semaine !

Ce n'est pas fini, c'est rien qu'un début...

Guy Vandal

jeudi, octobre 20, 2005

15 minutes de gloire...

Hugo Meunier, journaliste à La Presse, signe un texte dans ce journal ce matin dont le titre est Les cybergérants d'estrades envahissent les blogues.

Et la première citation de son texte est de moi... Je rêve que mon site anti-Boisclair change la donne. Je rêve en couleur bien sûr et je le sais. Mais comme ça m'enrage, vraiment, qu'on lui serve le trône sur un plateau d'argent, j'essaie d'être le plus virulent possible. Les écrits restent.

Puis-je vous dire que je suis très content qu'on parle de ce blogue à la page 2 de La Presse ?

En principe, cela devrait amener quelques visiteurs de plus... Bienvenue !

Et surtout, bonne lecture.

Guy Vandal

P.S. Vous ne pouvez pas laisser de commentaire dans ce blogue. J'explique pourquoi ici. Mais vous pouvez envoyer des courriels... Nooooonnnnnn !

mercredi, octobre 19, 2005

C'est grave ou pas ?

Nestor Turcotte ne lâche pas le morceau facilement. Même si je ne comprend pas pourquoi il appuie Louis Bernard dans cette course, j'endosse complètement le fait que le dangereux fumiste, en ne disant pas tout sur son passé, est une véritable menace à moyen terme pour le PQ et la souveraineté. Il faut le dire et pas juste du bout des lèvres. (G.V.)

Merci, monsieur Landry

Le bulletin de nouvelles rapporte, - en ce mardi 18 octobre 2005 - des propos fort judicieux sur de la consommation de cocaïne de l’ancien ministre péquiste André Boisclair.

L’ancien Premier ministre Bernard Landry affirme ne pas avoir été informé de «l’erreur de jeunesse» de son ancien ministre, mais si une histoire pareille lui était venue aux oreilles, alors qu’il occupait le fauteuil de Premier ministre, il aurait immédiatement déclenché une enquête. «Cela aurait été une chose extrêmement grave pour moi» (...) J'aurais fait faire une enquête sur les circonstances, sur la façon, sur la manière, sur la fréquence de ceci et de cela (...) il aurait fallu que je m'informe des faits et j'aurais jugé d'après les faits», a-t-il expliqué, sans donner plus de détails.

Merci, monsieur Landry de cette précision. On l’attendait depuis longtemps. On sait maintenant une chose sur l’affaire Boisclair : comme Premier ministre, Bernard Landry ne savait rien de cette affaire et il n’en avez jamais été mis au courant. Mais, le prédécesseur de monsieur Landry, Lucien Bouchard, savait-il quelque chose, lui, sur le comportement exceptionnel de son jeune ministre? Et s’il le savait, qu’a-t-il fait à cette époque et s’il n’a rien fait, pourrait-il nous dire ce qu’il aurait fait, s’il avait décidé, en sachant la gravité de la chose, de faire quelque chose?

Cette histoire n’est sans doute pas close. De la bouche même de monsieur Landry, l’affaire Boisclair est jugée par lui comme étant sérieuse. Même jugée comme «extrêmement grave». Mais pourquoi monsieur Landry ne désavoue-t-il pas immédiatement son ancien ministre puisque Boisclair a déjà avoué avoir consommé cette drogue illégale? C’est le prochain pas à faire, monsieur Landry. Et si vous le faites, vous aurez un autre «merci» de ma part.

Nestor Turcotte
Matane

mardi, octobre 18, 2005

À l'ombre de l'ex-calife...

Si l'équipe Landry a été derrière Boisclair jusqu'à maintenant, là je pense que le tapis commence à lui glisser sous les pieds...

16h10: Je viens d'entendre à RDI que Bernard Landry ne connaissait rien de la consommation du dangereux fumiste...

Plus tard...

«Cela aurait été une chose extrêmement grave pour moi» (...) J'aurais fait faire une enquête sur les circonstances, sur la façon, sur la manière, sur la fréquence de ceci et de cela (...) il aurait fallu que je m'informe des faits et j'aurais jugé d'après les faits», a-t-il expliqué, sans donner plus de détails.

Les vieux indépendantistes réclament depuis au moins le 7 octobre que les dirigeants et ex-dirigeants du PQ se prononcent sur le danger Boisclair. En voilà un, à exactement 28 jours de la fin de cette course.

Devrait-on s'attendre, comme dans un téléroman, à des rebondissement dans cette lente parade vers le trône ?

Guy Vandal

Un silence bouillonnant !

Il n'y a vraiment rien à dire aujourd'hui au sujet du dangereux fumiste... à part que ce Google bombing ne fontionne plus pour le moment. J'ai beau chercher des nouvelles qui parlent de Boisclair, je ne trouves pas. C'est vrai qu'il se fait très discret.

Cette course à la chefferie m'aura convaincu une fois pour toute de ne plus jamais faire confiance au Parti Québécois et à ses représentants. Je pense depuis longtemps que ce parti politique ne fait que semblant de vouloir la souveraineté et j'en suis maintenant parfaitement convaincu.

Les dirigeants du PQ sont très conscient du danger que représenterait Boisclair pour cette formation politique, s'il en devenait le chef. Ils se taisent présentement, ce qui en principe, est tout à fait anormal, mais si je me fie à ce courriel qui annoncait comment se passerait la course dans les médias pour les deux prochaines semaines, ils ne dorment pas.

À suivre...

Guy Vandal

lundi, octobre 17, 2005

LE GAMIN ET LA GAMINE

Dimanche, 16 octobre 2005, TVA, 12h.30. Un rendez-vous à ne pas manquer. Affrontement entre Marois et Bloisclair. Un premier et un dernier et unique face à face entre les deux aspirants à la direction du Parti québécois.

Spectacle désolant. L’aspirant de Harvard, au diplôme contesté, et l’aspirante Marois, au passé politique questionnable. Deux animateurs perdus dans la cacophonie de deux personnes qui veulent devenir chef, qui se haïssent comme ce n’est pas possible, mais qui font le large sourire, pour éviter que le peuple s’en aperçoive, pour marquer, devant la caméra, qu’ils ne sont pas des ennemis jurés. Deux petits gamin et gamine de fond de ruelle qui s’invectivent l’un l’autre, qui font semblant de s’aimer, de se congratuler, de se promettre des postes hypothétiques, si, le 15 novembre, l’un des deux est couronné roi de la principauté péquiste.

Les deux se tutoient comme de vulgaires gamins de rue, s’accusent d’avoir accusé l’autre de méfaits, se félicitent du mea culpa de celui-ci, de la contrition de celle-là. On est en plein vaudeville, pendant une bonne demi-heure. L’exercice se termine avec une séance de non patinage, en double figure imposée. Boisclair réussit encore le tour de force de ne pas nous dire quand il a cessé de consommer de la coke et quel est son programme électoral dans le contexte d’un appel au peuple greffé sur la question nationale. Médaille d’or du patinage en solo. Marois esquive tout autant son calendrier référendaire et promet d’agir dans un délai convenable. Bref, rien de très édifiant pour un Québec attentif, toujours en attente de précision sur l’affaire Boisclair, en recherche sur le problème Marois.

Jacques Parizeau n’aurait jamais accepté qu’on parle de lui en utilisant le « TU » sur un réseau de télévision privé. Il n’aurait jamais accepté qu’on l’interpelle par son prénom. Lui, il avait de la classe. René Lévesque, non plus, ne se serait jamais plié à un tel stratagème. Il fumait en public, mais il était respectueux des personnes. On vient, avec ce genre d’entrevue, d’abaisser la barre à un niveau désolant. Pas étonnant que le P.Q. se retrouve avec neuf candidats à la succession de Bernard Landry. Ce dernier doit rire, devant son écran de télé, face au fleuve bleu qui charrie son destin.

Si c’est cela, la figure imposée du pays à faire, il vaut mieux rester dans celui qui se dessine encore devant nous. Boislair m’horripile, la suffisance de Marois me désarme. Le Québec demande plus que cela pour accéder à un poste de leader. Il faut un mariage conscient d’humilité et de générosité. Marois et Boisclair n’ont ni l’un ni l’autre. Les deux sont imbus d’eux-mêmes, comme deux gamins de ruelle qui ne veulent pas lâcher prise. Ils ne se marient que du bout des lèvres, pour faire la manchette du journal télévisé. Le dégoût coiffe mon appréhension. Il est temps de « zapper » pour ne pas vomir!

Nestor Turcotte
Matane

dimanche, octobre 16, 2005

C'est écrit...

Le dangereux fumiste sera à l'émission de Larocque-Auger aujourd'hui. Je ne pourrai pas l'écouter en direct, ce qui fait que, si un d'entre vous a le temps et de l'écouter et d'écrire ses impressions, vous serez publié dans ce blogue. Évidemment que cette invitation ne s'adresse pas aux pro-Boisclair...

J'ai reçu un courriel assez fascinant la semaine dernière. La personne m'a décrit comment se passerait la course à la chefferie dans les médias pour les deux prochaines semaines. La première est passée et mon "contact" ne s'est pas trompé. Ça c'est passé exactement comme ce qui était écrit dans le courriel.

À suivre...

Guy Vandal

P.S. Le Google bombing dangereux fumiste fonctionne de nouveau... pour le moment. Cliquez souvent, ça peut pas nuire !

P.S. 2 C'est inutile de m'écrire pour en savoir plus sur ce courriel que j'ai reçu. Patience.

vendredi, octobre 14, 2005

Ça c'est du journalisme d'enquête !

Je viens de lire un très bon texte, fraichement publié par CMAQ, Centre des médias alternatifs du Québec.

LE VRAI SCANDALE N’EST PEUT-ÊTRE PAS LÀ OÙ ON LE PENSE…

Il est long ce texte, je vous préviens. Sauf que, plus vous lirez... plus vous voudrez en lire. Si vous avez au moins 30 minutes allez-y, sinon prévoyez du temps. Il n'est pas signé (omerta oblige) mais tout ce qui est écrit est appuyé par des sources solides.

Guy Vandal

P.S. Quand j'ai commencé ce blogue, je ne connaissais pas du tout Jean-Claude St-André. Ce n'est donc pas de lui que j'ai pris l'idée que Boisclair était le candidat de Gesca.

jeudi, octobre 13, 2005

Clef en main 101

J'ai reçu un courriel d'un lecteur qui pose des questions pertinentes. S'il y avait des journalistes dans la salle, ces questions auraient déja été posées...

"Comment ce brillant monsieur, qui aspire à devenir un jour premier ministre du Québec, plus unilingue français que bilingue, a-t-il pu alors se voir décerner une MAÎTRISE de la John F. Kennedy School of Government (FACULTÉ DU SERVICE PUBLIC), après moins d'un an? De plus, en quelle langue a-t-il obtenu ce diplôme de cette prestigieuse université américaine, s’il parle difficilement la langue de Shakespeare, comme il l’a laissé entendre aux médias? Est-ce possible de voir et de consulter le travail qui lui a permis d’avoir cette maîtrise de Harvard? A quel endroit peut-on consulter le texte du diplômé de Cambridge?"

Est-ce possible de voir et de consulter le travail qui lui a permis d'avoir cette maîtrise de Harvard? Ce serait normal d'avoir la réponse à cette question. Ce serait intéressant de savoir quel cours le dangereux fumiste a suivi pour obtenir ce diplôme. Si jamais vous lecteurs avez des amis journalistes, demandez leur donc s'il serait possible d'obtenir ces informations...

Guy Vandal

P.S.
C'est merveilleux, ça marche déja. Quand vous cherchez dangereux fumiste dans Google et que vous cliquez sur "J'ai de la chance", vous arrivez sur le blogue d'André Boisclair.

Essayez... et mieux, faites-le savoir !

3 ième débat: Il ne faut pas tout dire !

Je ne suis pas en retard pour ce troisième débat. J'ai même la "chance" de me faire une opinion d'avance, grâce aux bons "conseils" des experts invités de LCN.

J'ai l'impression que si la tendance se maintient, Mme Marois devrait marquer des points ce soir, même si le débat n'est pas encore commencé ! En tout cas, Jean-François Lisée et John Parisella sont très élogieux...

Il y a quelque chose d'assez hallucinant à écouter le débat à LCN. Pendant que les candidats font valoir leur point de vue sur la culture, ce sont les niaiseries des experts invités qu'on entend. Quand j'ai vu ça la première fois, je me suis dit... le débat ne doit pas être encore commencé et il nous passe Pauline en reprise. Il l'était...

Ce débat étant disponible en direct, grâce au web, via le site du PQ, je vais devoir abandonner les experts. Au secours, je ne saurai plus quoi penser !

Comme un robot très bien programmé, on sent que Boisclair est prêt. C'est ma première impression. Comme je ne crois absolument rien de ce qu'il dit, je ne l'écoute pas vraiment. C'est le même "vent" que dans les autres débats, mais dit avec plus de confiance. J'ai retenu qu'il voulait franciser d'avantage d'immigrants. Sauf que c'est sous son règne que sont disparus les COFI (1), dixit Lebel et St-André.

Dubuc pose des questions pertinentes à Boisclair mais, manque complètement son coup parce qu'il est beaucoup trop long. Bon d'accord, il faut qu'il passe son message. Mais comme les médias ne le retransmettent pas son message, je pense qu'il aurait été plus efficace de démontrer, encore une fois, que Boisclair ne répond jamais quand on lui pose des questions. C'est mon avis.

Suite...

Boisclair ne répond pas aux questions que Dubuc et Lebel ont posé. Il profite de son temps de parole pour débiter encore des slogans. Dubuc note qu'il n'a pas eu de réponse. Il ne repose pas ces questions mais tente de faire passer son message plutôt que de demander à Boisclair de répondre clairement. Boisclair reparle de souveraineté quand revient son droit de parole...

Dubuc revient: J'ai toujours pas de réponse sur le constat...

Il va en avoir une finalement. Ça ressemble un peu à ceci... Je suis très fier d'avoir travaillé dans le gouvernement de Lucien Bouchard qui avait pour objectif le déficit zéro. Il nous dit qu'un supporter lui a suggéré de rester calme. C'est donc que les questions mal posées de Dubuc commence à l'énerver.

Il retrouvera ce calme grâce à un peu de propagande... Je vois que de plus en plus de gens transfère vers le francais... Dans sa bulle, c'est peut-être comme ça. Mais c'est loin d'être le cas dans la réalité.

Un "trio" comprenait St-André, Marois Legendre. Il y a eu là un échange intéressant entre St-André et Marois. J'ai trouvé excellente l'intervention de St-André quand il s'est adressé à Marois. C'est dommage, il s'est fait couper le sifflet par la modératrice. Il a fait le lien entre Jean Charest qui n'a pas tenu ses promesse, et lui qui ne voulait pas que le prochain chef du PQ fasse la même chose. Il n'a pas pu continuer, la modératrice ayant demander qu'on coupe son micro !

La modératrice a eu là, un comportement hautement questionnable. Dire les vraies affaires, ce n'est pas bienvenue au PQ. Les médias nous présente St-André comme un hystérique, parce que ce qu'il dit est vrai. Et dans ce passage du débat, ce que St-André a dit avait plein de sens.

Pouquoi lui couper le micro ?

Là, c'est Louis Bernard qui a la parole. Sachant que ce candidat est un fumiste tout ce qu'il dit devient inintéressant. Ouimet suit. J'aurais envie de lui donner une suce... je sais pas pourquoi.

Gilbert Paquette pose une question à Bernard que j'attendais depuis longtemps... Comment tu vas mobiliser le monde avec une souveraineté vide ? Il ajoute: Les gens ne nous croient plus... Bernard a un peu grimpé dans les rideaux mais tout comme Boisclair, je ne crois pas ce qu'il dit donc je ne l'écoute pas.

Simple observation suite à une autre apparition de Ouimet. J'hésite entre une suce ou un psy...

Un peu plus loin, on apprend que le Cirque du soleil et Céline représente la culture québécoise pour Louis Bernard. Ça nous en dit gros sur le personnage. L'image que Bernard dégage, c'est sa personnalité profonde, tout simplement. C'est juste que les journalistes ne le disent pas. Ils n'auraient même pas besoin de fouiller, ils le savent déja.

La partie question du public est complètement stupide. C'est la première fois que je la vois au complet et je ne peux m'imaginer qu'une poignée d'intellectuels aient pondu cette idée. Cette partie est vraiment une perte de temps car il y a 9 questions différentes pour 9 candidats... sans droit de réplique.

J'ai raté la question posée à Lebel. Sa réponse m'endort. Celle de Bernard aussi. Re-fait semblant de vouloir la souveraineté à la fin de son intervention.

Legendre avoue qu'il ne peut pas répondre. La modératrice lui en pose une autre et cette fois il réussi à patiner jusqu'à la souveraineté...

St-André s'en sort bien...

La question à Boisclair: Dans un contexte de mondialisation, comment peut-on créer un sentiment d'appartenance au Québec ? Une réponse complètement cliché. On voit qu'il a bien appris dans la filiale de Harvard.

Ouimet en abuse..

Paquette... Répond relativement bien. Sauf que moi les réponses trop longues...

Marois... J'ai oublié de l'écouter !

Dubuc... Idem.

Conclusion

Cette observation du dernier débat n'a rien de scientifique. N'attendez aucune rigueur journalistique dans ce texte. Je n'ai pas le temps de revisionner le débat pour citer précisément ce qui a été dit. J'observe ces débats en premier lieu, parce que j'observe Boisclair. Le reste, c'est pour m'amuser...

Voici donc ce que je retiens de ce qu'ont dit les candidats en conclusion de ce débat...

Paquette... la loi 101 ne se ressemble plus.
Bernard... slogan slogan slogan... un dynamisme américain... slogan... c'est ce qui distingue... slogan slogan... le pays magnifique... slogan slogan... réalisalons... slogan, slogan.
Ouimet... Je ne suis pas certain que le monsieur habite la même planète que tout le monde. C'est le ton. Je n'arrête pas d'avoir envie de lui donner une suce...
Marois... Va en faire rêver plusieurs avec son introduction... ça sent le réchauffé.
St-André... Restaurer la loi 101 tel qu'elle était en 1977. La modératrice ne le blaire manifestement pas.
Legendre... Ma priorité c'est la souveraineté et les régions. Ça sent "drôle" M. Legendre. La culture en région j'en fais un engagement personnel. Il lit un discours préparé d'avance. Ne lève pas les yeux souvent...
Lebel... Mes notes ne sont pas claires !
Dubuc... Une chance que c'est préparé d'avance... Elles sont où les convictions ?
Boisclair... Du vent. J'ai l'impression d'écouter Landry !

J'ai aussi écouté La part des choses. On parlait bien sûr de ce débat et tel que prévu, les "belles-soeurs" y étaient...

Marissal trouve que Boisclair a bien joué ses cartes, mais il parle de cliché ??? C'est pas clair comme analyse. Je ne me souviens plus qui l'a dit, mais j'ai appris que Boisclair refuse de plus en plus d'entrevue.

Ce comportement nécessiterait, en principe, une analyse plus poussée. Ça ne sera pas le cas. Tout comme on analysera pas le passage où St-André fait le lien entre les promesses de Charest et le futur chef du PQ. C'était pourtant sublime.

Bernard a été beaucoup plus meilleur que dans les autres débats selon Drainville. Devant cet implacable constat, je m'incline et je change de poste !

Guy Vandal

P.S. Le débat est disponible sur le site du PQ... facile à trouver avec Google !

(1)- Centre d'orientation et de francisation des immigrants

mercredi, octobre 12, 2005

Chhhuuuttt...

Un candidat "inconnu" s'est exprimé dans Le Devoir d'aujourd'hui au sujet de Boisclair. Évidemment qu'il n'avait aucun journaliste à ses pieds ce matin, pour lui demander de clarifier sa position !!!

«Je m'inquiète que le Parti québécois soit dirigé par quelqu'un qui trouve peut-être plus important d'être premier ministre provincial que d'arriver à la souveraineté ou qui, par excès de prudence, remette les choses à plus tard. Je me méfie beaucoup d'André Boisclair». (Gilbert Paquette)

Le texte est cadenassé dans Le Devoir, mais disponible chez Vigile.

Quand j'ai commencé ce blogue, une recherche -andre boisclair- dans Google donnait accès aux opinions que les lecteurs écrivaient sur Cyberpresse. Étonnamment, ce n'est plus le cas depuis un certain temps. C'est vrai que j'en ai publié quelques uns ici...

Guy Vandal

Un cancre ?

Le dangereux fumiste a donné une entrevue l'an passé au journal étudiant de l'Université de Montréal, Quartier Libre. Pour qui sait lire entre les lignes, on apprend de Boisclair qu'il savait très bien ce qu'il faisait quand il a décidé de parfaire son "instruction" dans une filiale d'une "prestigieuse" université.

S'il est possible d'empissetter tout le monde avec un Masters, pourquoi ne pas en profiter ?

Quartier Libre : Avez-vous le sentiment d’être entré en politique trop jeune, à l’âge de 23 ans?

André Boisclair : Je suis défi-nitivement rentré en politique jeune. Trop jeune? Je ne pense pas. Mais le fait que je sois rentré jeune, et avec l’expérience qui était la mienne à l’époque, vient limiter ce que pourrait être mon engagement politique. Je sais pertinemment que si je veux rester en contact avec la jeunesse, tenir un discours sur l’excellence, inciter les jeunes à poursuivre leurs études et à s’ouvrir sur l’étranger, je ne peux pas ne pas m’imposer moi-même ce parcours. J’ai ce désir de ne pas me laisser dépasser par cette nouvelle vague de citoyens, intelligents et scolarisés comme jamais. Jonathan Valois, le député de Joliette et mon ancien attaché politique, a fait son entrée à l’opposition avec une maîtrise en sociologie. Un de mes employés est retourné faire des études alors que moi je faisais le fin à l’Assemblée nationale! Maintenant, il est sur le même parquet que moi avec sa maîtrise. Je ne peux pas laisser l’élève dépasser le maître! Je ne peux pas vivre avec cela.

G.V.: Il ne faut pas que l'élève dépasse le maître... hum ! En tout cas, Valois n'appuie pas le "maître" dans cette course. Au moment ou le dangereux fumiste a donné cette entrevue, il connaissait parfaitement le programme dans lequel il s'embarquait. La maîtrise en sociologie de Valois aura nécessité beaucoup plus de crédits que le Masters de Boisclair. Ce Masters, c'est de la poudre aux yeux et ça prouve une chose. Boisclair manipulait la vérité il y a un an, parce qu'il avait un plan de carrière déja bien établi.

Q. L. : Sentez-vous le besoin d’être un modèle?

A. B. : Je sens que je suis encore relativement jeune. Pour continuer à être utile, je dois être capable de jouer un rôle dans le monde mondialisé dans lequel nous vivons. Je ne peux plus penser la politique québécoise ou même la réalité économique québécoise sans avoir une certaine connaissance de la scène internationale. Je veux demeurer pertinent. Ce retour aux études est essentiel. La politique n’est pas l’art de frétiller dans l’actualité, c’est d’être capable de s’adapter à son temps. J’ai donc cette crainte de me sentir dépassé, malgré mon âge, et de ne pas être pas au parfait diapason avec une jeunesse qui est en concurrence avec des jeunes de partout à travers le monde.

G.V.: Un an plus tard nous sommes plusieurs à penser que le nouveau "diplômé" est non seulement inutile, non-pertinent, mais aussi dangereux. Pour ce qui est d'être au parfait diapason avec la jeunesse, le "diplôme" n'a pas encore prouvé cette efficacité jusqu'à maintenant.

Q. L. : Ce désir de retourner aux études est-il présent depuis longtemps?

A. B. : J’ai toujours porté avec moi une réelle insécurité du fait que je n’avais pas terminé mon baccalauréat en sciences économiques. J’ai toujours eu peur qu’on me voie comme un décrocheur; j’en étais un d’une certaine façon.

G.V.: Enfin la vérité. Oui, Boisclair n'a pas fini son Bacc. Et oui, pour obtenir le Masters de la filiale de la "prestigieuse" institution, finir son Bacc n'était pas nécessaire. Un compte de banque bien garni faisant l'affaire, pourquoi s'enfarger dans les fleurs du tapis. Lysianne l'a dit mais elle a préféré s'excuser. Là, on a la preuve que le dangereux fumiste n'est pas très scolarisé. Et on a aussi la preuve qu'il a fait ce qu'il faut pour contourner le "problème". Sa réponse est plus longue, mais je ne trouvais pas le reste pertinent.

Q. L. : Étiez-vous dans une zone de confort en politique?

A. B. : J’étais très à l’aise en politique. Trop peut-être. Cela me faisait peur. J’ai réussi à déplacer de gros blocs sur l’échiquier politique : la politique de l’eau, les contrats de ville avec Montréal et Québec, etc. Par contre, ces changements sont en marge par rapport à ceux que doit s’imposer la société québécoise. Il faut avoir du recul pour mettre les choses dans un contexte historique. Le défi politique est aussi d’avoir l’humilité de placer le cheminement du peuple québécois dans ce contexte; ce n’est pas vrai que chaque génération va réinventer l’histoire. Il faut ensuite avoir suffisamment de connaissances pour placer ce continuum dans une nouvelle donne internationale. Finalement, il faut trouver les mots simples, justes et percutants pour parler aux Québécois. Pour parvenir à faire tout cela, je ne vois pas d’autres moyens que de replonger dans les livres et de m’inspirer de ce qui se passe ailleurs.

G.V.: C'est rigolo de voir Boisclair parler d'humilité dans une phrase et se livrer à une profonde manipulation dans la suivante. Un an et suffisamment de connaissances ? Il devait étudier 24 heures par jour !!! À la lumière de ce qu'on a entendu de lui jusqu'à maintenant, on peut dire qu'il a bien appris sa leçon pour les mots simples, justes et percutant. Ça donne le vide que l'on entend dans ses discours.

Q. L : Pourquoi avoir choisi d’étudier à Harvard?

A. B. : Je vais faire une maîtrise en administration publique à la Kennedy School of Government, qui est affiliée à Harvard. En premier lieu, je voulais être aux États-Unis durant la présidentielle américaine. Deuxièmement, je souhaitais étudier dans un établissement réputé comme progressiste.(???) Finalement, je voulais habiter en Nouvelle-Angleterre, car il s’agit d’une partie du globe qui a un destin très proche du nôtre. Les universités américaines sont colorées politiquement: c’est un réseau de démocrates qui enseignent au Kennedy School. La question n’est toutefois pas de choisir uniquement la meilleure université. Avant tout, pour la première fois de ma vie, je voulais aller vivre à l’étranger.

G.V.: C'est intéressant de lire qu'elle était ses 4 vraies motivations avant de partir. C'est vrai que c'est trippant la présidentielle américaine. On nous apprend comment voler une élection. Je ne sais pas si l'établissement est reputé ou progressiste, mais une chose est certaine, le dangereux fumiste se sert assez bien de la "réputation". Si ce qu'on entend de Boisclair est quelque chose de progressiste, j'aimerais bien qu'on m'explique. Parce que moi ce que j'entend jusqu'à maintenant n'a rien de progressiste. Des promesses recyclés, d'accord. Mais du progrès...

Q. L. : Comment vivez-vous le fait de vous fondre à nouveau dans la masse?

A. B. : C’est avec le plus grand plaisir que je vais étudier en jeans et rouler à vélo plutôt qu’en limousine. Je vis dans un milieu où ce qui est important n’est pas ce que l’on représente, mais bien sa qualité de pensée. Lorsque je me retrouve devant une page blanche, il n’y aucun attaché politique à mes côtés. Ce ne sont pas les militants ou les membres du parti qui sont là pour tenir ma plume. Depuis quinze ans, j’ai toujours réalisé quelque chose à travers ma famille politique. C’est maintenant la première fois que je réalise quelque chose pour moi.

G.V.: Ici, il se vante de quelque chose qu'il n'a visiblement pas. Depuis que la course est commencée, on peut dire sans se tromper que sa qualité de pensée est réellement déficiente. Et là, je ne parle pas du temps qu'il était ministre, je parle de ce qu'il dit depuis un mois et demi. Du vide, du vent, des slogans, il en débite beaucoup. Pour le "consistant", on doit oublier ça pour le moment, et peut-être pour toujours.

Q. L. : À l’heure ou le Parti québécois s’entre-déchire, que signifie pour vous le droit de réserve?

A. B. : Silence radio. Je le fais par choix. Je ne peux pas partir et être constamment interrogé par les médias. Donc, essentiellement, ce sera un silence radio… à moins que je sente que les choses dérapent et je devrai alors intervenir.

G.V.: Si la phrase souligné en gras est de l'humilité, les textes que vous lisez ici sont des lettres d'amour au candidat Boisclair. J'imagine le topo. André du haut de sa prestigieuse prestance, levant le nez des 6 livres qu'il lit en même temps, enseigner l'harmonie aux membres du PQ.

Q. L. : Y a-t-il des questions pour lesquelles vous deviez quitter le Québec pour trouver des réponses?

A. B. : Je ne fuis pas que le Québec, qu’on se comprenne bien. Mais je pense que l’État québécois est pris avec un problème structurel qui va bien au-delà des conjonctures. La question de la démographie, l’étranglement fiscal que nous impose le gouvernement fédéral, la mondialisation que nous souhaitons plus humanisée. Ce sont des questions que nous avons parfois de la difficulté à articuler.

G.V.: Un an plus tard, il a encore beaucoup de misère à articuler... quelque chose de consistant. Peut-on parler d'un cancre ? L'histoire le prouvera. En attendant, il mène dans les sondages et il a la machine péquiste et la majorité des journalistes vedettes derrière lui.

Cherchez l'erreur !

Guy Vandal

Source: Quartier Libre sur le Web 15 septembre 2004 Vol 12 No 2

mardi, octobre 11, 2005

Allo... Y'a quelqu'un ?

Je viens de recevoir un courriel du président péquiste de Rivière-du-loup. Lui aussi a tenté de faire réagir les dirigeants du PQ sur le risque que représente Boisclair, sans succès, comme tous ceux qui ont essayé avant lui jusqu'à maintenant. Ils mijotent quoi les dirigeants du PQ ? Une magouille ? Ou une déclaration commune ?

J’ai envoyé par courriel, le 30 septembre dernier, aux députés, autres que ceux qui appuient André Boisclair, une lettre demandant de m’aider à demander la démission d’André Boisclair.

Je n’ai eu aucune réponse, sauf par la bande. La lettre s’est retrouvé sur le bureau de Denis Lessard, journaliste à la Presse. Il m’a contacter, je lui ai parler, il m’a dit qu’il en ferait un article, mais depuis ce temps, néant, aucun article. Je sais aussi que quelques présidents de parti sont fort mécontent du cas Boisclair.

J’essaie de rejoindre d’autres personnes intéressées à demander la démission d’André Boisclair. Je suis intéressé à me joindre au comité Gérard Godin, pour la survie du PQ
.

Pierre Desgagné
Militant, et président du parti Québecois de Rivière-du-Loup.
pdesgagne@hotmail.com
***

Pierre m'a aussi envoyé une copie de cette lettre qu'il dit avoir envoyé à 45 députés du PQ et du Bloc, incluant tous les candidats dans la course à la chefferie. Je ne la recopie pas ici parce que le sujet a amplement été discuté. C'est le silence qu'il faut maintenant questionner !

Pourquoi ?

► a) Conflit d’intérêt personnel; j’appuie André Boisclair coûte que coûte, je ne veux pas me créer des problèmes dans le parti, tel le gel de mon avancement, voire mon expulsion, ou mettre en doute ma réélection.

► b) Préserver la réputation de mon parti; je ne veux pas assumer le risque de créer des difficultés au parti.

► c) Conserver le pouvoir à tout prix; il est plus important de conserver le pouvoir que de dénoncer les fautes criminelles d’un ministre de mon parti.

► d) Je m’en lave les mains; c’est une affaire personnelle et je ne suis pas responsable du comportement de mes collègues.

► e) Réaliser mes ambitions personnelles; je ne dois jamais ternir mon image n’y dresser des embûches qui deviendraient des obstacles à la réalisation de mes ambitions.

Merci à Pierre Daviau de dire les choses simplement !

Guy Vandal

Du journalisme ça ?


Journal: Le Mirabel
Slogan: Pour que le monde le sache
Propriétaire: Quebecor
Journaliste: Nathalie Desrape
Titre du texte: Boisclair convainc les électeurs de la région

Une centaine de sympathisants étaient réunis vendredi soir dernier à la Salle Laviolette de Saint-Jérôme, pour entendre les propos du candidat à l'investiture du Parti québécois, André Boisclair. «C'est vous qui allez faire la souveraineté, a lancé André Boisclair à ses partisans galvanisés, moi, je vais vous aider

G.V.: Notez la différence. Les électeurs de la région dans le titre, une centaine dans le texte...

Le problème ici, c'est que le dangereux fumiste dit à mots couverts que c'est les sondages qui vont décider quand sera déclenché le référendum, quand il débite ce slogan... « C'est vous qui allez faire la souveraineté ». Et comme les sondages ne servent qu'à manipuler ou presque, on ne voudra jamais la souveraineté. Les "vents" ne seront jamais favorable. Vous avez aimé les "conditions gagnantes" ? Vous allez adorer "Quand vous serez prêts !"

En visite dans la région, l'aspirant chef prenait la parole devant une centaine de membres, tous convaincus que l'homme de 39 ans constitue le candidat idéal pour faire du Québec un pays. Boisclair y est allé de déclarations en déclarations, en martelant avec insistance : «Ma priorité, c'est l'éducation et pour y arriver, ça prend la souveraineté

G.V. Rien de nouveau, que des slogans vides. Rien que des promesses de politiciens usagés. Allo changement !

S'il est élu, André Boisclair a promis de faire rapidement un référendum comportant une question claire, après avoir au préalable établi une entente avec chacune des régions de la province. Quant à la fameuse règle du 50 % plus 1, Boisclair a affirmé qu'il ne connaît pas d'autre règle qui puisse s'appliquer que celle-là, ajoutant du même souffle qu'il souhaite récolter davantage d'appuis.

G.V. C'est nouveau ça ! C'est quoi cette entente avec chacune des régions de la provinces ? La journaliste ne nous le dira pas. Elle n'est pas là pour informer. Une chose est sûre c'est que le dangereux fumiste a de drôles de projets. Pourquoi pas une entente avec les villes et villages tant qu'à y être. Et puis tiens, une autre avec les castors et les perdrix...

Faisant amende honorable, le candidat est revenu sur une déclaration d'il y a dix ans, où il mentionnait que le P.Q. n'était pas prêt pour faire la souveraineté, promettant du coup qu'avec lui à sa tête, le parti le sera.

G.V.: C'est bon ça. Nous ne pouvions être prêts pour la souveraineté, Boisclair n'était pas le chef. C'est ça l'affaire. Un genre de messie qu'on attendait depuis la nuit des temps, quoi !

Avant de quitter, André Boisclair a déclaré que lui et ses troupes ont réussi à attirer 20 000 nouveaux membres leurs ses rangs depuis juin dernier.

G.V.: C'est là qu'on voit que, vendre du vent quand t'as une bonne équipe derrière toi, c'est possible...

Seule minorité visible à assister à l'événement, Teddy Shanguvu considère qu'André Boisclair a un discours rassembleur. «J'ai remarqué dans ses propos une certaine sagesse, une maturité. Maintenant qu'on a vu les racines des arbres, il est temps d'aller chercher les feuilles», a-t-il lancé avec philosophie, de façon à souligner l'absence totale des jeunes dans la salle.

G.V.: On sent que la journaliste est en mission commandée. La seule information intéressante de tout ce texte, on l'apprend dans la dernière ligne, l'absence totale des jeunes dans la salle. Et la journaliste trouve le moyen de faire parler un "témoin", minoritairement visible, pour changer ce constat négatif en apologie positive... J'ai remarqué dans ses propos une certaine sagesse, une maturité.

Y sont forts les journalistes de Quebecor Média !

Guy Vandal

Une omerta vous dites ? Ou les vraies questions qu'on ne pose jamais !

Vigile.Net est un bon site d'information. Il est beaucoup plus utile dans cette course à la chefferie, que tous les médias traditionnels réunis. Il n'est pas nécessairement anti-Boisclair comme le bloque que vous lisez présentement, mais il est une mine d'or pour qui veut se renseigner intelligemment avant de faire son choix définitif.

Je ne comprend pas pourquoi les dirigeants du PQ ne réagissent pas au danger que représente Boisclair pour le parti. J'aurais voulu écrire ces mots. Vous devinerez que je ne peux m'empêcher d'y mettre du gras...

Auteur:Pierre Daviau
Québec
TRIBUNE LIBRE 6 octobre 2005

Collègues ministres et députés

Selon Michel Corbeil, « Le doyen des députés à l’Assemblée nationale, François Gendron, assure que des rumeurs de consommation de cocaïne ont couru pendant des années sur André Boisclair. » Le député dit : « Très franchement, j’étais au courant des rumeurs. Cela a circulé longtemps. La plupart des collègues (de la députation) étaient au courant des rumeurs. Je suis au courant que des gens qui étaient en autorité qui ont tenté de corriger la situation a-t-il précisé. Il faisait allusion à des rappels à l’ordre qu’auraient effectués l’entourage de Lucien Bouchard ».

La déclaration de cet ancien ministre, président du caucus des députés ministériels du 15 mars 1996 jusqu’au 28 octobre 1998 et du 9 décembre 1998 jusqu’au 30 janvier 2002, doit être considérée comme étant conforme aux événements et état d’esprit qui prévalaient à l’époque. En effet, force est de croire François Gendron qui exerçait, alors, des fonctions de responsabilité dont celle de préfet de discipline auprès des députés de son parti.

Quant aux autres collègues du PQ, ministres et simples députés, y compris la structure politique de ce parti, la loi du silence a prévalu hier et se perpétue aujourd’hui. Que penser de tous ces faits ? Pourquoi cette omerta exerce-t-elle sa domination sur les femmes et les hommes politiques et leur personnel politique ? Plusieurs explications sont susceptibles d’expliquer la situation :

► a) Conflit d’intérêt personnel; j’appuie André Boisclair coûte que coûte, je ne veux pas me créer des problèmes dans le parti, tel le gel de mon avancement, voire mon expulsion, ou mettre en doute ma réélection.

► b) Préserver la réputation de mon parti; je ne veux pas assumer le risque de créer des difficultés au parti.

► c) Conserver le pouvoir à tout prix; il est plus important de conserver le pouvoir que de dénoncer les fautes criminelles d’un ministre de mon parti.

► d) Je m’en lave les mains; c’est une affaire personnelle et je ne suis pas responsable du comportement de mes collègues.

► e) Réaliser mes ambitions personnelles; je ne dois jamais ternir mon image n’y dresser des embûches qui deviendraient des obstacles à la réalisation de mes ambitions.

La liste des possibilités justifiant l’application de la loi du silence est inépuisable. Cependant, il ressort un point marquant. En effet, toutes ces explications démontrent une absence de responsabilité généralisée. Tels les groupes criminalisés, tous les moyens justifient l’atteinte des objectifs. D’ailleurs, certains se prostituent intellectuellement allègrement pour atteindre leurs fins.

La relève

Que dire alors de la relève ? Le député Stéphane Bédard, préparant à Mont-Tremblant la session prochaine de l’Assemblée nationale, annonce son appui au candidat Boisclair. Souvenons-nous que ce député exerce les fonctions de porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice et leader adjoint. Comment justifie-t-il son appui au candidat Boisclair ?

Le journaliste Simon Boivin rapporte que le député de Chicoutimi refuse de croire que le passé de M. Boisclair pourrait revenir le hanter et cite ses paroles : « Chacun a son histoire, il a reconnu ses erreurs, indique M. Bédard . Il a été fort généreux d’éléments et a répondu à des questions auxquelles aucun autre élu n’a répondu. Il appartient maintenant aux gens de juger ». Et le journaliste conclu : « Tous clans confondus, personne n’a voulu accorder publiquement de l’importance à la consommation de cocaïne passée de M. Boisclair » (4). Que comprendre de cette justification ?

En se justifiant lorsqu’il dit « Chacun à son histoire, il a reconnu ses erreurs », M. Bédard est-il conscient que par ces mots il est disposé à absoudre tous les crimes commis à la condition que le coupable reconnaisse ses erreurs ? Ou mieux, signifie-t-il que l’histoire de chacun est sans importance, même quand il s’agit d’un candidat à la chefferie et qui pourrait devenir premier ministre ? Qu’en serait-il M. Bédard si vous affrontiez la situation où un pédophile ou un membre d’un gang criminalisé posait sa candidature après avoir purgé une peine d’emprisonnement ? Considéreriez-vous ces personnes comme des modèles à suivre et aptes à exercer les fonctions de chef de parti et de premier ministre ?

La relève, celle qui est sensée représenter la compétence et porter l’avenir du Québec en elle, se comporte exactement comme tous ses prédécesseurs. Nous devons reconnaître que les explications des points a à e qui précèdent s’appliquent intégralement au député Bédard et à tous ses jeunes collègues, dits de la relève, qui pratiquent la loi du silence en ne dénonçant pas la conduite criminelle du candidat Boisclair. Pas fort la relève ! Décevante la relève ! Quel avenir la relève nous réserve-t-elle ? Gens de la relève, une conduite criminelle n’est pas un modèle à proposer à nos jeunes. Quel modèle de conduite voulez-vous inculquer à nos enfants et petits enfants de même qu’aux vôtres ?

Les candidats à la chefferie

Aucun candidat à la chefferie n’a osé dénoncer leur collègue. Pour eux aussi s’appliquent les points a à e ci-haut. Ils s’en lavent les mains. Leur silence corrompt à sa base même le mandat qu’ils cherchent à accomplir. Cette attitude d’évitement justifie chez les citoyens la crainte des pires appréhensions. Plusieurs questions à cet effet posées à ces candidats sont légitimes. Quelle est leur définition de l’intérêt public ? Quelle est la qualité de leur engagement envers les intérêts supérieurs du Québec ? Ils ont déjà démontré, par leur silence, qu’ils ne possèdent pas l’étoffe de chef et de premier ministre. Seraient-ils tous ( femme et hommes) des candidats malléables, manipulables, veules ?

Les membres du PQ doivent démasquer ces candidats irresponsables. La lecture sérieuse des citations en début de texte devrait enrichir la réflexion.

Conclusion

Le débat sur cette saga est perverti par l’inconscience collective et par l’état d’esprit mentionné dans la deuxième citation en début de texte : « Il est clair qu’une perspective individualiste étroite, fondée sur une perversion du sens des droits et libertés qui méritent d’être défendus, conduit à des aberrations, car elle occulte totalement d’autres dimensions humaines et sociales du phénomène ».

Les comportements dénoncés composent la pierre angulaire du désintéressement populaire envers la politique et de la suspicion envers nos institutions. Un redressement majeur de l’action politique s’impose en catastrophe.

***

G.V. Le texte n'est pas intégralement recopié ici. Si vous voulez le lire au complet, cliquez sur ce lien.

lundi, octobre 10, 2005

Un journaliste à genoux devant les sondages !

On trouve de tout dans Le Soleil, propriété de Gesca...

Simon Boivin
La semaine politique

Trop de chefs gâte la sauce

Sous le titre en gras... Au fond, l'écart entre André Boisclair et les autres aspirants de la course est peut-être ce qui peut arriver de meilleur au PQ pour la suite des choses.

Pas tant parce qu'il s'agit de M. Boisclair, mais parce que l'avance est telle qu'elle décourage certaines attaques qui peuvent jaillir d'un coude à coude musclé. Et dans l'optique de l'après-course, moins il y aura de pots cassés, moins il y aura besoin de colle.

À part Ghislain Lebel, personne ne concède la victoire. Trop de militants sont à pied d'œuvre sur le terrain pour que leur candidat décide de baisser pavillon sans livrer combat. Mais « tout le monde voit les sondages », souligne un député péquiste impliqué dans la course.

Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.

Je n'ai pas lu le reste de la chronique, mais le début nous annonce assez clairement ce qu'on va retrouver. Pourquoi alors une course à la chefferie ? On n'est qu'au début du texte et le journaliste cite déja un député péquiste "favorable" à son idée, ça part "bien". On voit les sondages qu'il dit. Ça part mal.

Belle course s'il faut se rallier à une coquille vide, pour que ça coûte moins cher de colle, parce qu'il mène dans des sondages manipulés. Le journaliste ne vit vraiment pas au Québec s'il pense que les attaques de l'intérieur contre Boisclair vont cesser s'il est élu.

Ce sera soit la guerre, ou bien tous les opposants déchireront leurs cartes le 15 novembre, en signe de protestation.

Guy Vandal

dimanche, octobre 09, 2005

Fausse représentation ? Oui Lysianne...

Il y avait dans La Presse d'hier, un texte extrèmement intéressant sur la valeur du "diplôme" du dangereux fumiste. Juste à côté d'un texte de Lysianne Gagnon... Je l'ai cherché sur le Web et je n'ai rien trouvé.

Évidemment qu'on ne mentionne pas ce texte sur la première page de La Presse. C'est vrai que ce n'est pas aussi favorable que les sondages. Je ne le recopierai pas en entier ici, j'espère que Vigile le fera, mais je vais essayer de vous dire ce que moi j'ai compris de ce texte...

Au début du texte, on peut lire ceci à propos de l'auteure Carole Beaudoin: L'auteure est candidate au doctorat au département de science politique de l'Université Laval. Il faut savoir aussi qu'elle cotoie régilièrement des étudiantes et étudiants du 1er et 2e cycle en sciences politique et en analyse des politiques publiques, à titre de chargée de cours et d'auxiliaire de recherche et d'enseignement.

Le titre du texte est La voie rapide et en sous-titre on lit ceci: S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'impose que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation ici ?

Cette madame Beaudoin pose cette question, et quelques autres, à Claire M. Morris, présidente-directrice, Association des universités et collèges du Canada et à Roch Denis, président, Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.

Bon d'accord, l'intro est longue mais, comme ce texte ne fera pas la Une d'aucun média, je pense important que vous connaissiez ces détails.

Ce que dit en gros l'auteure du texte c'est que le diplôme de Boisclair n'a pas une très grosse valeur. Autrement dit, ce n'est pas parce qu'on traduit des mots de l'anglais au francais, qu'ils veulent dire la même chose...

J'aimerais que vous m'expliquiez, Mme Morris et M. Denis, comment je peux continuer à encourager ces étudiants, surtout ceux qui cumulent une expérience de vie et de travail, à choisir un programme lié aux affaires publiques offert par une université québécoise ou canadienne, plutôt qu'un programme d'une université américaine, comme par exemple, la maîtrise en administration publique de la John F. Kennedy School of Government, de l'Université Harvard ?

Comment explique-t-on à ces étudiantes et étudiants qu'il est préférable de choisir un programme nécessitant, dans la majorité des cas, une formation universitaire de 1er cycle pour laquelle il faut avoir obtenu une note globale supérieur à la moyenne, plutôt qu'un programme n'ayant aucune exigence quant à la scolarité ?
Qu'il est préférable de choisir un programme de 45 crédits et s'étalant sur deux années, plutôt qu'un programme de huit crédits d'une prestigieuse université américaine et dont la durée n'est que deux semestres ? La maîtrise en administration publique de l'Université de Moncton prescrit même la réussite de 60 crédits !

S'il est normal qu'une maîtrise en administration publique ne dure que deux semestres et n'imposes que huit crédits, pourquoi n'offrons-nous pas ce type de formation au Québec et au Canada ? Une maîtrise en administration publique, c'est une maîtrise en administration publique, non ? Qui s'intéresse réellement au parcours imposé aux diplomés alors qu'ils inscrivent exactement le même titre dans leur CV ?

Bien sûr, pour convaincre les étudiants, je pourrai évoquer les coûts élevés d'un programme américain si on le compare à un programme québécois ou canadien. Cependant, plusieurs étudiants trouveront avantageux de s'endetter d'avantage pour faire d'une pierre trois coup: gagner du temps et arriver plus rapidement sur le marché du travail, avoir un minimum d'exigence à rencontrer, et épater la galerie avec un diplôme d'une université américaine, tellement meilleure que nos universités québécoises et canadiennes. Au Québec, quelqu'un qui revient des États-Unis après y avoir étudié, ne serait-ce que quelques semaines, c'est la consécration !

Merci, Madame Morris et Monsieur Denis, de me rappeler la grande valeur des programmes de maîtrise liés aux affaires publiques des universités canadiennes et québécoises et de me permettre ainsi de continuer à encourager les étudiants à les choisir et, une fois qu'ils y sont inscrits, à y demeurer.

M. Perry, vous aviez raison, ce diplôme n'est que de la poudre aux yeux. Lysianne disait presque tout ça dans sa chronique où elle parlait de fausse représentation. Elle s'est excusé hier, mais elle n'avait pas à le faire. C'est vraiment de la fausse représentation.

Comme je ne travaille pas à La Presse, j'ai le droit de le dire !

Guy Vandal

P.S. Le texte est accompagné d'une photo où on dirait que Boisclair fait un salut de la main en signe d'adieu. Peut-être une photo prémonitoire...

C'est quoi au juste Gesca ?

Très Simplement...

Mais ça dit tout !

Guy Vandal

samedi, octobre 08, 2005

Qui tient la plume de Lysianne Gagnon ?

Je pense qu'il y a anguille sous roche. J'ai cherché la réaction du clan Boisclair aux excuses de La Presse hier, et je n'ai rien trouvé. Et ce matin, j'apprend que le porte-parole du dangereux fumiste a fait cette "drôle" de déclaration, au sujet des "excuses"...

« On est satisfait des précisions qui ont été apportées, a indiqué, hier, Jean-Louis Laplante, porte-parole de M. Boisclair. C'est la fin de l'histoire. Pour nous, le dossier est clos. »

Dans le même texte on dit pourtant...

Jeudi, une mise en demeure a été envoyée à la chroniqueuse Lysiane Gagnon pour qu'elle se rétracte de propos contenus dans un de ses articles. (...) Hier, La Presse a publié une précision non signée dans ses pages éditoriales qui reconnaît que « nous n'aurions pas dû laisser entendre que M. Boisclair s'est livré à de la fausse représentation ».

Plus de détails dans la version papier du journal Le Soleil.

Pour eux le dossier est clos ??? C'est bizarre ça...

Ils ont envoyé une mise en demeure à Lysianne Gagnon, mais c'est La Presse qui se rétracte. Pendant que celle à qui ils ont envoyé la mise en demeure reste muette. Pourquoi clore le dossier ? Pourquoi le dangereux fumiste n'exige pas que Lysianne Gagnon s'excuse personnellement ?

Qui a écrit ce texte ???

Guy Vandal

M. à J:
Lysianne s'est excusé dans La Presse de samedi. De plus, je tiens de source sûre que personne ne tient sa plume. Lysianne étant Lysianne, ses textes sont comme acceptés automatiquement...

Je pense donc que ce qu'elle disait jeudi dans sa chronique était vrai... le diplôme du dangereux fumiste, c'est de la fausse représentation !

C'est quoi ce scoop ?

Il se passe des choses très étonnantes dans La Presse. Une journée on sort une "bombe"... et le lendemain on s'excuse bêtement ???

Le journal La Presse présente ses excuses au candidat à la direction du Parti québécois, André Boisclair, dans son édition de vendredi matin. (...) Sommé par les procureurs d'André Boisclair de se rétracter, le quotidien précise qu'il n'aurait pas dû remettre en doute la valeur du diplôme obtenu par le politicien.

Bien en évidence en page éditoriale, la rédaction souligne qu'il a été porté à son attention que le diplôme était bien un «Master in Public Administration», soit l'équivalent d'une maîtrise. La John F. Kennedy School of Government est une institution rattachée à la prestigieuse université Harvard de Boston. André Boisclair y a étudié pendant une année.

L'éditorialiste Lysiane Gagnon est restée silencieuse et n'a présenté aucune excuse
.

Ce scoop là soulève plusieurs questions...

Qui a écrit ce texte ? Lysianne Gagnon ou La Presse ? Comment un assez long texte peut-il s'être avéré, comme par magie, tout faux ? Pourquoi c'est le quotidien qui s'excuse alors que Lysianne Gagnon a signé ce texte ? Pourquoi Lysianne Gagnon ne s'est pas excusé ? Pourquoi ce "scoop" n'a pas été mentionné en première page alors que tous les sondages douteux publiés jusqu'à maintenant y ont eu droit ?

C'est quoi le jeu de Gesca ?

Hypothèse: Le PLQ est déja bien installé. Charest a réveillonné chez le patron. Pourquoi changer une formule gagnante ? Comme Gesca sait tout ce que Boisclair veut cacher... ce dernier refera la Une, au moment opportun.

C'est cette menace qui pèse sur le Parti Québécois et le projet souverainiste présentement. Ça amène une autre question, celle-ci inévitable à ce stade de la course à la chefferie...

Peut-on nous dire pourquoi Bernard Landry, Lucien Bouchard, Jacques Parizeau, Monique Richard, Louise Harel et tous les autres... ne dénoncent pas cette épée de Damocles qui pend au dessus de la tête du Parti Québécois ?

Pourquoi ???

Guy Vandal

P. S. Je ne suis pas seul à questionner le quotidien de Gesca, les lecteurs aussi...

« Si nous disions quelque chose d'inexact à propos de Boisclair, de telle sorte que nous n'ayons pas d'autre choix que de nous excuser après coup ?... N'en tirerait-il pas un grand profit ? Depuis un bon bout de temps, certains indépendantistes "purzédurs" ne le dénoncent-ils pas comme "le candidat de Gesca, de Power Corporation" ? Ça, ça peut finir par lui nuire auprès des membres de son parti, ce qui serait bien dommage... Alors, aidons-le à se débarrasser de ce stigmate... ».

vendredi, octobre 07, 2005

Faire circuler...

(Brouillon)

Pétition


Considérant qu'André Boisclair, en ne disant pas tout sur son passé, constitue un véritable danger pour le PQ...

Considérant qu'André Boisclair, en ne disant pas tout sur son passé, est une véritable bombe à retardement pour le rêve que plusieurs chérissent depuis longtemps...

Considérant que ce qu'il ne dit pas maintenant, reviendra nous hanter au moment opportun...

Nous pensons que les dirigeants du Parti Québécois doivent réagir. La menace que représente André Boisclair n'est pas une lubie véhiculée par des arrièrés mentaux. Elle est réelle. Nous demandons donc, que les dirigeants du Parti Québécois exigent qu'André Boisclair se retire de la course à la chefferie.

1- Guy Vandal
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4-
5-
6-
7-
8-
...
25-

Je n'aurai pas le temps de travailler sur ce texte aujourd'hui et il n'est pas à mon goût. Si vous avez des idées... Noooonnnnn !

Guy Vandal

Vent de fraicheur... ou smog ?

Le dangereux fumiste à fait une "apparition" hier à l'UQTR. Son équipe tente de nous faire croire que les jeunes l'appuient massivement. Ils n'étaient pourtant que 200 à accueillir, chaleureusement(sic) selon le journaliste du Nouvelliste, Boisclair dans cette université. Allo engouement !!!

À la lumière des lectures que j'ai fait sur le sujet, les jeunes sont loin d'être en majorité pro-Boisclair. J'ai lu quelque part que les jeunes étaient parmi les plus radicales au PQ. Je pense que c'est normal car eux, contrairement à nous, ils rêvent...

Et ils rêvent sûrement que le prochain chef du PQ n'aura pas que des insignifiances à donner comme réponse, à des questions pertinentes...

«Je ne suis ni un berger, ni un souverainiste d'amertume»
MARC ROCHETTE
Le Nouvelliste
Trois-Rivières

Même s'il est loin de faire l'unanimité au sein du Conseil national des jeunes de sa propre formation politique, André Boisclair pourra toujours se vanter d'avoir été accueilli chaleureusement par les quelque 200 étudiants de l'UQTR venus l'entendre, hier midi, à l'invitation de la cellule péquiste universitaire.

«Ça nous prend de l'inspiration avant un plan d'action et je ne suis pas un technicien de la politique», a-t-il d'ailleurs rétorqué à un étudiant qui, au terme de son plaidoyer plutôt dynamique sur l'avenir du Québec, lui avait tout de même reproché de n'avoir dit «rien de vraiment concret».
«Concrètement, je veux que les Québécois se rappellent de leurs talents qui méritent de rayonner dans le monde», a vite fait de renchérir le favori actuel dans la course au leadership du Parti québécois.

Chaque fois que le dangereux fumiste ouvre la bouche, il se cale. Quand il dit... Ça nous prend de l'inspiration avant un plan d'action... ça veut juste dire que lui, il n'en a pas de plan d'action. Ce n'est jamais grave pour un candidat "clé en main" de ne pas répondre clairement aux questions.

Imaginez, à un reproche réel, le prochain gourou du PQ répond qu'il va nous enseigner à se rappeler de nos talents pour que ces talents rayonnent dans le monde.

La dope est bonne en criss.

Guy Vandal

Mario Dumont premier ministre ? Y'a rien là !

Le dangereux fumiste fait le tour des régions présentement. Et ce qui est fascinant, c'est que son message vide apparait très clairement, partout où il passe...

Cinq questions à André Boisclair
Denis Courchesne


CANDIAC - De passage à Candiac dans le cadre de la course à la chefferie du Parti québécois, André Boisclair a répondu aux questions du Journal.

Le Reflet : Les candidats sont respectueux du programme du PQ. En ce sens, peut-on parler d'une course à l'image et à la popularité plus que d'une course aux idées?

André Boisclair : Tous les candidats n'affirment pas leur fidélité au programme. Certains comme Louis Bernard ont des stratégies différentes de la mienne. Ils devront toutefois tenir un congrès spécial advenant leur élection. Je fais la campagne pour montrer que je suis le meilleur avocat et défenseur du Parti québécois. Je veux prouver que j'ai une organisation forte en amenant de nouveaux membres.

LR : Considérez-vous avoir bien géré la crise qui vient de vous toucher à propos de la révélation sur la cocaïne?

A.B. : C'est une épreuve qui me permet de sortir avec un lien de confiance. Les Québécois ont apprécié mon honnêteté. Lors de mes présences publiques, les salles étaient pleines à craquer et l'accueil était chaleureux. Mon équipe en sort plus soudée que jamais.

LR : La souveraineté semble une fin en soi. Que serait le Québec au lendemain de son indépendance?

A.B. : La démocratie va être la base de nos actions. Mario Dumont et Françoise David pourraient même devenir chef d'un Québec souverain. Au niveau des institutions démocratiques, une constitution écrite par des gens de tous horizons serait présentée aux Québécois. Au lendemain de la souveraineté, c'est la démocratie qui primerait.

LR : Comment projetez-vous votre rôle de chef au PQ?

A.B. : Je propose qui je suis. Je désire accéder rapidement à la souveraineté. Je fais appel à l'intelligence des gens. Le plus grand défi, c'est la mobilisation. Je ne veux pas que les membres me suivent, je veux qu'ils marchent avec moi. Je serai une figure forte, mais en bout de course, la souveraineté prévaut.

LR : Vous faites une proposition dans le domaine de l'éducation, quelle est-elle?

A.B. : J'ai évoqué la possibilité d'engager un débat sur la gratuité scolaire. Je voudrais créer un nouveau pacte qui permettrait d'abolir les frais scolaires. Pour ce faire, il faut étudier les coûts et bénéfices pour l'État et ouvrir les discussions avec les étudiants. À partir de là, mille et une solutions sont envisageables.

Le Reflet

Cinq questions. Beaucoup de promesses, beaucoup de vide... beaucoup de dangereux fumiste !

Guy Vandal

jeudi, octobre 06, 2005

Fausse représentation ?

Le dangereux fumiste fait l'objet d'un texte de Lysianne Gagnon dans La Presse d'aujourd'hui...

Dans l'édition de La Presse de ce matin, l'éditorialiste Lysiane Gagnon soutient que le curriculum vitae de M. Boisclair n'est pas tout a fait exact. Dans sa biographie officielle, André Boisclair indique qu'il est détenteur d'une maîtrise en administration publique de l'Université Harvard, ce qui est, selon la journaliste, de la «fausse représentation».

Je dois partir et je ne serai pas de retour avant 9 heures ce soir. À suivre...

Guy Vandal

M. à J.
, 10h30 pm: L'équipe Boisclair a envoyé une mise en demeure à Lysianne Gagnon... la suite demain !

M. à J.,: Lysianne Gagnon s'est retracté. Je ne l'ai pas lu, je viens de l'entendre à RDI... Elle vient de donner des munitions aux pro-Boisclair, tout en se discréditant, encore une fois !!!